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L'Express, les départementales, le CC du 23 mars

Alors JC Gruau, j’ai lu le numéro spécial de L’Express sur Laval dans lequel vous êtes qualifié de « trublion ». Figurez-vous que j’ai pris ce surnom – déjà employé par un journaliste de FR3 l’an passé - comme un compliment et trouvé le dossier consacré au nouveau maire de Laval plutôt intéressant malgré le fait que son auteur - Julien Bordier - ne réponde absolument pas à la question figurant sur la couverture : « Zocchetto est-il à la hauteur ? » Où ça ? A la mairie ? A l’Agglo ? Quand il prépare ses galettes ? Avec sa femme ? Julien, si vous me lisez, éclairez ma lanterne !

Une autre remarque ? Bien qu’obsédé par les liens unissant les différents hommes politiques locaux entre eux, l’auteur, qui m’a interrogé au café du Pont-Neuf, a oublié de mentionner que Gisèle Chauveau était la femme d’un des associés du cabinet Richefou & Zocchetto, et que la « pacsée » de Jean-Christophe Boyer, Rachel Méhaignerie, était la cousine de Guillaume Garot…

Le monde est petit, à Laval, dites donc. Cela avait l’air de surprendre notre ami Julien tout comme il n’en revenait pas de savoir que le président du conseil général et le sénateur-maire-président de Laval Agglo étaient ensemble… dans la vie professionnelle. Cette association semblait quelque peu le gêner et la plupart de ses questions portaient sur ce sujet, ce que je peux comprendre : exercer le métier d’avocat d’affaires est peu compatible avec celui de décideur politique. Disons que c'est limite-limite... J’avais d’ailleurs soulevé plusieurs fois ce point sensible durant la campagne des municipales. Mais nos deux dirigeants suprêmes sont suffisamment intelligents, suffisamment rusés, suffisamment aguerris pour savoir se tenir et, avouons-le, ils s’en sortent plutôt bien pour le moment.

Pensez-vous que « Papa Zoc » soit sous la tutelle d’Olivier Richefou comme il est plus ou moins dit dans l’article ? Non, je laisse ce genre d’argument aux deux autres associés qui, eux, vivent exclusivement de la politique à Laval et à Paris, MM. Garot & Boyer. Je pense que le partage des rôles est clairement défini entre nos deux avocats aux gros revenus, deux ambitieux qui, heureusement pour nous, sont plutôt compétents en matière de finances publiques il faut le dire, et qui sont chacun leur propre patron dans leurs collectivités respectives. 

L’article vous concernant vous a-t-il plu ? Disons qu’il ne m’a pas déplu même si le journaliste insiste un peu trop sur « l’aspect spectacle » de mes interventions en conseil (le « Gruau show ») et, partant, laisse de côté les nombreuses propositions que je fais régulièrement depuis mon élection. Je ne peux nier par ailleurs que le théâtre de boulevard a longtemps été ma grande, mon unique passion professionnelle jusqu'à la fin des années 90, époque où j'ai clairement senti qu'il n'était plus possible d’écrire ce que je voulais. Ce ne sont pas les sujets qui manquent - ah, ça, non !- mais la liberté d'expression, la liberté de se moquer de certaines populations, certains groupes, certaines coutumes. Je ne pense pas avoir besoin de vous faire un dessin... Nous sommes entrés dans un monde étouffant au possible… Un monde qui a perdu sa joie de vivre et sa gaieté.

Vous n’aimez pas notre époque ? Non. Je la trouve laide, sotte, pompeuse, dure, froide, technologique, inculte, triste… Et que dire de toutes ces mises aux normes stupides pondues, sous le poids des lobbies, par des énarques interchangeables et méprisants, des gens qui ont fait de longues études supérieures afin de pouvoir passer leur temps et leur carrière à emmerder leurs concitoyens en se sachant intouchables ! Et que dire aussi de tous ces délateurs, qu’on a vu à l’œuvre pendant la campagne des départementales pour « traquer » les candidats du FN qui ne sont pas dans les clous de la morale des bobos au pouvoir ! Ces gens du site "L’Entente", par exemple, qui s’érigent en donneurs de leçons alors qu’on ignore tout de leurs goûts, personnalités, idées, qualités morales et professionnelles ! En fait, hormis les avantages que la médecine nous a apportés jusqu’alors (mais jusqu’à quand ?), je ne trouve à l’époque actuelle aucun avantage, aucun ! Et que dire également du changement de peuple, qui m’horripile au plus haut point ! De tous ces gens dans le métro, qui se promènent en survêtement avec des regards haineux à la Manuel Valls, qui parlent mal, crachent à tout bout de champ, etc. Oui, je le confesse, j’aurais cent fois préféré vivre à la fin du XIXème et au début du XXème siècles au temps des Feydeau, Guitry, Jules Renard, Alphonse Allais et tous les autres fins esprits qui savaient vivre ! Ou même pendant les années 20 et 30 du siècle précédent. J’aurais alors gagné Paris pour tenter de m'y faire une place au soleil sur les grands boulevards en écrivant des pièces et des livres gais (avec un i !)

