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CM du 16 avril 2018 : islam sans frontières, érection refusée, au secours, Garot revient !

Cher JCG votre retour au conseil municipal lundi 16 avril, vous a permis de participer de nouveau au «débat démocratique» lié aux affaires de votre chère ville natale. D'entrée de jeu vous êtes revenu sur une décision municipale, la n°10/18, relative à la mise à disposition d'un espace à usage de stationnement quartier Ferrié à l'association Islam Sans Frontières...  J'ai en effet tenu à poser deux questions au maire qui, je le pense, intéressent les nombreux Lavallois qui demeurent attachés à un certain art de vivre à la française et, partant, sont extrêmement inquiets concernant le développement de l'islam dans notre pays en général et dans notre cité en particulier.

Et quelles furent ces deux questions ? 1°) Pouvez-vous brièvement nous présenter l'association Islam sans Frontières  et 2°) nous garantir que les prêches diffusés dans sa mosquée lavalloise de la rue de La Fuye ne sont pas de nature à multiplier les cas de musulmans dits «radicalisés».

Réponse du maire ? Il ne nous a pas présenté l'association - il s'est contenté de dire qu'il la connaissait - mais - évidemment - n'a aucune inquiétude concernant une radicalisation possible des musulmans qui fréquentent cette mosquée... Tout baigne !

Surpris par cet optimisme béat ? Non ! Car le maire fait - hélas - partie de ces mondialistes qui prônent la mort de notre pays. Il le fait avec son sourire d'enfant de choeur, ce qui permet d'endormir les Lavallois qui croient qu'il ne peut rien leur arriver de fâcheux dans le domaine de l'immigration incontrôlée parce qu'ils ont toujours vécu dans une ville où il fait bon vivre depuis des années et des années.

François Zocchetto  est vraiment un homme politique de son temps ! Disons qu'il défend, prône et met en place les funestes idées bien résumées par Michel Geoffroy dans l'excellent Nouveau dictionnaire de la Novlangue (dans la partie qu'il a rédigée en fin de volume : « Les habits «républicains» de l'oligarchie») paru aux édition Polemia en 2011.

Pouvez-vous nous donner ces idées ? Bien sûr ! Ces politiciens  sont «tous favorables à l'immigration, à l'islam, aux transferts de souveraineté au profit de l'Union européenne, au libre-échangisme, au remboursement de l'avortement, aux revendications homosexualistes, à l'augmentation des impôts, à l'OTAN, à la "réinsertion" des délinquants, au gouvernement des juges et à la "discrimination positive".» Et j'ajouterai qu'ils refusent de remettre en cause les lois liberticides Pleven et Gayssot qui nous interdisent de parler librement, d'émettre des opinions personnelles sans prendre le risque de se retrouver au tribunal...

C'est incroyable ! C'est suicidaire, surtout. Mais, s'il vous plaît, étant pris par le temps, retournons au conseil où nombre de mes collègues m'ont réservé le meilleur des accueils. Et ce qu'ils soient au centre-droit, au centre-gauche ou au centre tout court.

Vous les sentiez heureux de vous voir ? Heureux, c'est beaucoup dire mais certains n'étaient pas mécontents. Vous savez, il y a les idées et il y a les hommes qui les défendent. En tout cas, moi, j'étais content de retrouver cette assemblée qui, finalement, me manquait. J'aime le combat politique même si l'époque me condamne à rester un trublion...

Un trublion qui ose même demander à Zocchetto une petite... érection ! Oui. Une érection de statue (c'est le terme précis), en l'occurrence, celle qui représenterait ce cher Noël Meslier auquel la Ville vient d'associer le nom à celui de la maison des associations. Cet hommage, je l'avoue, me laisse sur ma faim car, comme je l'avais déjà demandé au maire, je pense que Noël mérite une statue, qu'il faudrait installer à l'entrée du stade Le Basser, une statue de la taille de celle d'Ambroise Paré et qui représenterait l'inoubliable Noël en train de speaker dans son micro car telle fut, durant 20 ans, sa grande spécialité.

