Mon maire-patron et moi (intro)
J’ai découvert François de Sénert dans l’exercice de ma profession de journaliste municipal qui me permettait de le voir dans ses oeuvres, généralement le ouiquende, quand les parlementaires sont chez eux, dans leur ville préférée, au bercail.
Pas de sectarisme !
Je tiens à signaler que, contrairement à son successeur, François de Sénert n’était pas un sectaire et n'a jamais obligé ses collaborateurs à être de son camp, de son parti, de sa mouvance.
Des colères en veux-tu en voilà !
Combien de fois Sénert a-t-il donné de lui l'image - fâcheuse ! - d'un grand gamin incapable de se maîtriser devant un tiers ? 100, 200 fois ? Il est évident que son caractère explosif, ses coups de gueule à répétition lui ont coûté moult électeurs réjouis de ne point le soutenir en mars 2008 (on se venge comme on peut !) malgré son excellent bilan !
Une confiance dans les hommes
Un fait qui caractérisait François de Sénert dans l'exercice de ses fonctions de maire, c'était la confiance qu'il accordait aux gens qu'il estimait. C'était un chef qui, une fois qu'il avait confié des responsabilités à un subordonné, laissait ce dernier les assumer totalement. Il n'était pas du genre à tout surveiller. Les treize années que j'ai passées dans son sillage peuvent en témoigner.
"Y'en a là-dedans !"
Si je devais définir François de Sénert, je dirais que c’était avant tout une formidable machine intellectuelle capable d’absorber les dossiers comme d’autres les glaces (je pense à un boulimique célèbre, Marlon Brando) ou les banalités (Guillaume Falot).