Quand la Gauche est arrivée au pouvoir à la mairie de Laval en mars 2008, le journaliste municipal de l'équipe d'Aubert a été mis au placard dès le mois de mai. Pour s'occuper - mais aussi pour laisser une trace écrite liée à son expérience municipale entre 1995 et 2008 - il a rédigé des mémoires qui intéresseront tôt ou tard un éditeur indépendant...
En attendant, profitant des bienfaits que peut offrir l'Internet, il en livre de larges extraits sur ce site...
Petite précision : afin de ne heurter personne (et d'amuser certains lecteurs), tous les noms des acteurs concernés ont été changés. A l'exception de ceux des célébrités et des disparus...
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Naissance (1995)
Dès sa naissance, Laval Infos a su trouver son style ; il perdurera jusqu'au bout malgré les petits changements graphiques qui interviendront au gré des agences de communication choisies pour assurer le pré-presse. Les pages en noir et blanc, par exemple, vont se coloriser à compter de septembre 1999 quand Publigraphic, de Laval, aura remplacé Concentré Matignon, de Volga-Paraître, agence avec laquelle nous travaillions depuis qu'elle avait succédé à Welcom', de Laval, en juin 1996.
Ce style était volontairement très différent de celui qui caractérisait l'ancien mensuel municipal de l'époque Patoux (1993-1995) rédigé en grande partie par Pierre Discret sous la responsabilité de Patrick de Pavarotti. Outre la liberté de ton, liberté de ton unique dans un canard municipal, plusieurs changements sautaient aux yeux de ceux qui avaient encore en mémoire la dernière version de Laval La Vie : d'abord la forme magazine, ensuite le grand nombre de photos et enfin l'abandon de la publicité payante...
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Le meilleur des maires
Durant 13 années j'ai servi un maire qui avait à la fois de l'étoffe et des idées, du caractère et des ennemis irréductibles.
Il n'avait point que des qualités, bien sûr, et possédait même quelques défauts qui finissent par coûter cher en démocratie... Mais c'était un homme de valeur, qui "voyait loin" pour sa ville et qui avait le bras long et du dynamisme à revendre.
D'aucuns lui ont craché dessus qui le regrettent aujourd'hui en observant son successeur à l'oeuvre, qui peine à s'imposer comme un élu d'envergure malgré son éternel sourire ultra-bright et ses formules toutes faites concernant l'écoute, la proximité, la démocratie, le rôti du samedi, j'en passe et des meilleures...
Je le confesse : c'est avec fierté que, par hasard, j'ai servi ma ville natale sous l'autorité de François de Sénert. Pour moi y'a pas photo, ce fut le meilleur des maires.
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Les élus au charbon !
Pour faire connaître les conseillers municipaux qui oeuvraient pour leur ville préférée j'ai créé une rubrique (peut-être ?) unique dans les annales du journalisme municipal : Les Elus au charbon, qui présentait chaque mois l'un d'eux via un article d'une page complète.
Cette rubrique m'a permis d’interviewer longuement tous les conseillers des deux équipes dirigées par François de Sénert entre 1995 et 2008. Tous sauf un, Paul Javelin, un catholique pratiquant qui appréciait beaucoup le journal mais souhaitait pratiquer... la discrétion. J'ai eu beau lui glisser qu'en se singularisant ainsi il faisait preuve d'un orgueil détestable (aux yeux de Notre Seigneur Jésus Christ), rien n'y fit...
Dommage ! J'aurais aimé que ma série soit complète...
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Les commerçants
Quand Sénert est arrivé en juin 1995 le centre-ville était un désert commercial que personne n'avait envie de fréquenter contrairement aux galeries marchandes des trois "hypers" installés en périphérie. C'est pourquoi, dans Laval-Infos, j'ai souhaité créer une rubrique « nouveaux commerçants » afin d'offrir chaque mois à ces indépendants qui avaient le cran de se lancer, un article qui tombait dans toutes les boîtes aux lettres de la cité...
Cette réclame, la gauche nous l'a sans cesse reprochée car, même si elle dit le contraire avant chaque scrutin électoral, elle se méfie des commerçants. Pour elle, ce sont tous des voleurs, des gens qui font du noir et qui, peu ou prou, ressemblent aux personnages du plus célèbre roman de Jean Dutourd, Au Bon Beurre. Enfin, last but not least, ils votent à droite le plus souvent...
