Résistants, collabos, ne jugeons pas ! (P.I.)
Le politiquement correct exige de faire reposer toute la responsabilité des « heures les plus sombres de notre histoire » sur Vichy et le "monstre Pétain", un ambitieux qui n’attendait qu’une chose : que la France se casse la figure pour faire triompher la réaction. Bien sûr, il y eut d’un côté les Résistants (de gauche, pour la plupart) et les salopards (de droite et souvent catho). Quant aux communistes, tous des héros y compris pendant la période 1939-1941 quand leur big boss Staline était l'allié de Tonton Adolf !
La manière d’évoquer « les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire » m’horripile de plus en plus car j’ai pu interroger dans ma jeunesse des hommes ayant connu et, parfois, participé activement aux événements de 39-45. Or je dois dire que ces survivants (morts aujourd'hui) n’avaient point vécu les événements comme les transcrivent les bien-pensants qui nous entourent et occupent les plateaux de télévision ! D’où mon désir, chaque fois que cette période historique était évoquée dans Laval Infos, d’éviter toute simplification, et tout manichéisme… Une règle d'or...
La suite, dans le livre…
Sur le sujet, j'aurais pu également placer une remarque de Jean Yanne, excellente, une fois de plus : "D'après les historiens, les résistants représentaient environ 2% de la population adulte. Depuis 1945, on n'a rencontré que des gens qui faisaient partie de ces 2%... On est en droit de se demander ce que sont devenus les 98% qui manquent..."