Idem pour la politique ? Bien sûr ! Les hommes politiques connus de ces époques étaient des orateurs cultivés qui n’avaient pas peur d’appeler un chat un chat et d'affronter leurs ennemis quitte à leur demander réparation sur le pré… Ils avaient des rudiments de latin, de grec, connaissaient les grandes dates de l’histoire de France sur le bout des doigts, maniaient avec aisance l’imparfait du subjonctif et étaient tous de culture catholique (même si certains détestaient les curés et mangeaient gras tous les vendredis !). Même les francs-macs avaient de l’esprit ! Tout le contraire de la médiocrité actuelle encouragée par les idéologues de l’Education nationale… Quand je pense à Léon Daudet, qui fut le seul député royaliste à la chambre, aux saillies de Clemenceau, à la richesse littéraire du journal L’Action française qui paraissait tous les jours et que lisaient tous les esprits cultivés à quelque bord qu'ils appartinssent… Regardez nos journaux gratuits de 2015 ! La médiocrité du style, l’absence d’humour, la platitude des informations toutes politiquement correctes (Angelina et ses tatouages, l’obligation d'acheter un détecteur de fumée, Nabilla qui poignarde son chéri…)

Et que dire de la médiocrité d’un Hollande, d’un Garot, d’un Valls ! Un mot, un seul, très bref : Pouah ! Et il a fallu que je naisse en 1963, en plein début de concile, quand la société de consommation lançait l’obsolescence économique… Bon sang, quelle déveine !

Enfin, tout n’était pas mauvais quand même dans votre prime jeunesse ? Non, bien sûr ! Mais je tiens à signaler que la plus grande chance à laquelle j’eus droit, outre d’avoir des parents qui nous aimaient avant de s’aimer eux-mêmes, fut de naître en Mayenne, petit département alors rural où la vie s’écoulait plus lentement qu’ailleurs. Nous étions « très en retard » par rapport à d’autres régions, je m’en suis rendu compte quand j’ai débarqué à Paris pour y faire des études… Ici, en Mayenne, tout fonctionnait au ralenti ; on se satisfaisait d’ailleurs d’un rien et, surtout, nous n’étions pas « enchaînés » à des téléphones portables, nous pouvions fumer partout sans choquer personne, rouler sans ceinture... Nous n’étions pas condamnés à vivre vite, à privilégier l’immédiateté… L’ordinateur n’avait pas tué de nombreux emplois qui permettaient à des braves gens d’avoir une situation à défaut d'avoir une belle position sociale ! Nos sœurs, cousines, petites amies n’étaient pas complexées après avoir vu, dans les pages des magazines féminins, des mannequins anorexiques sélectionnées par des homosexuels pour présenter des vêtements que personne ne peut s’offrir. En gros, les gens étaient eux-mêmes et on ne les jugeait pas sur leur réussite sociale. On les appréciait pour ce qu’ils étaient et je n’ai pas le souvenir d’avoir connu des gens qui étaient tout seuls dans la vie et étaient assurés de n’avoir personne le jour de leur enterrement !

Bah, aujourd’hui, avec un type comme Hollande en haut du cocotier, la réussite sociale en a pris un sérieux coup ! Ah, ça c’est sûr qu’on n’a pas envie de servir ce personnage de série Z qui rend visite à sa dernière « poule » en scooter avec un déguisement de marchand de pizzas-servies-dans-des-cartons ! Et qui n’est pas fichu de changer de costard ! Je crois que chez lui, c’est ce qui me crispe le plus : le fait que comme Sarkozy, il ne change jamais de tenue ! Il a l’air d’un appariteur et je crois que la France mérite mieux !