Mais peut-être qu'il faut dans ce domaine s'adresser au président du Stade Lavallois ? C'est ce que j'ai demandé à François Zocchetto qui ne m'a pas répondu.

Concernant les noms de personnalités, vous ne vous êtes pas contenté de lire votre intervention. Non, même si je redoute toujours l'improvisation en conseil municipal car ma nature me pousse à en rajouter... Une élue socialo, Isabelle Beaudouin, s'est lamentée que l'équipe municipale n'ait choisi cette fois que des hommes pour être distingués qui pour le nom d'un dojo, qui pour celui d'un hangar à planeur, qui pour celui d'une salle de sport utilisée par des joueurs de fouteballe en salle (futsal)...

Cette lamentation est grotesque et plus encore la réponse de l'adjoint au sports qui s'est quasiment excusé ! On s'en tape de cette recherche systématique de parité !, ai-je éructé. Si une femme mérite de donner son nom, eh bien qu'on lui donne ! J'ai également dit que ce politiquement correct était ridicule car si l'on doit aussi dans ce domaine jouer au «pariteur zélé» comment fera-t-on pour honorer «Conchita La Saucisse» ? Pour les transsexuels ? Ou, beaucoup plus fréquent, pour rendre hommage aux représentants du troisième sexe ? C'est là une compatibilité bien difficile à pratiquer !

C'est bien envoyé ! D'autre part, ai-je poursuivi, si les femmes n'ont pas vu leur nom honoré sur des plaques de rue pendant de nombreux siècles, c'est parce qu'elles se sont surtout illustrées dans le domaine de l'intimité familiale, en éduquant leurs enfants, en soignant leur foyer aux petits oignons. Leur rôle était essentiel et ce sont elles, en grande partie, qui ont permis à la société de devenir ce qu'elle est. Pardon : ce qu'elle était car on voit aujourd'hui les ravages de la professionnalisation des femmes, de leur goût pour des carrières aussi brillantes - sinon plus que celles de nombreux hommes. Je ne critique pas le choix des femmes de travailler et de gagner de l'argent (et ce d'autant qu'un salaire, trop souvent, ne suffit pas à faire bouillir la marmite d'une famille) mais je signale que ce n'est pas parce qu'elles n'ont pas eu très souvent leur nom sur une plaque de rue qu'elles n'ont pas pour autant accompli un travail tout-à-fait remarquable et, comme on dit, bien mérité de la Nation.

Il me semble que vous avez également dit que vous préfériez une mère de famille inconnue à une féministe qui nous em... tous les matins avec ses diktats à la noix ! C'est possible. J'ai le plus profond respect pour les mères de famille qui ont le courage d'élever leur progéniture avec le plus grand soin en prenant le risque de passer pour des idiotes auprès de celles et ceux qui ne croient qu'à la réussite matérielle.

Vous vous êtes échauffé ? Un peu, c'est bon pour la santé. J'ai également pointé du doigt un problème auquel manifestement les élus n'avaient pas pensé et qui peut survenir quand on choisit des personnalités encore en vie pour donner leur nom à un bâtiment ou à une association.

Lequel ? Que se passe-t-il si la personnalité en question opte, sur le tard, pour un parti qualifié «d'extrême-droitier» ou, pire, se comporte comme Monsieur Jean-Vincent Placé en boîte de nuit, à savoir comme un adepte de la réémigration ? Hein, en voilà une question qu'elle est bonne et qui ennuierait beaucoup notre maire si l'un des noms choisis lundi en conseil faisait un choix politiquement incorrect avant de nous quitter...

Le maire a d'ailleurs bredouillé je ne sais quoi... Oui, il a dit qu'il pourrait faire face à un «choix malheureux», genre choisir le FN (je parle de l'ancien FN mais le nouveau est tout autant diabolisé que l'ancien par les agents du Système).

Une réponse instructive. Et comment ! et qui signifie que seuls les fadasses qui refusent de pisser contre le vent mondialiste trouvent grâce à ses yeux !