Au départ, quand je décidai de présenter les nouveaux commerçants (de l'inédit, à l'époque !), les critiques furent légion : « Ceux qui n’y seront pas se plaindront car ils jalouseront leur concurrent vanté aux frais du contribuable ! » « Vous ne pourrez contenter tout le monde ! » « C’est de la pub déguisée, tout le monde va râler ! » En fait, il y eut très peu de problèmes bicause la pub pour l’un pouvait bénéficier aussi aux autres…
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Laval Infos, Laval Catho ?
Un jour, pour me charrier, un catholique m’a dit que Laval Infos ressemblait à un bulletin paroissial. Je lui ai répondu que ces derniers n’existant plus (ou presque !), il était bon que la Ville en ait un ! Boutade, bien sûr. Toutefois, il est vrai que les références au catholicisme furent fréquentes dans le journal municipal de Laval entre décembre 1995 et mars 2008. Elles débutèrent d'ailleurs dès le premier numéro avec le dossier On est tous pour Noël ! Il me semblait en effet indispensable d'évoquer le pourquoi d’une fête que d'aucuns n'abordent que du côté commercial...
Si ces références furent légion, la raison ne tenait pas qu'à l'actualité (fête de Noël...) mais à un fait facilement observable : nous vivons sur une terre qui fut longtemps chrétienne, l’ouest de la France. Appartenant à « ce peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (Le Menhir ? Non, Charles de Gaulle), je ne pouvais écrire mes deux pages d’histoire mensuelles sur ma « petite patrie » sans avoir à revenir souvent sur la religion de nos pères…
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Les félicitations
" Il est très bien le petit journal ! " "Y'a plein d'infos là-dedans !" "C'est vivant !" "Y'a toujours un peu d'humour !"
Entre 1995 et 2008, j’ai reçu de nombreuses, très nombreuses félicitations émanant de Lavallois qui m’avouaient attendre avec impatience la sortie du "p'tit journal de la ville de Laval". Il y avait aussi des non-Lavallois qui venaient le chercher à l'hôtel de ville le samedi, avant ou après leur passage sur le marché ! Ce qui me réjouissait le plus ? Laval Infos était aussi bien lu par Mme Michu (Télé Sept Jours) que par Monsieur Cultivé (Le Monde diplomatique) qui savait y trouver force remarques à prendre au second degré.
J’étais aussi flatté, je l’ai déjà écrit, d’être lu par les gens qui n'avaient pas nécessairement mes idées. Un journal municipal doit intéresser le plus grand nombre de lecteurs. Ne laisser personne indifférent ! Je le confesse : j'aimais quand l'opposition trouvait dans un de mes articles de quoi alimenter dix minutes de débat au conseil municipal. Une pareille distinction, quel pied pour un gars dans mon genre !
D'aucuns trouveront cette séance d'autosatisfaction culottée. Qu'ils la sautent sans tarder ou mieux : la considèrent comme un hommage à tous ceux qui m'ont donné la pêche pendant treize ans pour rédiger ce "p'tit bulletin" parfois, souvent, très attendu...
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Les bonnes nouvelles obligatoires
Quand on relit les Laval Infos, on s'aperçoit que certains sujets et certains thèmes reviennent régulièrement dans l'actualité : le vote du budget, qui permet à la Ville d'investir, de baisser les impôts locaux et d'attribuer des subventions à une pléthore d'associations ; le bilan démographique, qui réjouit quand le nombre de berceaux dépasse celui des cercueils ; les manifestations culturelles (Uburlesques, Biennale d'Art naïf...), les Illuminations de Noël qui attirent la foule des grands jours...
Des bonnes nouvelles, rien que des bonnes nouvelles ! Et qui, toutes, ont un point commun : favoriser l’épanouissement des Lavallois ; le même auteur : le maire qui, pour les mettre en place, sait pouvoir compter sur une équipe d'élus qualifiés et compétents et une armée de fonctionnaires compétents et qualifiés. C’est la loi du genre, que suivent avec plus ou moins de finesse tous les rédacteurs en chef des journaux municipaux de France et de Navarre.
En résumé, chaque mois, il fallait montrer que la Ville « créait » de nouveaux aménagements, de nouveaux équipements (sportifs, culturels, administratifs...). Qu'elle investissait pour notre avenir, pensait à nos enfants, parents, grands-parents, mais aussi aux touristes, aux plus démunis (en créant ou finançant en partie une épicerie sociale, ou en louant peau de balle des locaux à des associations caritatives).
Bref, tous les mois, « tout le monde il était aimé par la Ville de Laval, tout le monde il avait droit à son attention particulière ».