Reste le rire, disait votre cher Philippe Muray. Oui, enfin, je mets au défi quiconque veut écrire une pièce drôle aujourd’hui de trouver des comédiens et un directeur de théâtre assez couillus pour jouer et accepter tel ou tel sujet politiquement incorrect. D'ailleurs, chaque fois que des gens me conseillent d'écrire des sketchs après m’avoir entendu m'exprimer cinq minutes sur tel ou tel sujet qui fâche, je constate qu'ils sont d’accord, une fois mes propos analysés, pour reconnaître que la censure actuelle m’empêcherait de parler deux minutes complètes en roue libre… La preuve de ce que j’avance ? Je ne peux pas vous donner le moindre exemple… sauf à risquer de me retrouver devant les tribunaux ! Je vois déjà où peut mener une simple observation comme « l’africanisation de Laval » dans une campagne électorale ayant pour dessein d’organiser le Laval de demain…    

Revenons, JC Gruau, sur les élections départementales auxquelles vous avez participé jusqu’à dimanche dernier comme candidat titulaire sur le canton de Laval 3… Hormis la chaleur humaine dégagée une fois de plus par les membres du FN53 et les excellentes relations tissées avec mon « binôme » Rachel Avril, je garderai un piètre souvenir de ces élections-là. Et ce pour une raison que les journalistes ont insuffisamment développée à mes yeux : nous ignorions tout des attributions du mandat convoité ! Il se trouve que, contrairement à Monsieur le comte de "Chambooord",  j’exècre avoir à m’exprimer sur des sujets qui relèvent du mystère le plus opaque…  

De fait, à quelques jours du second tour, ces attributions ne sont toujours pas dévoilées...Non, et je trouve cela scandaleux (oui, je me répète). Et d’autant plus scandaleux que les socialos ne cessent de vanter la République chaque fois qu’ils ouvrent la bouche. Foutaises que tout cela ! En fait, la seule chose qui les intéresse c’est de conserver leurs prébendes, leurs avantages, leur situation sociale. Et, bien sûr, de taper sur le danger « F-Haine » avec, comme animateur, un sinistre Espagnol naturalisé Français l’année de ses vingt ans, un grand haineux devant l’Eternel qui n’a jamais fait rien d’autre que de pipoter dans les milieux de la politique politicienne : Manuel Valls alias – d’après l’excellente expression de la journaliste Gabrielle Cluzel « Torquemanuel » !

Le pire dans tout cela est que chez nous, à Laval, on peut affirmer que ce comportement lamentable a réussi aux socialistes que les Lavallois ont pourtant chassés de la mairie il y a pile un an… Eh oui ! Le prince du Flou, l’Empereur du Vide, le roi du Pipo,  j’ai cité le comte de « Chambooord », Guillaume Garot, sera vraisemblablement élu dimanche prochain. Car il a obtenu plus de 40% des exprimés… Alors que nous n’avons récolté que 17,54% !

Oui mais sur un canton qui a été spécialement taillé à sa mesure afin de priver le FN d’un possible second tour…  Oui, les socialistes se sont dit qu’il fallait absolument couper Saint-Nicolas en deux, ce qu’ils ont fait… 

Résultat : Garot changera très prochainement de crèmerie. Oui, dès la semaine prochaine, il ira débiter ses fadaises, donner ses leçons de morale à trois sous et lâcher ses bons gros poncifs rue Mazagran, au conseil départemental, au lieu de le faire place du Onze-Novembre ! Le tout avec des émoluments – une fois de plus - scandaleusement élevés par rapport au travail effectué… Et allez hop ! Plus de 1 500 € de plus par mois pour Monsieur le comte, 1 500 ! (Ou quelque chose d’approchant !)  

Vous ne croyez pas aux chances de Gwendoline Galou ? Non. Car à défaut de manquer de charme et d’élégance, cette conseillère municipale manque, entre autres, de « politicianisme » pour battre le comte de « Chambooord » !

