Les plus photographiés
Lors de la seconde mandature, quelques élus se sont distingués par de nombreuses photographies dans Laval Infos. Disons que leur trombine y figurait souvent, très souvent, trop peut-être (?)...
La plus représentée fut sans conteste la directrice de la publication, Jocelyne Faral.
Bernardine de Beaufort
Après la victoire de 2001, mon élue préférée est une mère de famille, Bernardine de Beaufort,qui ne manque ni de caractère ni de convictions.
Par exemple, elle tient à la souveraineté nationale comme à la prunelle de ses yeux de ciel : " Le fait de ne plus pouvoir être maître de son avenir est jugé insupportable ! m'indique-t-elle lors de notre entretien pour Les Elus au charbon. Or c’est le cas de notre pays, qui est de plus en plus dirigé par les réglementations européennes." Bien sûr, Bernardine n’a rien contre l’Europe (son Deug d’allemand en témoigne !). Mais elle pense mordicus que "la politique ne présente aucun intérêt si elle ne débouche pas sur l’action…"
Jean-Fernand Le Biniou
Maire-adjoint de la première mandature, Jean-Fernand Le Biniou fut dissuadé de se représenter en 2001. Il faut dire qu’en six ans, cet ancien de Bronson avait su se faire un nombre d’ennemis impressionnant, témoignant ainsi d’un don peu commun pour se faire détester.
Même avec des gens bien disposés à son égard, en une ou deux remarques, hop ! il réussissait à susciter le rejet de sa personne. Ah, c’était un spectacle de le voir se griller lui-même auprès de personnes qui le quittaient en pensant « Mais quel c* ! Mais quel super c*! »
Bertrand Spaghetto
Il m’est difficile de parler de Bertrand Spaghetto car je le connais depuis notre jeunesse.
Elève brillant et cultivé, il faisait jadis l’admiration des parents qui connaissaient les siens. Ma mère par exemple, souvent, le prenait comme modèle : le fils Spaghetto ceci, le fils Spaghetto cela ! Plus tard, étudiants, lui et moi avons partagé une même passion pour la politique puis, Bertrand ayant raflé quelques mandats, je me suis rendu compte qu’il y avait d’un côté les passionnés et de l’autre les ambitieux.
Jean Cornevin
J'ai apprécié la plupart de mes rencontres avec les élus même si certains sont restés sur leur réserves... J'aurais parfois aimé en savoir plus. La rencontre la plus marquante fut celle que m'accorda le doyen de la première mandature, Jean Cornevin. Lequel vivait un drame qu'il m'avoua tout de go : il continuait d'attendre le retour de son fils unique fait prisonnier par les khmers rouges au Cambodge où il séjournait comme coopérant au début des années 70...