Le nouveau théâtre (culture)
"Il manque un théâtre à Laval !" "Une ville comme Laval se doit d'avoir un théâtre !" " Vivement qu'il y ait un théâtre à Laval !" Que n'a-t-on entendu ce refrain depuis des années et des années... qui virent l'essentiel de la programmation théâtrale se dérouler place de Hercé dans la grande salle construite il y a pile 30 ans, en 1977... Eh bien amis des arts et de la culture qui en avez marre de la "salle po" et de son petit théâtre -modulable - réjouissez-vous ! Le nouvel équipement de la rue de la Paix est techniquement achevé et ouvrira ses portes dans quelques semaines...
Pour l'avoir visité il y a quinze jours (oui, je sais les journalistes sont des privilégiés), je peux vous dire qu'il vaut le détour avec ses 4 000 m² flambant neufs qui ont permis d'y installer une scène de 360 m² avec une hauteur de 16 m pour les changements de décors ; une fosse d'orchestre pour 60 musiciens ; une salle de spectacle d'environ 600 places ; une salle d'exposition et de petit concert de 120 places ; une salle de répétition de 300 m² ; 10 loges pour les artistes, un espace bar-restauration dans l'ancienne crypte, sans compter les vestiaires, l'accueil billeterie et les endroits où, comme l'on dit, le roi va seul... (...)
Mais cessons-là nos descriptions et lançons les invitations pour les deux journées "portes ouvertes" qui se dérouleront les 16 et 23 juin prochains avec des visites musicales proposées respectivement par les écoles de musique et les chorales de l'agglomération. Quant au premier concert de qualité supérieure que le nouveau théâtre accueillera, il aura lieu le 11 septembre avec l'une des stars mondiales du chant lyrique, Barbara Hendricks...
La suite dans le livre...
Je suis allé voir Ségolène (actu)
Les deux premières phrases de cet article sont à chanter sur l'air célèbre de Syracuse : Je suis allé voir Ségolène/ Lors de son passage à Changé / C'était l'premier jour du carême / Et mille personnes avaient fait d'même...
Candidate de la rose au poing, Ségolène Royal a débarqué à Changé sur le coup de midi et quart mercredi 21 février, accompagnée de Guillaume Falot et, merci la météo, du soleil... Elle a salué les salairés de Géodis qui l'attendaient devant les Ondines puis est entrée dans la salle du même nom qu'elle a traversée - ceinturée par des vigiles et des caméras de télévision - sous les acclamations d'une foule qui, c'est la loi du genre, lui était acquise au moins à une exception près (Bibi, eh oui !) Combien de supporters ? Entre 800 et 1 000. Principalement des membres de la fonction publique, du monde associatif, de l'Education nationale (vacances de février obligent).
Alors, allez-vous me demander, comment est-elle physiquement ? A-t-elle autant de charme qu'en photo ? S'exprime-t-elle avec aisance ? Sourit-elle comme à la télé ? Eh bien, Mesdames, Messieurs, pour l'avoir vue de mes yeux vue, je peux certifier que Ségolène a été favorisée par dame Nature et qu'elle sourit comme elle respire. De plus, ayant été élevée dans une famille tradi, elle a aussi beaucoup de retenue, d'aucuns emploieront le mot classe... même si sa voix en manque singulièrement (un sacré défaut !).
Quant à son texte, ses formules, ses exemples qui font mouche auprès du fan-club, Ségo a eu le temps de les roder ! Le numéro est bien huilé ! Et n'oublions pas que la dame a derrière elle une solide expérience de la vie politique : elle préside d'une main de fer un Conseil régional qu'elle a "chipé" à Jean-Pierre (Raffarin) et fut ministre de feu Tonton à la fin des années 80 du siècle précédent. Maintenant de quoi a-t-elle parlé à Changé ?