Il est vrai – et c’est tout à son honneur- qu’elle a un métier, des enfants, une vie personnelle en dehors de la politique… Oui mais je n’en parlerai pas plus longuement car nos relations se limitent à des « bonjour, au revoir » très froids quand nous nous croisons à la sortie de certains conseils. Je crois même savoir que cette « zocchetienne absolue » abhorre le FN et, d’une manière générale, toutes les idées patriotiques, nationales et conservatrices qui, pourtant, sont les seules à pouvoir améliorer la situation de notre pays…

En fait, Gwendo et Garot, c’est bonnet rose et rose bonnet ! Oui, surtout sur les sujets de société (comme le métissage, l’ouverture des frontières, la fascination pour les cultures étrangères, le mariage des homos…). En clair, elle est tout sauf de droite. Rien ne la différencie de son adversaire ! Par les choix politiques qu’elle a faits jusqu’à présent on peut écrire sur elle (et sur Garot) ce que Pierre Cassen a écrit ce 25 mars sur Valls dans l’excellent site Boulevard Voltaire : « Depuis qu’[elle] milite, [elle] a soutenu une immigration massive sans intégration, l’islamisation accélérée de notre pays, la mise sous tutelle de la France par l’Union européenne. »

Il est évident que les idées politiques de Gwendo ne peuvent l’aider à combattre Monsieur le comte de Chambooord, lequel, il est vrai, est devenu, en quinze ans, un vrai pro de la politique politicienne… Vous avez tout-à-fait raison et une preuve éclatante nous en a été donnée avant-hier soir, lundi 23 mars, au conseil communautaire où, profitant de l’absence de Gwendoline justement, Monsieur le comte a utilisé une délibération relative à la lecture publique pour évoquer « son » canton de Laval 3 en soulignant l’air de rien l’inquiétude du personnel de la bibliothèque des Pommeraies et de l’école Badintertout en sachant que son intervention serait reprise dans l’article du Ouest-France du lendemain… Ce qui fut le cas, effectivement, alors que ses propos étaient carrément hors sujet…

Tout comme les vôtres du reste concernant le nom de Badinter… Disons que quand j’ai entendu Garot évoquer la nécessité de « donner du temps » à une bibliothèque pour qu’elle puisse trouver ses marques, ses lecteurs, son rythme de croisière et tout le toutim, je n’ai pas résisté au plaisir de lui rétorquer que, personnellement, je trouvais qu’il « fallait du temps » avant de choisir le nom d’une école…

Vous pensiez à Badinter, un de ces personnages encensés par le Pouvoir et que vous ne prisez guère… Je crois en effet que la réputation de ce très grand bourgeois de la gauche caviar, grand défenseur du « libertin » DSK lors de l’affaire dite du Sofitel, est surdimensionnée. Je pense aussi que les lois qu’il a pondues quand il était garde des Sceaux sous Mitterrand ont – hélas - permis de laisser – ou de remettre - en liberté des assassins, des violeurs et autres racailles fort dangereuses qui auraient pleinement mérité soit de perdre la tête soit de rester sous les verrous ! C’est peu dire que je ne suis pas membre de son fan club et que je regrette que son nom – et celui de sa milliardaire de femme née Bleustein-Blanchet  – soit gravé sur la façade d’une école de « Laval 3 ».

Je vous soupçonne également d’avoir fait cette remarque à cause de votre voisine d’un soir, Gisèle Chauveau… Exact ! Je me souviens que du temps où cette bobo « gauche Dinard » en pinçait pour François d’Aubert et était membre de son équipe municipale, elle m’avait confié, lors de son interview pour ma rubrique « Les élus au charbon », avoir une admiration illimitée pour saint Bob, enfin, pour Robert Badinter… Une admiration, soit dit en passant, que doit également partager Gwendoline Galou…

Revenons au conseil d’hier soir et à votre première intervention relative à la « mutualisation », un grand thème infiniment ennuyeux (pour rester poli). Après avoir rappelé qu’on ne pouvait qu’être favorable à cette mutualisation des services de Laval Agglomération et des communes concernées par la communauté de communes, j’ai suggéré au Président de faire des travaux pratiques…

Lesquels ? Mutualiser les vice-présidences de Laval Agglomération afin de les faire passer de 14 à 7 ! Ainsi, ai-je ajouté, vous ferez, Monsieur le Président, des économies importantes qui permettront, conformément aux objectifs décrits en page 22 de votre projet de schéma, de « supprimer des doublons » et de « clarifier les responsabilités » d’élus qui, je le redis ici avec force, sont beaucoup trop payés eu égard au travail fourni et, surtout, aux difficultés financières qui caractérisent la situation de nombreux Mayennais de l’agglomération.