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De quelques thèmes politiquement incorrects
Personne ne m’ayant reproché d’avoir donné les horaires des messes de minuit dans le premier Laval Infos, je me suis dit que j’allais, dans la mesure du possible, rester fidèle aux idées qui sont les miennes et à la vision que j’ai de mon pays, laquelle est 100% en phase avec celle que le général de Gaulle livrait le 5 mars 1959 à Alain Peyrefitte (et que ce dernier publiait en 1994 dans C'était de Gaulle) :« C’est très bien, dit le Général, qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité . Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. "
Si j’ai cité ces libres paroles du Général, ce n’est pas pour lancer un débat (dans lequel, incroyable mais vrai : plus personne ne veut entrer aujourd’hui !). C’est pour dire que Laval Infos était rédigé par un membre de ce peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne…
Bien sûr, depuis 1959, le monde a considérablement changé et les propos du Général semblent incompréhensibles à certains. Décrite admirablement par Philippe Muray, l'époque actuelle se caractérise par la fin de l’Histoire et la suprématie du festif dans nos vies. Eh oui, le réel s’est effondré dans moult domaines et nous assistons, indifférents, heureux ou malheureux, à l’émergence d’une nouvelle société que j’ai vu se mettre en place à la fin des années 90 …
Cette nouvelle société interdit de proférer certaines paroles en public et plus encore de les écrire dans un journal (municipal ou autre). Elle est devenue si étouffante cette société, que je ne prendrai pas le risque de citer ici certains sujets de peur de me retrouver au tribunal suite à la plainte de telle ou telle association de défense de telle ou telle catégorie de personnes m’accusant d’antisémitisme, de racisme, d'homophobie, de machisme... En clair, sachez lecteur qu’il y avait des commentaires que je pouvais écrire en 1995 ou en 1999 sans que cela ne choquât personne. Mais ces mêmes commentaires, bien que toujours aussi pertinents, étaient" limites" en 2003 et scandaleux en 2008 !
Nommée De quelques thèmes politiquement incorrects, la présente partie aborde des sujets qu'il est vivement recommandé d'éviter aujourd'hui pour ne point choquer les censeurs de l’époque hyperfestive…
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Les aspects crispants du métier
Ces dernières années, le métier de journaliste municipal est devenu de plus en plus délicat à pratiquer car on peut de moins en moins s’exprimer librement sur quantité de sujets. Disons qu’il faut faire attention à ce qu’on dit, à ce qu’on veut dire, à ce qu’on ne veut surtout pas dire, à ce que les autres pourraient croire qu’on a dit… Résultat : il faut s’autocensurer en permanence sur des sujets qu’on pouvait naguère traiter tranquillement…
Dans Moderne contre Moderne, Philippe Muray (encore et toujours lui !) fait le constat suivant :
« Balzac et d’autres écrivaient à propos des femmes, des hommes, des commerçants, des prostituées, des financiers, des homosexuels, des pratiquants de telle ou telle religion, et de tous les maniaques qui peuplent la société. Ils se permettaient de trancher sans crainte de voir se rebiffer les sujets dont ils traitaient. C’est qu’il existait un monde commun, et non une multitude de mondes plus ou moins en guerre les uns avec les autres, convaincus d’être seuls à détenir la vérité sur eux-mêmes et bien décidés à faire respecter ce monopole. »
Eh oui, il existait un monde commun, qui a disparu sous mes yeux à la fin des années 90... Et cette disparition n'est pas sans poser de graves problèmes aux journalistes attachés à la liberté d'expression...
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L'année 1996
De nombreux événements ont marqué l'année 1996. En voici quelques-uns : la Ville achète la superbe maison du Grand Veneur, elle lance le festival des Uburlesques, la nouvelle carte de stationnement, l'Université populaire, le cimetière des Faluères... Elle participe aussi à la création de l’Institut Supérieur des Métiers (sur le site de Basse-Police), elle n’augmente point ses taux d’imposition et crée une agence administrative à Saint-Nicolas ; elle ravale aussi de nombreuses façades, supprime le combor et commence à préparer l'arrivée du 42e régiment...
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L'année 1997
L'année 1997 a été marquée par quelques événements municipaux dont voici les principaux : l'installation pendant les fêtes de Noël d'une patinoire artificielle dans le square de Norton, la mise aux normes de la station d'épuration, la démolition de l'ancienne piscine du Viaduc, la réfection des trottoirs de la rue de Gaulle, l'arrivée du petit train touristique (photo), la création d'une déchetterie aux Touches, le lancement des conférences de rentrée avec le désopilant Jean Epstein, la stagnation (pour la deuxième année consécutive) des taux d’imposition, le passage des légendaires Harlem Globe Trotters à la salle polyvalente, l'acquisition d'un bras élévateur au service des handicapés, la première biennale d’art naïf, la découverte des remparts sud, le passage d'Intervilles (avec Guy Lux dans l'assistance), la première cérémonie des sportifs méritants, une nouvelle charte pour la vie des quartiers...
