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Les 3 tomes de souvenirs du « vendeur-polyvalent » bientôt disponibles...

Cher JCG, je viens de lire avec attention le gazouillis que vous avez posté sur Twitter le vendredi 15 novembre : Message aux ex-clients de la rue Bartholdi : cela fait pile 2 ans today que j'ai quitté la boutique qui m'employait depuis 2017. Pensée amicale pour vous tous et annonce d'une «grande» nouvelle : mes 3 tomes de souvenirs sont écrits. Reste le plus dur : les (faire) éditer... 

Eh oui, cher Bois-Renard, la partie écrite de mes souvenirs est achevée. J'ai mis en forme les entretiens que nous avons effectués ensemble ces deux dernières années, la première principalement. Un gros travail. Reste une toute dernière relecture et le choix des illustrations, de certaines photos ou autres couvertures de livres qui « méritent » de trouver leur place. Restera ensuite une dernière étape, capitale : la publication.

La plus difficile, d'après votre touite précité…

Oui, car je n'ai pas les moyens financiers d'aller voir un imprimeur et de lui dire, grand seigneur : « Voilà mes textes, que je souhaite voir éditer ainsi. Votre prix sera le mien... ».

Je vais devoir composer, trouver la solution la plus économique…

J'avais cru comprendre que vous aviez quelques économies dues à une transaction avec votre ancien employeur…

C'est ce qui était prévu mais… j'ai perdu la majeure partie de cette somme…

Comment ça ?

En frais d'avocats dans cette « affaire d'homophobie » liée à la plainte du sieur Bertier, le premier-adjoint de la ville de Laval. Lequel premier-adjoint, mécontent d'avoir perdu son procès en appel à Angers - j'ai été blanchi en janvier 2024 après avoir été condamné un an plus tôt par la justice arc-en-ciel de ma ville natale - le premier-adjoint donc a saisi le jour de ma victoire angevine la cour de cassation...

Quel mauvais perdant !

Oui, mais à lui cela ne coûte rien, c'est le contribuable lavallois qui paye !

Mais c'est scandaleux !

Bien sûr ! Mais je ne veux pas entrer dans les détails de cette histoire lamentable, minable, misérable car, vous le savez pertinemment, elle se trouve évoquée longuement dans le tome 2.

A la fin, quand j'évoque mon année 2023…

Revenons à l'édition de vos souvenirs… Vous savez que vous pouvez aussi - et ce serait la solution la plus économique - les diffuser sur votre site, comme une sorte de feuilleton…

Oui, je le pourrais et le ferai peut-être, du reste.

Mais mon choix actuel est l'impression de ces souvenirs… qui n'ont aucun secret pour vous puisque j'ai répondu à vos questions…

Une activité fort plaisante, avouez-le…

Bien sûr ! Mais donner une forme agréable à l'ensemble de toutes ces questions-réponses représente un énorme travail, celui de l'écrivain…

Ne me dites pas que vous avez souffert ?   

Nenni ! Cela m'a rendu heureux au contraire ! Comme je tiens un journal personnel, il m'a été agréable de me replonger dans ces années 2017-2022, années fort riches à plus d'un titre. Ainsi que dans de nombreux ouvrages pour y dénicher telle ou telle citation qui m'avait marqué à l'époque de mes lectures parisiennes mais que je n'avais point déjà notée. Car il y a des citations à la pelle dans ces souvenirs…

D'où, vous l'imaginez, la grande excitation intellectuelle qui ne m'a pas quitté ces deux dernières années.

J'étais comme irrigué par le meilleur de ce qu'ont écrit d'innombrables auteurs…

C'est le secret de votre bonne humeur permanente ?

Je le pense ; je suis toujours en phase avec tel ou tel écrivain, tel ou tel penseur... Ce sont des petits plaisirs que j'ai toujours connus et qu'un chômeur dans mon genre ne peut se refuser… J'avais aussi certains jours, je l'avoue, l'impression d'être redevenu le journaliste municipal que je fus au début de ma « carrière » à la fin du siècle dernier et dans les dix premières années du XXIe.

Ah ça, quelle chance est-ce d'aimer lire et écrire !

Oh que oui, car c'est plus facile à contenter que de s'acheter des fringues de luxe ou de voyager dans le monde entier, de jouer au golf ou de chasser, de peindre ou d'aller au restaurant…

C'est moins coûteux, c'est évident !  Maintenant que vous nous avez renseigné sur votre état d'esprit, deux mots concernant ces souvenirs d'un vendeur-polyvalent de livres aux contenus parfois sulfureux…

Au départ, je pensais n'écrire qu'un seul volume de 300 pages mais, une fois lancé, je me suis rendu compte, qu'il me fallait en pondre trois.