Mais n’est-ce pas trop difficile à installer sans risquer de se mettre à dos tous les vice-présidents ? C’est pourquoi, conscient de la difficulté de choisir entre Yannick, Samia, Alain, Marcel, Xavier et les autres, j’ai recommandé à « Papa Zoc » de mettre en place des vice-présidences tournantes susceptibles de satisfaire et le tiroir-caisse et l’amour propre de nos éminences de l’Agglo.

J’ai apprécié votre chute qui nous a permis de retrouver le Grand Pascal. Oui, si ce cher Blaise avouait « ne croire que les histoires dont les témoins se font égorger », moi je ne crois qu’aux hommes politiques prêts à montrer l’exemple en se privant, par exemple, de sommes dont ils n‘ont pas besoin pour vivre… Et de conclure mon intervention par ces mots, que je vous demande de garder en mémoire : « De toutes façons, comme je vous l’ai déjà dit plusieurs fois, vous serez obligés de vous serrer tôt ou tard la ceinture alors, autant commencer dès maintenant… »

Une fois de plus, les élus sont restés de glace devant cette demande… Oui, à mon grand regret. Personne n’est prêt à se serrer un tantinet la ceinture ! Alors que nous pourrions régler tant de nos problèmes simplement en baissant les émoluments des élus. La politique doit redevenir un service et non un moyen de vivre confortablement. Je suis persuadé que moins payés, les élus seraient plus efficaces, moins bavards, moins prétentieux. Ils iraient à l’essentiel et auraient le courage de défendre les idées pour lesquelles ils ont été élus. Alors qu’une fois rémunérés comme ils le sont, ils ne sont plus en position de régler les problèmes…

Vous pensez qu’il faudra que le peuple leur fasse entendre raison dans ce domaine ? Ce n’est pas impossible. L’avenir le dira…

Revenons aux départementales… lavalloises où les socialistes ont bien résisté à la grande vague de « zocchettisme » qui a soufflé en mars dernier… Bien résisté, c’est le moins qu’on puisse dire ! car, malgré la désastreuse politique menée par Hollande et ses sbires dans tous les domaines, un nombre important de Lavallois ont choisi de mener au moins au second tour les trois binômes socialisants composés de Boyer-Touchard, Garot-Germerie et Chauveau-Gourvil. En clair, Laval, avec ou sans « Papa Zoc » aux commandes depuis un an, est toujours une ville rose… Avec des milliers d’électeurs qui n’ont toujours pas compris à quel point les politiques menées par l’UMPS conduisent la France au suicide !

Mais que leur faut-il donc pour qu’ils comprennent que, si rien ne change rapidement, nous serons bientôt des étrangers dans notre propre pays ? J’avoue être sidéré par le comportement irresponsable d'une grande partie de l’électorat ! Quand on pense que Laval est aussi une terre de chouannerie ! Jean Cottereau réveille-toi, tes descendants sont devenus fous !   

Je crois savoir que votre défaite ne vous a pas surpris. Non, je savais, pour les raisons évoquées au début de notre entretien, que Rachel et moi-même n’avions aucune chance de franchir le premier tour. Aucune. Certains proches ne cessaient de me dire qu’il y aurait des « surprises », que « les électeurs allaient se lâcher », etc.  mais je n’y croyais aucunement. Néanmoins, notre score peut être considéré comme honorable : 17,54%. Et nous sommes loin devant le Front de Gauche et les fans du Goulag qui ont collé tant et tant d’affiches pendant cette campagne… A se demander si le collage tous azimuts n’est pas contre-productif…

Quand je pense que les trois binômes de socialos pourraient être tous les trois battus si l’UMP-UDI et le FN faisaient alliance… C’est vrai, mais les partis de l’UMP et de l’UDI sont beaucoup plus proches du PS que d’un FN qu’ils continuent de diaboliser de manière grotesque bien qu’il soit devenu très « light » par rapport à ce qu’il fut longtemps, Jean-Marie regnante.   

