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classe-matrisienneLes événements ayant eu lieu en 2001 à Laval furent légion, en voici quelques-uns : victoire nette et sans bavure de Sénert aux municipales du mois de mars, venue de la présidente du Parlement européen Nicole Fontaine, démolition des barres T5 de Saint-Nicolas, apparition d’une première classe maîtrisienne (photo), Saint-Vénérand retrouve ses deux superbes verrières, Charles Aznavour chante pour la dernière fois à la salle polyvalente, baisse des taux d'imposition municipaux (ou, c'était le bon temps !), lancement de Tremplin Jeunes, 3e biennale d’art naïf, grande fête des associations à l'occasion du centenaire de la fameuse Loi de 1901, rénovation de la rue de La Remontée, ouverture de la Médiapole, exposition d'une soixantaine de toiles signées Miro…

Le papier cul (Goût de la farce)

90px-Toiletpaper19En page Passion du n°59, j'attire l'attention des lecteurs sur le mayennais Christophe Troudeval qui a décidé d’offrir à ses contemporains la possibilité de se cultiver là où le roi va seul ! Grâce à Lutin Malin Cul’ turellement vôtre, une marque déposée de rouleaux de papier toilette double épaisseur (100% ouate de pure cellulose) sur lesquels sont imprimés des milliers d’informations relevant de la cul’ture générale… Pour enrichir l’article je glisse quatre brèves tirées d’un livre savoureux : Où sont les toilettes ? (Ramsay).

Nicole Fontaine (People)

nicole-fontainePour saluer l’arrivée de l’euro dans nos porte-monnaie (quel pied ! Super ! On s'éclate !), le Comité Départemental présidé par Arthémis Poncifs avait invité deux personnalités ayant beaucoup œuvré en faveur de la monnaie unique : l’ancien ministre des finances d’Allemagne, Théo Waigel, et la présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine. Tout ce petit monde est passé à la mairie le 7 décembre et, comme toujours quand il s’agit de monnaie européenne, ce fut sinistre… Quant à la présidente du Parlement européen...

La suite dans le livre... 

L'Affaire Lefèvre (Réaction)

lefvreDans les numéros d’octobre, novembre et décembre 2000, j’ai évoqué un Mayennais qui aurait pu tenir la vedette de la fête du livre des 21 et 22 octobre, Frédéric Lefèvre (1889-1949). Romancier, essayiste, éditeur et rédacteur en chef des Nouvelles littéraires, ce fin lecteur eut la chance inouïe, pour nourrir son célèbre feuilleton littéraire Une heure avec, d’interroger – excusez du peu ! -  les meilleurs écrivains de la première moitié du XXe siècle…  Pour trois raisons, je décidai de lui consacrer trois C’était Laval

Primo : le 8 juillet 2000, il avait donné son nom à une allée du Pré-Touffu pour la plus grande joie de la présidente de l’association des Amis de Frédéric Lefèvre, Colette Grenue ; deuzio : en 1996 le lavallois Aglaé avait édité trois gros volumes réunissant les meilleurs entretiens de Frédéric avec des auteurs aussi prestigieux que Barrès, Cocteau, Bernanos, Montherlant, Colette, Gide, Mauriac… Tertio, fou de littérature, je voulais faire partager cette passion à mes lecteurs…

Ce qui veut dire que, pour choisir mes auteurs et rendre l’article le plus intéressant possible, je dus lire les trois ouvrages (souffrant alors d'une pneumopathie, ce fut une excellente occasion de garder la chambre). Ensuite je dus trouver dans les propos que les auteurs tenaient à Lefèvre, de quoi toucher les lecteurs de la fin 2000. Ce qui n’a rien d’évident à la lecture de certaines pages qui datent des années vingt. Bref, ce travail m’a demandé de nombreuses heures de lecture et d’écriture…

Mais les réactions négatives - une pétition de 120 noms - furent à la hauteur du travail accompli...