Trois ouvrages ?

Oui, c'est ce que j'ai fait…

Donnez-nous, s'il vous plaît, quelques détails...

Le premier concerne plusieurs dizaines de livres que nous vendions, ceux qui me sont venus spontanément à l'esprit quand je répondais à vos questions, des livres classés par thème (catholicisme, histoire, politique, face cachée, question juive, franc-maçonnerie, sujets de société, littérature).

Ce tome évoque également les relations - excellentes pour la plupart - que j'ai entretenues avec quelques auteurs dont certains sont venus dédicacer « chez nous », entre le 4 juillet 2017 et le 15 novembre 2022.  

Des noms ?

Je pense à Jean-Marie Le Pen, Adrien Abauzit, Martin Peltier, Alain Pascal, Louis-Hubert Remi, Jean-Michel Vernochet, Hervé Ryssen, Pierre Hillard, Yvan Benedetti, Johan Livernette…

Des gens très marqués, diront certains…

Marqués à droite, voulez-vous dire ?

Oui, voire à l'extrême-droite…

C'est ce qu'on dit mais les étiquettes n'ont guère d'importance aujourd'hui. Ce qui compte c'est l'étude des faits, la recherche de la vérité…

Bref, ce volume devrait intéresser tous  ceux qui voudraient connaître des ouvrages qu'ils ne trouveront jamais à la Fnac…

Je l'espère. Sachez qu'il traite aussi d'un sujet terrifiant, et que je ne connaissais presque pas quand j'ai débarqué dans la boutique le 4 juillet 2017 : le mondialisme, ce « messianisme pressé » - d'après l'expression de son grand spécialiste Pierre Hillard ; ce mondialisme qui nous perturbe dans nos vies de tous les jours et dont l'objectif est d'éliminer l'humain de la planète…

Quiconque peine à comprendre ce qu'il se passe depuis plusieurs années, pourquoi ça tourne de moins en moins rond pour résumer, prendra plaisir à effectuer ce voyage intellectuel que nous offrent les différents  auteurs que j'évoque…

Un voyage effectué en notre compagnie, cher JCG…

Je n'oublie pas votre participation à ces souvenirs, cher Bois-Renard…

Le deuxième tome…

Il évoque, lui, le métier de « vendeur-polyvalent » que j'ai exercé, les obligations quotidiennes d'un libraire, la force physique exigée par ce métier, les relations avec les cartons, les clients et, deux jours sur cinq, le gérant, l'obligation - souvent pénible - de devoir fréquenter un ensoutané qui passait ses journées dans la boutique, etc.

Ainsi que certains petits événements ayant marqué ma vie parisienne pendant les années 2017-2022…

Un tome plus personnel donc…

Oui, et susceptible de n'intéresser que ceux qui ont connu la boutique, les gens de la paroisse comme on dit, qui ont passé « chez nous » de longues heures à trouver le bon livre et à y refaire le monde, un petit noir très serré à la main, enfin, dans leur gobelet en plastique…

Et le troisième…

Lui, rend hommage à mes anciens clients devenus, pour nombre d'entre eux, des amis. Je l'ai intitulé Dictionnaire affectueux des anciens clients de la Librairie gauloise… Idéalement sa place est à la fin du tome 2 mais je crains que cela ne fasse un ouvrage trop chargé…

Je signale aussi que certains clients figurent dans le tome 2, les trois disparus que je fréquentais chaque jour ouvrable ou presque, et tous ceux qui venaient le plus souvent. Cela fait déjà du monde ! Ils ont droit à leur portrait ainsi que trois jeunes maniaques, les artistes qui témoignaient régulièrement de leur talent dans la boutique… 

Beaucoup de monde mais peu de gauchistes, j'imagine…

On ne peut rien vous cacher…

Trois ouvrages, cela fait plusieurs centaines de pages…

Le premier volume fait 380 pages, le deuxième 315 et le second 200.

Des pages A4 ?  

Oui, j'en ai gratté près de 900. Et je n'ai pas tout mis…

Quand sortiront ces souvenirs ?

Tout dépendra du temps que je vais mettre à trouver un éditeur pour le premier volume. Et  un imprimeur pour les deux autres. Car si les trois vont ensemble, si les trois se complètent, le premier, vous l'avez déjà compris, peut intéresser des gens qui n'ont jamais mis un pied dans la boutique. Une boutique, soit dit en passant, que j'ai rebaptisée La Librairie G.…

Une date de sortie ?