Si j’ai bien compris, dimanche soir, le secrétaire départemental du FN53 Bruno de La Morinière n’a donné aucune consigne de vote. Oui, et il a eu grandement raison car le temps est loin où les partis pouvaient conseiller à leurs électeurs orphelins de choisir tel ou tel candidat en ayant quelques chances d’être suivis. Aujourd’hui, chacun fait ce qu’il juge bon de faire, surtout dans le secret de l’isoloir. Nous ne sommes pas propriétaires de nos voix, comme on dit.  

Vous pensez que des électeurs qui se sont portés sur le FN pourraient choisir des binômes de la droite molle ? Je ne le pense pas, j’en suis certain. Mais une question demeure, qui taraude peut-être les candidats de cette mouvance toujours en piste à "Laval 1" et "Laval 2" : combien de voix « frontistes » vont-elles se tourner vers ces deux binômes ? Concernant "Laval 1", je me permets de dire que le désamour à l'égard de Boyer est très fort – viscéral même - chez nombre de nos électeurs…

Il faut dire qu’éliminer Boyer n’est pas un petit plaisir… Ah ça, non ! On peut même dire que cela relèverait de l’orgasme chez certains ! Même son de cloche pour Gisèle Chauveau dont la trahison de 2008 – passage de la droite vers la gauche après avoir bénéficié de toutes ses indemnités d’élue municipale pendant sept ans - est encore dans nombre de mémoires. Personnellement, si Chauveau et Boyer sont privés de conseil départemental et, partant, d’une grosse somme d’argent qui va tomber tous les mois pendant six ans, j’aurai, dimanche soir, un petit sourire de vainqueur…

Un dernier mot ? Je tiens à saluer et féliciter tous les candidats du FN 53 qui se sont présentés courageusement dimanche dernier et, tout particulièrement, ceux qui sont encore en lice. Je croise les doigts pour eux avant d’aller boîter pour l’un de ces binômes demain soir…

Vous félicitez aussi ceux qui ont « dérapé » ? Etant moi-même, si j’en crois les « merdias » anti-FN, un « dérapeur » impénitent (ce qui reste à prouver), je me vois mal critiquer des collègues récemment attaqués par des petits dénonciateurs qui nous donnent une idée assez précise de ce que fut la période de l’épuration… J’ai lu, comme tout le monde, les différentes attaques destinées à salir nombre de candidats FN qui, dans certains cas, vont devoir porter toute leur vie une mauvaise « e-réputation », à savoir une mauvaise image sur la Toile car les attaques de ce genre sont indélébiles. Ayant été pris en grippe par une bande de Parisiens l'année dernière lors des municipales, je sais de quoi il est question... 

Cela dit, les résultats de certains n’ont pas souffert de ces campagnes assez minables. Nullement ! La preuve nous en a été donnée par les excellents résultats du candidat de Bonchamp-les-Laval dont quelques vieilles blagues de potache datant de Mathusalem auraient dû, je vous l’accorde, rester à jamais dans un album photo fermé au grand public. 

Il faut bien que jeunesse se passe, disait-on naguère. Oui, mais ce n’est pas l’opinion de nos censeurs socialos qui, se considérant d’emblée comme des parangons de Vertu républicaine, se permettent de vouer aux gémonies quiconque a tendance à se laisser aller sur les réseaux dits sociaux avec, parfois, c’est vrai, des blagues ne relevant pas du meilleur goût… Concernant ce sujet, je recommande le numéro que l'hebdomadaire Minute a publié ce jour, mercredi 25 mars, dans lequel, en page 5 (je vous dis tout !), plusieurs "dérapeurs" sont « jugés » à l’aune de leurs résultats de dimanche dernier. C’est très intéressant à lire et pour le moins surprenant car les scores de nombreux bannis de la Toile sont tout-à-fait remarquables… Et bien supérieurs à des élus n'ayant jamais dit un mot plus haut que l'autre ! Maintenant, à partir de quand dérape-t-on ? La question est ouverte…

Sur cette bonne parole, on se revoit, si vous le voulez bien, la semaine prochaine. Quelques jours après le prochain conseil municipal de Laval qui, avis aux amateurs, se tiendra...  Le lundi 30 mars, à 19 heures. 

Un dernier mot ? Oui, venez nombreux !

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