Eh oui, tout ça !
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L'année 1998
Les événements qui ont marqué l'année ayant vu la France gagner la coupe du monde de football sont légion : cuisson d'une paëlla géante au square de Boston, lancement du Centre Multi Activités, pose des premiers points de collecte pour avaler nos déchets de manière rationnelle, ouverture de la nouvelle salle d’escrime (au CMA, encore lui !), développement du logement social (rue de Bretagne, Grenoux, Corbineau…), inauguration du parking rue du Paradis, premier conseil municipal d'enfants, inauguration de la « nouvelle » école Jacques-Prévert, stagnation des taux d'imposition, éclipse totale du soleil, liaison nord opérationnelle, premières rencontres de sculptures contemporaines, 40 ans de Laval-Boston, ouverture du cyberespace municipal, inauguration de la "nouvelle" rue de la Discorde récemment rénovée et d'un bâtiment qui porte le nom de Laval Mayenne Technopole…
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L'année 1999
Les événements ayant marqué 1999 furent légion : ouverture du Lactôpole par Michel Besnier, passage du tour de France, création de l’épicerie sociale Coup d’Pouce, première promotion de bac + 5 made in Laval (ESIEA), arrivée du 42e régiment, réorganisation réussie des Francs-Archers, nouvelle maison des services publics à Saint-Nicolas, premiers composteurs vendus par la mairie, baisse des impôts prévue au budget (une première !), choix du projet architectural pour l’arrière de l’hôtel de ville, journées portes ouvertes pour la station d’épuration, premières journées internationales de la réalité virtuelle, 2e biennale internationale d’art naïf, 25e anniversaire de Laval-Mettmann...
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L'année 2000
Les événements ayant eu lieu en 2000 dans notre cité ont été nombreux : visite du président de la République Jacques Chirac, arrivée d'un bateau promenade nommé Pays de Laval, ouverture de la piscine ludique L'Aquabulle, exposition Louis Derbré dans le centre-ville (photo), installation d'un pôle Réalité Virtuelle dans l'ex-usine Scomam, mise en chantier du nouveau château d’eau des Touches, début des grands travaux quai Gambetta (en prévision du Cinéville), venue de la belle Evelyne Dhéliat pour "ouvrir" les illuminations de fin d'année, inauguration du DDD - Dojo David Douillet - et de la maison de quartier d’Hilard, baisse des impôts (oui, c'était le bon temps !), ouverture d'un nouveau parking couvert rue du Britais….
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La bonne année 2001
Les événements ayant eu lieu en 2001 à Laval furent légion, en voici quelques-uns : victoire nette et sans bavure de Sénert aux municipales du mois de mars, venue de la présidente du Parlement européen Nicole Fontaine, démolition des barres T5 de Saint-Nicolas, apparition d’une première classe maîtrisienne (photo), Saint-Vénérand retrouve ses deux superbes verrières, Charles Aznavour chante pour la dernière fois à la salle polyvalente, baisse des taux d'imposition municipaux (ou, c'était le bon temps !), lancement de Tremplin Jeunes, 3e biennale d’art naïf, grande fête des associations à l'occasion du centenaire de la fameuse Loi de 1901, rénovation de la rue de La Remontée, ouverture de la Médiapole, exposition d'une soixantaine de toiles signées Miro…
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L'année 2002
L'année 2002 a connu de nombreux événements parmi lesquels la mort de l'ancien maire Yves Patoux, les travaux de démolition de l’ancien pensionnat Sainte-Marie place Saint-Tugal, l'arrivée de l’euro dans nos poches, l'ouverture du Cinéville (très grande nouvelle !) et celle de nouvelles salle de sport : gym pour l’USL (Marcel Théard) et de ping pong et de basket pour les Francs-Archers ; évoquons aussi l'obtention d'une troisième fleur pour la Ville (oui, c'est un peu pipeau mais quand même !), les cent ans du Stade Lavallois Omnisports, la poursuite de la baisse des impôts, le déménagement de certains services municipaux, les 3e rencontres de sculpture contemporaine, la naissance de la Banque du Temps, l'inauguration du pôle Vie de quartier au Centre Multi Activités, la médaille de bronze européenne de marteau pour Manuela Montebrun...