Dans le meilleur des cas, premier trimestre 2025.

Pour les volumes 2 et 3 vous pensez donc n'avoir aucune chance de trouver un éditeur ?

Oui, je le pense car mon ancien gérant, que je ne remercierai jamais assez de m'avoir permis de connaître pendant cinq ans un métier aussi fait pour moi, mon ancien patron donc exerce toujours le métier de libraire et je ne vois pas un éditeur de notre bord prendre le risque de le décevoir en publiant les souvenirs d'un ancien salarié qui offrent de lui une image pour le moins contrastée.

En revanche, il est vanté dans le premier tome…

Forcément  ! Car la librairie qu'il avait créée était une pépite.

Une pépite car elle était animée  par un type dans votre genre…

C'est vous qui le dites…

Non, ce sont des dizaines de clients qui attendent avec impatience votre retour dans la capitale…

Si Dieu le veut…

Bon, revenons à vos activités… Qu'avez-vous fait ces deux dernières années hormis l'écriture de vos souvenirs ?

Outre la recherche d'un emploi, qui n'est pas la tâche la plus exaltante qui soit quand on a passé 60 balais et récolté autant d'articles désagréables vous concernant sur l'internet, j'ai repris la natation (deux fois par semaine) dans le bassin olympique de la piscine Saint-Nicolas.

J'ai également pondu quelques gazouillis sur X (ex-Twitter) mais sans aucun succès car l'affaire Bertier m'a condamné à mettre mon compte en privé.

En clair, personne ne lit vos écrits…

Mes abonnés seulement, ce qui fait peu de monde…

Vous êtes redevenu un Lavallois.

Oui, c'est-à-dire un homme qui ne voit guère de monde (contrairement au vendeur-polyvalent que je fus) et qui se rend dans les deux centres E.Leclerc du coin ainsi que chez Emmaüs pour acheter, chez les premiers, de quoi nous sustenter et, chez l'autre, des ouvrages à prix réduit sur des sujets parfois légers… 

Par exemple…

Je pense à des autobiographies d'acteurs, d'animateurs, de chanteurs…

Ce sont des livres pas chers ?

Certains coûtent 2 ou 3 euros, d'autres 50 centimes… Je les achète quand le sujet me plaît ou que le type en question évoque des « vedettes » que j'ai connues, admirées ou détestées… 

J'ai ainsi acheté des biographies de Macron par exemple, ce psychopathe…

Je me suis également procuré - pour 50 centimes - l'autobiographie de Benjamin Castaldi : Maintenant il faudra tout se dire, parce qu'elle s'ouvre sur une anecdote agréablement racontée qui concerne le mari de sa grand-mère Signoret, Yves Montand, et sa célèbre romance avec Marilyn Monroe

Romance qui laisse totalement indifférents les jeunes d'à c't'heure

Oui mais pas les petits vieux devant lesquels je faisais naguère - et pendant près de dix ans - des causeries sur les petits et grands événements de l'histoire politique et artistique de la France… Et figurez-vous que  j'ai conservé de cette période un goût très prononcé concernant les anecdotes à trois balles liées aux stars, au pipole d'hier…

Je devais en faire provision pour ne jamais être à cours quand j'étais devant eux… C'est pourquoi, feuilletant l'autobiographie de Benjamin Castaldi écrite par un certain Jean-Français Caradec'h, j'ai apprécié l'entrée en matière …

Je vous écoute…

« Nous devions aller à L'Olympia écouter une chanteuse japonaise. Montand était venu me chercher en voiture, place Dauphine. Pas une Porsche, peut-être une Ferrari. Une belle voiture, comme il les avait toujours aimées. Il portait des lunettes de soleil, bien qu'il ne fît pas très beau et presque déjà nuit. Il donnait de petits coups d'accélérateur, écoutant le moteur vrombir, ses mains étaient posées sur le volant, gantées de cuir fauve, moitié coton blanc à grosses mailles. Montand conduisait toujours avec des gants, ceux qu'on appelle des gants de conduite, protégeant ses grandes mains auxquelles il était très attentif.

Je crois aussi qu'il trouvait ça chic.

- Dépêche-toi, je ne veux pas être en retard. »

Benjamin affiche alors 18 printemps et boit du petit lait. Montand a mis la radio en sourdine et, comme par hasard, c'est Marylin qui chantonne de sa voix sexy son célèbre Happy birthday to you…Mister… President-e

Je saute quelques lignes pour en arriver aux confidences que Montand veut absolument offrir à son petit-fils adoptif concernant sa fameuse romance avec la star américaine :

« - Nous habitions dans deux petits bungalows à Hollywood. Un soir, en rentrant du tournage, c'était Le Milliardaire, on m'a dit qu'elle était malade. J'ai décidé de lui rendre une visite… mais sans intention…juste parce que c'était ma partenaire et une bonne copine.

