Vive le passé (C'était Laval)
L'année 2005 a débuté (classique !) par le rappel des événements de l'année 2004 puis, en février, dans le numéro 100, j'ai évoqué la fermeture de la dernière charcuterie-charcuterie de la ville, située dans la rue de la Piste-Noire. Ensuite, les sujets furent variés mettant en lumière des ecclésiastiques, des châtelains, des commerçants, un aventurier, un écrivain, des nageurs : monseigneur Wicart, premier évêque de Laval ; la création de la piscine Saint-Nicolas ; l'histoire de la quincaillerie Courcier ; la fermeture de l'épicerie fine Papin-Launay ; les passages de Jarry à Laval ; les châteaux du Moyen Age en Mayenne (objet du dossier de l'Entreprise des Trous Mayennais qui ont du Sens) ; la vie aventureuse de Pyrard de Laval ; la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat qui fut si difficile à avaler pour les Lavallois de l'époque...
La mort de Jean-Paul II (actu)
Dans le numéro de mai, j'évoque la messe célébrée par Monseigneur Maillard à la cathédrale le 7 avril en hommage à Jean-Paul II mort quelques jours plus tôt. J’écris que ce pape « était notre contemporain capital, celui dont le jugement importe, y compris quand il va à contre-courant du discours occidental ambiant (La permissivité morale ne rend pas les hommes heureux, avait-il dit en 1980 au Parc des Princes). » J’indique aussi que Mgr Maillard avait eu la chance de rencontrer son « ancien patron » une demi-douzaine de fois depuis 1996…
J’avais déjà mentionné « Jipitou » en 1997 à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse qui devaient se dérouler à Paris. L’article avait été motivé par le fait que le diocèse de Laval s’apprêtait à recevoir 1 000 étrangers dans des familles, du 14 au 18 août. Pour organiser cet accueil, plus de 200 jeunes du cru avaient retroussé leurs manches, et une association, « 1 000 en Mayenne », avait été créée sous la houlette de Louis Toutaibon… Pressentant le succès de ces JMJ (que nombre de curés snobaient au diapason de certains gros media), j’indiquais celui que le pape de Pologne rencontrait partout dans le monde qu'il visitait depuis la fin des années 70....
La suite dans le livre...
Marc Villard (Littérature)
En mai 2004, rédigeant l'article sur le concours de nouvelles pour le Laval Infos n°94, l'idée me vient de citer cinq nouvellistes. Pourquoi avoir ajouté Villard à Maupassant, Barbey d'Aurevilly, Daudet et Aymé ? Pour créer une surprise (qui c'est ce gars-là ?) et – surtout – donner envie aux Lavallois de découvrir un bon auteur encore en vie. Et en activité ! La preuve ? Un an plus tard, le 31 mars 2005 exactement, dans une librairie parisienne, je tombe sur son dernier ouvrage, Souffrir à Saint-Germain des Près, qui ne contient que des nouvelles autobiographiques...
Je le saisis et lis d'emblée - saine habitude - la 4e de couverture qui provoque chez moi une excitation certaine car elle reprend intégralement mon article de mai 2004 ! L'explication est fournie entre les pages 65 et 68 dans la nouvelle Le web, mon ami… En effet, navigant un jour sur ce dernier, son nom "inscrit sur un moteur de recherche" à la découverte de "fans inconnues", Villard tombe sur l'article précité reproduit sur "le site officiel de la bonne ville de Laval : Qui avait pu rédiger cette annonce à Laval ? Sûrement pas un homme. Je pariai plutôt pour une blonde oxygénée, poitrine généreuse et talons aiguilles. Une qui arrondirait ses fins de semaine, le samedi chez Josy coiffure. Le fantasme absolu… "
Le lendemain, j'ai cherché Marc Villard dans l'annuaire de Paris et ne suis jamais tombé sur le bon, l'auteur de ces lignes me concernant. J'ai donc appelé sa maison d'édition à Nantes, L'Atalante, qui, amusée par cette histoire, a accepté de jouer les passeurs de lettres avec mon nouvelliste contemporain préféré…
La suite, dans le livre…
Le départ de Chapeau (Gloires locales)
Sarthois d’origine et grand spécialiste du spectacle dit "vivant" (à la tête de sa société Arago Production Calligram, il a organisé plus de 1 200 concerts en France et à l’étranger), Jean-Claude Chapeau a rempli la salle po un nombre incalculable de fois en lui offrant une programmation riche en vedettes… On a même eu papi Aznavour (pour sa séance d'adieux). On peut donc ainsi parler des Années Chapeau, qui ont permis à notre cité de faire des heureux...
Chapeau, je ne l’ai fréquenté que trois ou quatre fois, à la fin de son règne, quand ce dernier sentait le roussi car l’opposition mettait en cause sa manière de gérer la trésorerie de Laval Spectacles. A-t-il cru que je l’aiderais à vaincre cette passe difficile ? Ses "amis" le lâchaient-ils après avoir bien profité de son pouvoir ? Je l’ignore mais garde de lui le meilleur des souvenirs… D’autant qu’il s’était remarié avec une Russe si agréable que j'aurais aimé lui apprendre les subtilités de notre belle langue française lors de leçons particulières…
Sacré Chapeau, si tu me lis présentement, dans la région de Toulouse ou ailleurs, bien le bonjour chez toi ! Et donne de tes nouvelles !
Aouououou Ouoouou (Goût de la farce)
Plusieurs Lavallois de mes amis ou que je savais assez « cools » pour se faire charrier dans un journal qui tombait dans toutes les boîtes aux lettres de la ville, ont eu droit à des surnoms ou des informations d’ordre privé. Ainsi, mes lecteurs apprirent-ils que le président de la Jeune Chambre Economique de l’an 2005, le sieur Régis Célèbre, fut surnommé Tarzan dans sa prime jeunesse à l’école de La Balle. Logique : il passait son temps sur la cour de récré à pousser le cri de l’homme singe en se frappant le poitrail : "Aouououou ! Ouououou !"