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Vive le passé (C'était Laval !)

galeries.indusLe premier C'était Laval de l'année permet aux Lavallois qui l'ignoraient (99% de la population, je pense) d'apprendre que "le pianiste des rois" et "le roi des pianistes", Franz Liszt, était venu concerter chez nous en 1846, dans la salle de l'hôtel de ville et  y avait connu un flop ! D'autres sujets suivirent, écrits avec grand plaisir : L'Hôtel de Paris - quand icelui était tenu par la famille Pillon ; l'histoire - tragique mais superbe - des martyrs de Laval guillotinés en 1794 ; le patois mayennais (pour fêter le 25e anniversaire d'un ouvrage remarquable : Parlers et traditions) ; la vie de Michel Knindick ;  la guerre de 14 (avec un titre qui dut déplaire à un syndicat professionnel que je n'ai point besoin de citer : En route pour la boucherie de 14-18…) ; la vie d'un chouan passé à la postérité, Jambe d’argent le Palais de l'Industrie et les Galeries du même nom (photo), qui l'avaient précédé place de Hercé ; enfin, le numéro de décembre me permit d'évoquer le peintre-soldat Christian Poirier dont l'une des toiles avait illustré En route pour la boucherie de 14-18...

Le patois mayennais (C'était Laval)

marcel.paillardEn mai, dans le numéro 93, à l’occasion du 25anniversaire d’un livre savoureux consacré au Patois Mayennais, j’utilise un C’était Laval pour dire tout le bien de cet ouvrage que j’ai parcouru gamin des dizaines de fois car mes parents, en bons mayennais qui se respectent, l’avaient acheté dès sa parution (pour info, 3 500 exemplaires furent écoulés dans les trois mois qui suivirent sa parution !). Cet article me permet de rencontrer l’un des auteurs de ce best-seller : Marcel Paillard (photo), qui avait succédé à Francis Robin, l'initiateur de ce beau projet qu’un cancer empêchera de mener à bien... 

Dans ces deux pages titrées Heulà k’c’é-ti eun bon livre ! j’évoque les séances de travail du cercle Jules-Ferry et le fait qu’elles se soient concentrées sur quelques mots-clés : la ferme (pas celle, grotesque, de TF1… la vraie ! celle qui a droit à notre respect éternel), les travaux, le paysan, la vie au village, les traditions… Je place trois superbes illustrations réalisées par un ancien prof de dessin du lycée Paré, le Père Bouvet, ainsi qu’un texte qui me met toujours en appétit quand je le relis : On tue le cochon 

Pour en savoir plus sur cette langue savoureuse, cliquez ici.


Michel Knindick (In Memoriam)

louis.armstrongL’ancien président-fondateur de la JCE de Laval, Michel Knindick, décroche - à titre posthume hélas ! - une plaque de rue dans le quartier de Grenoux. Après une longue rencontre avec sa veuve puis avec l’une de ses filles, je suis en mesure d’évoquer la vie de cet exceptionnel  « lanceur d’idées » qui connut le bonheur que procurent l’action et la communication partagées. Mais aussi – du 11 février 1986 au 19 janvier 2000 -  l’enfer lié à la paralysie silencieuse et sans retour. Suite à une « thrombose de la carotide »…

Ses "lignes de vie" que j'ai préféré écrire : « Elève bohème (HEC) il aime à jouer les imprésarios de jazz (il organisera un concert de Louis Armstrong !) ou les gérants de cabaret (à L’Ismalaïa, avenue Montaigne). En revanche, il manifeste peu d’intérêt pour les manuels de gestion, une discipline qui l’ennuiera toujours profondément. » 

La suite dans le livre...

Adélie (Horreur)

cimetireEn octobre, un drame sanglant jette un froid glacial dans les services : une guide-conférencière de 22 ans, Adélie T., une « collègue » de l’Office de Tourisme, des Musées et du Patrimoine, meurt sous les coups que lui a portés son petit ami. Pour illustrer les condoléances de Laval Infos, je mets une photo que Djack a prise en juin dernier au Lavoir de Moassé,  le jour où toute l’équipe de l’Office de Tourisme présentait la saison touristique 2004... 

Merci Patrick Le Lay ! (Politiquement incorrect)

coca.colaLa connerie est inoculée chaque jour à des millions de téléphages par les gros media qui ne pensent qu’à faire du pognon, du pognon, du pognon… En 2004, le patron de QQ One, Patrick Lepèse, l'a expliqué à ceux qui en doutaient... Je n'ai pas résisté au plaisir de transmettre ses propos, sous un titre qui a dû faire frémir les âmes sensibles : Quand tous les hommes seront bien niais… 

« A la base, le métier de QQ One c’est d’aider Coca Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca Cola, c’est du temps de cerveau disponible. » 

Ces propos ont été durement critiqués alors qu'on aurait dû les saluer au contraire, et remettre à leur auteur une médaille rarement distribuée : celle de la vérité clairement énoncée...

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