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L'année 2003
L'année 2003 a été rythmée par de nombreux événements municipaux dont voici les principaux : la démolition des "maisons 36-15" du carrefour aux Toiles, la Fête de la rivière avec les jouteurs de Sète, le passage à 135 € des prunes concernant le stationnement sur une place réservée aux handicapés, le passage de Lorie à la salle polyvalente, l'arrivée du manège à chevaux dans le jardin de la Perrine et celle des frères Bogdanof aux Journées Internationales de la Réalité Virtuelle, les passages de Charlélie Couture et de Florence Foresti, l'installation de la police municipale rue du Jeu de Paume, l'ouverture de l'espace Internet du BIJ (Bureau Information Jeunesse), la troisième place de Manuela Montebrun aux championnats du monde d’athlétisme, l'ouverture du restaurant U…
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L'année 2004
L'année 2004 s'est caractérisée par quelques événements parmi lesquels : la naissance du bébé TGV rue du Haut-Rocher (mais... à une heure près, il naissait au milieu des casse-croûtes du wagon-restaurant !), la finale du championnat de France de boxe, l'ouverture de la salle de boxe Bouttier-Lebreton, la première pierre du chantier du Palais de Justice, l'inauguration du Microbus Gruau et celle de la résidence Hestia, l'exposition "Laval, regards d’artistes", les 20 ans de Laval-Québec, l'élection de Gilbert Boyard au poste de maire de Laval en remplacement de François de Sénert de nouveau appelé au Gouvernement...
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L'année 2005
L'année 2005 a aligné nombre d'événements mémorables comme, par exemple, les championnats de France handisports, le début de la construction du nouveau théâtre de Laval Agglomération, l'inauguration de la nouvelle maison de quartier à Grenoux, l'effarouchement des étourneaux, la fin de Tricybus, un nouveau campanile place du palais, la démolition des logements de Saint-Catherine, l'inauguration de la nouvelle école Eugène-Hairy, le vote du 29 mai : Oui à Laval, non en France, la « plage » des Fourches, la réélection de François de Sénert comme maire de Laval, la nouvelle salle d’athlétisme au CMA...
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L'année 2006
L'année 2006 s'est caractérisée par un certain nombre d'événements comme par exemple l'inauguration de l'Estaca (avec le "fils Dassault"), la fin de la rénovation de la piscine Saint-Nicolas, l'ouverture de la médiathèque de Saint-Nicolas et celles du nouveau Palais de Justice et de la Maison des agriculteurs, la rénovation de Saint-Vénérand, le lancement de la construction de Saint-Julien II (Résidence Saint-Vénérand), l'installation de Virgin Mobile à Laval et l'ouverture d'un bar-restaurant flottant - La Péniche - sur le quai Gambetta...
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L'année 2007
L'année 2007 a compté de nombreux événements comme, par exemple, les innombrables festivités liées à l'année Jarry, l'inauguration de l’usine Mann Hummel, l'ouverture des portes du nouveau Théâtre avec la venue exceptionnelle de Barbara Heindricx, la mise en service du nouveau parking de la Gare, les cent ans de la fac de droit, la rénovation de moult quartiers (Grenoux, Saint-Nicolas, Bourny…), le passage de trois toiles d’Henri Rousseau pour les 30 ans du Musée d'art naïf, le "Grenelle de l’Environnement" à la salle polyvalente… -
Funeste 2008
En 2008, le principal événement a été la victoire de Guillaume Falot à la mairie de Laval et, quelques mois plus tard, mon inscription à l'ANPE qui se muait en Pôle Emploi... Débuta alors pour ma pomme une sale période qu'aucun fonctionnaire ne connaîtra jamais... J'ose avouer que je suis resté longtemps sans relire un seul journal local, sans m'intéresser un seul instant à ce que le nouveau maître des lieux faisait...
Sachant la réélection de Sénert foutue d'avance, je n'ai pas été surpris par mon renvoi mais par la difficulté de rebondir professionnellement à Laval quand on n'a plus trente ans (ni même quarante !), qu'on n'est pas affilié à certains réseaux et, plus ennuyeux encore, quand on a pris l'habitude de dire ce que l'on pense...
Les années ont passé, lentement, loin de l'agitation lavalloise qui m'a nourri pendant treize ans, les vrais amis se sont révélés, les faisans aussi...C'est la vie ! Un jour viendra où j'en arriverai à apprécier cette funeste année 2008, qui eut quand même ses bons, ses excellents moments côté vie privée...