La suite, dans le livre…

En français, please ! (Perso)

marche.noel

 

A la fin du siècle précédent, de plus en plus de boutiques se sont mises à porter des noms sans queue ni tête, à consonance anglo-saxonne. Chaque mois ou presque, je devais demander à leurs patrons respectifs l’orthographe de Water For CarTiff'CisoLove My Moto, Scotchy'Scotcha

Hormis Estelle Bobo (Journal intime)

mairie-bleueLe numéro de mars-avril ne fut pas le meilleur Laval Infos de la série mais le plus agréable à rédiger car celui de la victoire de François de Sénert à sa propre réélection avec, en couverture, un gros titre qui me fit chaud au coeur trois semaines durant : 56,9% ! Le choix des Lavallois plaqué sur le visage ému et souriant du vainqueur.

D'autres visages souriants remplirent les premières pages du magazine : ceux des « nouveaux élus » qui, parfois, étaient des anciens ! Je dois avouer que, côté "p'tits nouveaux", ceux de la majorité, dans l'ensemble, me convenaient. A une exception près, Estelle Bobo, une M’as-tu-vu de compétition que j’avais une fois entendue lors d'un dîner chez des « amis communs » critiquer vertement Sénert, bien avant 2001.

Aujourd’hui qu’elle a « changé » de camp – elle a lâché Sénert un mois avant les municipales de mars 2008 (pour toucher ses indemnités jusqu’au bout ?) – j’entends des gens dits de « droite » affirmer qu’elle a trahi l'ancien maire de Laval. Que nenni ! La Bobo a toujours été de gauche, côté Dinard.... C’est surtout une chienne de garde avec des dents qui arrachent n'importe quel plancher… Personnellement, je ne lui en veux pas d’avoir rejoint Falot, qu’elle flatte à qui mieux mieux pour le quitter quand sa cote aura chuté (elle a le temps, cette fois !) J’en « veux » plutôt à Sénert, à Spaghetto surtout qui l’a amenée sur la liste en 2001 parce qu'il fallait à tout prix recruter des nénettes de la société civile et que la droite, dans ce domaine, manque toujours de candidates !

Sachant alors que Falot n’avait aucune chance, Estelle a rejoint le cheval de tête. Une chose est sûre – et je ne manque pas de témoins ! – je fus le premier à dire haut et fort et dès 2001 qu’elle irait chez Guillaumette quand les carottes "sénériennes" seraient cuites… Ah, si avoir eu raison avant les autres rendait riche, on m'appelerait - et depuis longtemps - Crésus ou Mister Google ! Mais revenons aux nombreux élus avec lesquels j'appréciais d'avoir à travailler dans les six ans à venir (sept en fait, mais on l'ignorait en 2001).

Outre Bernardine de Beaufort, ma conseillère municipale préférée, il y avait les très dynamiques Louis Toutaibon, Bruce Kimono, Fanny Virago et Fabienne Desfringues. Enfin, pour le plaisir des yeux (j’ignorais tout de leurs talents divers et variés à l'époque), je me réjouissais à l’idée de devoir interviewer Scarlett Bailbrune, Cunégonde Taguer et Dorine Lavanant… (Oui, c’est de la discrimination au physique et Pudibonde de la Parité va m'en vouloir à mort mais j’assume !)

Autre conseillère que j’étais ravi de retrouver, Jocelyne Faral. Certes, cette ancienne élue n’a jamais eu mes idées sur un tas de sujets mais j'appréciais son dynamisme et sa personnalité, qu’une situation sentimentale pour le moins en dent de scie fragilisait un jour sur deux… Je lui servais alors de "coach" (comme on dit maintenant), m’échinant à lui redonner confiance quand elle en avait besoin et à la soutenir quand elle était (trop) critiquée… Il est vrai que je n'avais guère le choix : c’était ma patronne, la responsable du Laval Infos

La suite, dans le livre…

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