- Vraiment ?

- Je t'assure ! Bon elle habitait un bungalow prêté par les studios, tout décoré en blanc. Tu vois, la moquette, les murs, le canapé, le lit… Et elle, toute blonde dedans.

- Habillée de Chanel n°5 !

Montand n'aimait pas qu'on l'interrompe, il me jeta un regard agacé.

- Tu veux savoir la suite, ou tu préfères faire le cacou [expression marseillaise affectueuse pour désigner un jeune con] ?

- Continue, s'il te plaît.

- Elle était allongée sur le lit, dans une sorte de déshabillé blanc. Hé ! Je m'approche d'elle et je lui dis : You are sick, baby !

Je me retiens de pouffer comme chaque fois que Montand parle « an-glish ».

- Elle me dit qu'elle a de la fièvre, qu'elle n'est pas bien. Alors moi, machinalement, je m'assois sur le lit et je lui prends la main. Je lui demande si elle a besoin de quelque chose. Elle me répond qu'elle voudrait bien un verre d'eau. Je m'exécute et je vais le chercher à la cuisine. Elle avait l'air mourante. Enfin presque… On a parlé un peu et puis, au moment de lui dire au revoir, je me suis penché pour lui faire une bise. Je voulais juste l'embrasser pour lui dire au revoir… comme on dit au revoir. Et là ça a ripé. On s'est embrassés mais pas pour se dire au revoir. Après on a…»

 Et j'arrête là mon anecdote.

N'appréciant ni Montand ni Marilyn, je ne suis point frustré. En revanche certains lecteurs…

S'ils veulent connaître la suite et notamment ce que Montand pensait du physique de la star morte en 1962, qu'ils me contactent, je leur réserverai le meilleur des accueils…

Quittons Montand et le petit-fils de Casque d'or pour revenir à vos activités, cher JCG… Je sais que vous avez aussi fait un peu de politique opérative, si j'ose m'exprimer ainsi, en vous présentant sur la liste radicale et sans concession de Pierre-Marie Bonneau aux Européennes, Forteresse Europe en juin 2024…

Oui, et je n'y reviens pas car nous avons déjà publié deux entretiens sur ce sujet que j'aborde également, vous vous en souvenez peut-être, dans le tome premier de mes mémoires, après avoir évoqué la personnalité chaleureuse du très courageux leader nationaliste Yvan Benedetti, le maître d'œuvre de cette liste vraiment à droite.    

Deux mots maintenant sur votre  recherche d'emploi. J'ai l'impression que ça pédale un peu dans la choucroute, non ?

Oui ! Mais là encore, je ne veux pas entrer dans les détails de mes « échecs » pour devenir croque-mort auprès des différentes maisons spécialisées de Laval en général et d'une enseigne évronnaise en particulier, j'en ai déjà abondamment parlé dans les dernières pages du tome 2.

Vos lecteurs sauront tout sur les difficultés de retrouver du travail quand on est, comme vous, copieusement noirci sur Google…

Oui. je suis victime de discrimination. De discrimination politique, j'en ai eu la preuve mais à quoi bon se plaindre, cela ne changera rien…

Vous êtes bien fataliste…

Dans ce domaine, j'ai pris conscience que, pour nombre de personnes, de décideurs en particulier, j'avais un tatouage de raciste sur mon front et d'homophobe sur mon menton. D'islamophobe sur la joue gauche et d'antisémite sur la jour droite. Mais, là encore, je n'ai aucune envie d'évoquer cette exclusion sociale pour des raisons politiques, que nous sommes quelque milliers à devoir endurer…

Sachez seulement que j'en souffrirais vraiment si les gens qui gouvernaient étaient de qualité, si je souhaitais leur être présenté, les fréquenter. Hélas, pour la plupart, je les prends pour ce qu'ils sont : des étrons.

Des étrons favorables au mondialisme.

N'est-ce pas une réaction d'orgueil ?

Je vous laisse répondre par vous-même... 

Mais Dieu merci ! à quelque chose malheur est bon : cette mise à l'écart que j'endure depuis deux ans me laisse du temps pour m'adonner à ma grande passion : la lecture…

Une passion que nous évoquerons un peu plus tard ou demain, si cela ne vous ennuie pas afin de ne point fatiguer nos lecteurs qui n'ont plus l'habitude de nous retrouver sur ce site…

A demain, cher Bois-Renard…

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