De l'échec scolaire - mais sans évoquer les méthodes de lecture qui en sont en partie responsables. Du droit à obtenir un premier emploi dans les six mois qui suivent l'entrée sur le marché du travail - mais sans parler de la nécessaire adéquation entre les formations et les postes disponibles. De la nécessité d'éduquer les enfants - mais sans rappeler qu'elle s'était opposée il y a quelques années à un député RPR qui souhaitait que la police interpellât systématiquement les gamins en vadrouille à des heures indues. Elle a aussi parlé du scandale que représente le licenciement de milliers d'êtres humains par des entreprises qui font d'énormes bénéfices - mais sans évoquer son choix pour l'Europe libérale de Maastricht...
Bref, comme à chaque fois dans ce genre de réunion, les fans sont repartis heureux et fiers d'avoir vu en vrai leur champion(ne), et les simples curieux sans illusion sur une quelconque élévation du débat politique due à la parité.
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La maison de Simone Weil (actualité)
Le vendredi 1er juin, les Copains de l'Ancienne Cité inaugurent une plaque qu'ils ont souhaité apposer devant le 10, rue Hoche, où vécut, entre octobre 1917 et janvier 1919, l’écrivain Simone Weil car son chirurgien-militaire de papa avait été muté dans notre cité…
Cette inauguration me permet d’évoquer – dans le numéro de l'été - la brève existence de cet écrivain qui refusa toujours de publier le moindre écrit de son vivant… C’est pourquoi tous ses livres - La Condition ouvrière, La pesanteur et la Grâce, Les Cahiers... - furent édités après sa mort par ses amis, en particulier par le philosophe-fermier Gustave Thibon chez lequel, en Ardèche, cette agrégée de philo avait trouvé refuge en 1940 après son exclusion de l'université pour cause d'origines juives...
Si l'on souhaite caractériser d'un trait son existence signalons qu'elle aimait à vivre jusqu'au bout ses expériences. Ce fut le cas entre 1934 et 1936 quand, abandonnant son poste d'enseignante, elle épousa la condition ouvrière en travaillant comme OS chez Renault. Le cas en 1936, sur le front de Barcelone, lors de son engagement aux côtés des Républicains. Le cas lors de son rapprochement avec le catholicisme, qui intervint après une semaine sainte passée à l'abbaye de Solesmes. Enfin, ce fut le cas à Londres où, réfugiée à partir de 1942, elle refusa toujours, à l'heure des repas, d'accepter une ration supérieure à celle que recevait un déporté juif dans un camp nazi...
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Vive le passé (C'était Laval)
En 2007, dans mes C'était Laval, je suis revenu tout particulièrement sur les années du siècle précédent s'achevant par le chiffre 7 (forcément). Ainsi mes lecteurs ont-ils pu découvrir (ou revivre) Laval en janvier et décembre 1967 (année de La Grande Vadrouille), en février 1977 (quand quatre listes s’affrontaient pour les municipales de mars !), Laval en mars 1957, en avril 1967 (quand la collégiale Saint-Michel était sur le point d'être démolie), en mai et en octobre 1987. Il y eut aussi une description du théâtre municipal des années Bourzeix (1955-1995) et un retour sur un homme qui a fait oeuvre utile pour ses "frères sourds", Robert Levalet.
Vivent les vers de mirliton (Spécificités)
Chaque mois de janvier, sur deux pages (généralement à la place de C’était Laval), je présentais des photos légendées des « grands » événements ayant marqué Laval lors des douze mois de l’année écoulée. Pour rompre la monotonie de cette présentation, je décidai en 2007 de rédiger un long poème en vers revenant sur ces événements mais aussi sur ceux qui, faute de place, n’avaient pas eu droit à une photo. Exemple (à lire convenablement, en y mettant le ton) :
De l’an 2006, feuilletons l’actualité/ Qui rythma, à Laval, la vie de la cité…
Côté anniversaire, que d'bougies à souffer! Surtout pour deux vieilles dames plutôt bien conservées... L'USL : 150 ; Haute-Follis : 202 !
Ces deux grands noms d'Laval ont de beaux jours d'vant eux !
Autre célébrité mais cette fois plus âgée, L'église Saint-Vénérand a r'trouvé sa beauté !
Après trente ans de travaux, sa réno est achevée, Et l'résultat, superbe, donne envie d'y prier...
La suite dans le livre...