Vous avez ensuite évoqué un gros document relatif à l'habitat lavallois, qui traite de la politique de la Ville de Laval à ce sujet et aussi le pourquoi d'un manque certain d'attractivité, comme on dit en langage moderne. J'ai dit au maire que quand on regarde attentivement la page 9 du gros document qu'il nous a distribué, une page qui traite du «déficit de construction» dans notre cité, on constate que la cause la plus importante de ce refus de s'installer chez nous tient surtout aux taux de la fiscalité résidentielle qui se trouvent supérieurs à ceux de nos petits voisins. En clair nos impôts sont trop élevés.

Je veux bien vous croire... Vous le pouvez.  Il fut un temps où l'on pouvait encore espérer faire venir des familles nombreuses chez nous en prétextant que nos factures d'eau étaient moins élevées qu'ailleurs mais comme vous le savez Monsieur Morin, bien que Lavallois, s'est fait un malin plaisir de nous aligner sur les tarifs d'eau plus élevés de nos petits voisins précités.. Cette fiscalité excessive, que mon programme Laval Mieux Vivre prévoyait de baisser de 30%, je sais que le maire la déplore et qu'il a su tenir sa promesse de campagne d'une petite baisse d'impôt de 10%.

Le problème, ai-je poursuivi,  c'est que cette fiscalité excessive a pour auteur un politicien professionnel qui passe sa vie à raconter des banalités et à proférer mensonges et promesses aux électeurs...

Vous voulez parler de Guillaume Garot... Oui, alias «Guillaume Le Creux», alias le «Gendre idéal». Les électeurs lavallois - c'est malheureux mais c'est ainsi - étant en grande partie «garophiles», il y a un risque sérieux de voir l'ancien secrétaire d'Etat aux petits pois et aux surgelés de François Hollande revenir à la mairie en 2020 si une loi à venir lui interdit de se présenter à la députation la prochaine fois...

D'où la proposition que j'ai faite à François Zocchetto : pour protéger Laval d'une nouvelle baisse démographique il faut absolument que ce dernier ponde un arrêté stipulant qu'il est désormais interdit à toute prochaine équipe municipale socialo-coco-bobo d'augmenter la fiscalité locale.

Mais c'est infaisable, voyons ! Cela ne m'empêche pas de le demander...

Parlons maintenant du nouveau commerce qui va venir s'installer à la place occupée par la Poste dans les anciennes halles. Si vous le souhaitez.

Je vous ai entendu parler du passé... Oui, j'ai signalé qu'en tant que vieux Lavallois qui s'intéressait déjà aux affaires locales dans les années 70 et 80, je n'ai jamais compris pourquoi les socialistes à la sauce Pinçon ont choisi de transformer les anciennes halles de la place du 11 novembre en bâtiments administratifs.

Nous avions là un trésor alimentaire qui aurait pu faire office de locomotive pour le centre-ville et qui nous aurait également  évité de nombreuses études fort coûteuses destinées à donner des idées pour «revitaliser un centre ville» qui sait ne pouvoir compter ni sur une Poste ni sur un Office de tourisme pour - je parle comme les techniciens d'aujourd'hui - «booster son potentiel d'attractivité ».

Si je déplore que tout retour en arrière soit, dans ce domaine aussi, impossible (les anciennes halles avaient un charme que les moins de 50 ans ne peuvent imaginer), je me réjouis en revanche de voir un restaurant s'y installer prochainement car de tous les commerces c'est celui qui permet le plus efficacement à la convivialité de s'épanouir et ce qu'il s'agisse d'une choucroute ou d'un couscous, d'une soupe aux raviolis ou d'une panna cotta  nappage chocolat...

Il paraît que le camarade coco a reproché qu'une certaine grande enseigne ne soit pas attendue... Oui, c'est assez dingue de voir un coco défendre le capitalisme le plus violent qui soit car cette enseigne, si ce qu'on dit est vrai, paierait très mal le personnel qui lui fabrique ses produits... 

