Le rock et son histoire (C'était Laval)
En février et avril 1997, sur deux double pages, j’ai souhaité raconter l’histoire du rock lavallois, avec l’aide précieuse du responsable du centre Créazic (tel était son nom à l'époque), Cédric Le Passionné. Ma première partie va des Shouters au Blue Valentine et la seconde, des Why Ted au prochain Tremplin Rock du 16 mai 1997. Ces deux parties furent très lues par des vieilles gloires qui saisirent parfois l'occasion de se revoir pour échanger de bons souvenirs. En 2010, le Collège départemental décida de faire la même chose mais en plus grand, avec un livre, des conférences, un concert…
La suite, dans le livre…
Basso-Polizio (Le Goût de la farce)
Lors de la première mandature, j’eus l’occasion de vanter et de faire connaître le dynamisme du directeur du collège de Basse-Police, Louis Toutaibon, qui ne savait pas quoi inventer chaque semaine pour faire croître son établissement. Grand lecteur de Laval Infos, et ancien journaliste (West Plan Plan, personne n’est parfait !), il m’informa un jour de la venue de professeurs italiens dans son bahut... Emporté par mon élan, je le présentai alors ainsi : Luigi Toutestboni, director di collegio Bassi-Polizio di Macaroni…
Ce genre de niaiserie m'amusait beaucoup...
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Oui à la méthode syllabique (Perso)
En 1997, le musée "vivant" de l’école publique a présenté E comme élémentaire, une exposition retraçant l’histoire de l’apprentissage de la lecture en France de 1871 à nos jours. Sorties de leurs placards pour la circonstance, 60 méthodes permettent à chacun d’entre nous de retrouver ses plus anciens souvenirs de lecture, ceux du cours complémentaire. Par les valeurs qu’elles souhaitaient transmettre aux petits écoliers et les scènes de vie qu’elles décrivaient, ces méthodes ont aussi un autre intérêt : elles reflètent les différentes époques de notre histoire républicaine.
En introduction, j’insiste pour dire que l’objectif de cette exposition n’est pas de relancer le débat qui oppose les partisans de telle ou telle méthode (les enquêtes sur la progression de l’illettrisme dans la France d’aujourd’hui s’en chargent !) mais de présenter des manuels qui ont permis à cinq ou six générations de Français d’apprendre à s’exprimer en combinant (miracle de la lecture) les 26 lettres de l’alphabet et les 12 signes de ponctuation de la langue française...
Mais les anciens profs maîtres d'oeuvre de l'exposition ont beau apprécier la méthode syllabique, ils souhaitent mordicus qu'elle reste au Musée ! J'eus vingt fois l'occasion de m'apercevoir de leur blocage concernant celle qui, d'après moi, pourrait pourtant éviter à nombre de jeunes Français de devenir des incultes aigris et agressifs...
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La restauration scolaire (Réactions)
Dans le numéro de janvier, je rédige un dossier sur la restauration scolaire, Vos enfants bien nourris. Entre autres vérités, je rappelle que certains mets plaisent davantage que d’autres (les féculents sont plus populaires que les épinards, les pâtes que les choux de Bruxelles, etc. ). J’ajoute que, dans ce domaine, les parents ont aussi un rôle à jouer, important.
" S’ils nourrissent leurs rejetons uniquement avec des frites et des hamburgers, forcément, quand le "petit roi" tombe sur un plat qu’il n’a jamais vu dans l’assiette familiale, il a tendance à se braquer et à pousser d’insupportables "J’en veux pas ! C’est pas bon ! " Et, en fin de journée, retour chez lui, la cuisine (centrale) en prendra pour son grade : " La cantine, c’est pas bon ! " Classique. Conseil aux parents qui, pour une raison x ou y ont tendance à faire du mono-plat pour leur (s) enfant (s) : variez les menus ! " Bien que d'une grande banalité, ces lignes choquèrent plusieurs mamans, qui me le firent savoir avec un argument fort contestable : " Mais de quoi se mêle ce journaliste municipal !"
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Des aveugles heureux (Politiquement incorrect)
Concernant les aveugles, le politiquement correct exige qu’on parle de non-voyant ou de mal-voyant (ce qui peut exister, soit dit en passant). Employer le mot aveugle est du plus mauvais goût car jugé par trop humiliant, d’un autre âge. Autre vérité PC : un aveugle est forcément l’homme le plus malheureux de la planète. Il a une langue, des oreilles, des mains et des jambes. Il a aussi souvent une femme et des enfants. Mais on ne saurait envisager sa vie d’aveugle sous un autre angle que celui du malheur absolu….
Dans le numéro de novembre 1997 (22), je suis amené à évoquer les difficultés que rencontrent les aveugles et autres « mal-voyants » pour vivre dans la cité. Pour la forme, je demande à mes deux interlocuteurs si je peux écrire qu’ils sont aveugles. « Et que voulez-vous écrire d’autres ? » me répond le sieur Biraud, que tous les Lavallois ont au moins une fois écouté dans leur vie lors d’une célébration religieuse car il tient les grandes orgues de la basilique d’Avesnières depuis plus de trente ans…
La suite, dans le livre…