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Oui à la méthode syllabique (Perso)

lectureEn 1997, le musée "vivant" de l’école publique a présenté  E comme élémentaire, une exposition retraçant l’histoire de l’apprentissage de la lecture en France de 1871 à nos jours. Sorties de leurs placards pour la circonstance, 60 méthodes permettent à chacun d’entre nous de retrouver ses plus anciens souvenirs de lecture, ceux du cours complémentaire. Par les valeurs qu’elles souhaitaient transmettre aux petits écoliers et les scènes de vie qu’elles décrivaient, ces méthodes ont aussi un autre intérêt : elles reflètent les différentes époques de notre histoire républicaine.

En introduction, j’insiste pour dire que l’objectif de cette exposition n’est pas de relancer le débat qui oppose les partisans de telle ou telle méthode (les enquêtes sur la progression de l’illettrisme dans la France d’aujourd’hui s’en chargent !) mais de présenter des manuels qui ont permis à cinq ou six générations de Français d’apprendre à s’exprimer en combinant (miracle de la lecture) les 26 lettres de l’alphabet et les 12 signes de ponctuation de la langue française...

Mais les anciens profs maîtres d'oeuvre de l'exposition ont beau apprécier la méthode syllabique, ils souhaitent mordicus qu'elle reste au Musée ! J'eus vingt fois l'occasion de m'apercevoir de leur blocage concernant celle qui, d'après moi, pourrait pourtant éviter à nombre de jeunes Français de devenir des incultes aigris et agressifs... 

La suite, dans le livre…

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