Ce coco avait déjà fait part de son goût pour le golf, je crois. Exact, c'est un coco atypique ! Car chez lui golf et marques de fringues branchées ont remplacé la faucille et le marteau.

Remarquez que ce n'est pas plus mal... Certes mais cela démontre qu'il n'y a aucune opposition digne de ce nom du côté gauche, au conseil municipal.

Cela tient aussi à l'absence de leader... Oui, vous vous en êtes rendu compte, pas un ne se distingue du lot et aucun n'a la carrure pour regrouper ne serait-ce qu'une dizaine de militants. Du reste, Garot et Boyer ne s'y sont pas trompés, qui ont préféré déserter. Carrément.

Ils l'ont fait pour des raisons différentes. Oui, mais ils sont quand même partis après avoir juré à leurs électeurs de 2014 qu'ils ne pouvaient vivre sans Laval...

On vous a vu intervenir sur un dossier personnel... Oui. J'ai profité du vote de la mise à disposition d'un directeur de service municipal, celui des affaires culturelles, un certain Jean-Christophe C., mise à disposition à laquelle je ne me m'oppose pas car les services municipaux se fondent de plus en plus dans ceux de l'agglomération, j'ai donc en quelque sorte profité de cette délibération pour évoquer le cas d'un ancien collègue qui souffre beaucoup d'être désormais à la disposition, lui, du Placard...  

Cet agent c'est le vidéaste de la Ville, que tous les Lavallois connaissent (pas besoin de le citer) et dont les petits films récoltent chaque année un succès certain à l'applaudimètre lors de la cérémonie des voeux et ce depuis les dernières années de l'époque Pinçon. Il ne m'appartient pas de juger le pourquoi d'une mise au placard d'un agent quatre ans après un changement de municipalité mais si le principal intéressé pouvait avoir droit à des explications, ma petite intervention n'aura pas été inutile...

C'est assez inhabituel chez vous ce genre d'intervention. Oui car certains agents ne veulent pas être défendus par un élu qui assume totalement son étiquette d'extrême-droite, non parce qu'il se considère nécessairement dans ce camp (il préfère l'étiquette «nationaliste») mais parce qu'extrême-droite, c'est ce qu'il a de plus en plus éloigné du cosmopolitisme actuel, du Système, c'est donc, d'un certain point de vue, un honneur, une fierté que j'accepte bien volontiers. Mais je tiens à le rappeler : il y a les idées et il y a les hommes.

Enfin, vous avez profité d'une délibération concernant Notre-Dame des Cordeliers, désormais protégée architecturalement pour lancer une invitation. Eh oui, c'est le hasard mais il se trouve que cette église est celle que je fréquente le dimanche depuis le motu proprio du 7 juillet 2007 car je suis un adepte de la messe catholique traditionnelle latine et grégorienne selon le missel latin de saint Pie V, messe que cette église des Cordeliers propose chaque dimanche à 10 h 30. Or il se trouvait que j'avais appris la veille, dimanche 15 avril donc, à la sortie de la messe, que l'association Notre-Dame des Cordeliers organisait hier, dimanche 22 avril, un grand pique-nique tiré du sac, juste après la messe dans les jardins de l'ancien presbytère.

J'ai donc proposé à mes confrères de venir nombreux. Y compris s'ils sont francs-maçons et/ou s'ils ne parlent pas couramment le latin...

Toujours dans la provoc, cher JCG ! Que voulez-vous, on ne se refait pas ! Et ce ne sont pas huit mois d'abstinence politique à Laval qui m'auront fait changer d'attitude... Comme on ne peut quasiment plus rien dire sans se faire taper sur les doigts par les censeurs politiquement correct, alors, amusons-nous !

A ce sujet, j'ai cru comprendre que vous ne seriez pas contre vous «amuser» de nouveau en 2020 lors des municipales... Radio Mayenne nous a appris que vous seriez peut-être candidat. Peut-être. Car je ne vois aucun Lavallois susceptible de me concurrencer côté droit. Mais de tout cela nous reparlerons très prochainement...

Avec plaisir, cher JCG. Et réciproquement, cher Bois-Renard.

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