CM du 5 octobre 2015 (I) : F. Zocchetto refuse le débat sur les clandestins
JC Gruau, j’aimerais que nous revenions sur le dernier conseil du lundi 5 octobre qui a duré quatre heures et demie et s’acheva néanmoins… prématurément ! Je ne les ai pas comptées, mais on m’a dit que vous aviez examiné, vos collègues et vous-même, 69 délibérations ! Vous avez tout-à-fait raison. Mais nous nous sommes quittés sur le coup de 23 h 30, et non « aux environs de minuit », comme le laisse entendre le journaliste du « Courrier de la Mayenne » Quentin Lanvierge. Il est vrai que le maire a levé la séance sans avoir pu nous délivrer son laïus politiquement correct concernant l’accueil, à Laval, de ceux qu’il nomme – pour se faire mousser auprès des « merdias » et des élites du Système - « réfugiés » ou, au choix, « migrants », alors qu’il s’agit en fait - respectons la langue française !-, de clandestins ou d’envahisseurs. De gens qui entrent illégalement sur le sol européen.
Heureusement que vous avez refusé de l’écouter soliloquer, sinon vous y seriez encore… Oh ça, non ! Pas de danger que nous y soyons encore ! Car, si j’ai refusé son laïus, c’est justement parce que je n’avais pas le droit de lui répondre, de lui donner mon point de vue concernant ce sujet, sujet que je considère essentiel pour l’avenir de notre cité et, partant, de nos enfants et petits-enfants.
Comment ça, pas le droit de répondre ? Reprenons les faits que les journaleux présents se sont bien gardés d’expliquer à leurs lecteurs. Mercredi dernier, vous vous souvenez, j’avais déposé à l’hôtel de ville, à l’attention du maire, la lettre que j’ai reproduite lors de notre dernier entretien. Je demandais à Zocchetto d’ouvrir un débat sur l’arrivée à Laval de clandestins lors du conseil que nous avons eu lundi - et non qu’il me donne, comme dans le traitement des questions écrites qu’il a mis en place (pour les sujets non inscrits à l’ordre du jour), une réponse ne souffrant aucune réaction de la part d’aucun conseiller municipal. « Marre de cette méthode-là ! », aurait chanté Bruel…
Oui, mais le maire a dû comprendre qu’il s’agissait d’une question écrite classique, comme celles que vous lui aviez déjà fait parvenir concernant le maintien scandaleux de son grand ami Didier Maignan (comme rédacteur en chef de « Laval la Ville » alors que cet ancien collaborateur d’Arthuis avait servi – et de son propre chef - Garot et Boyer) et celle concernant les avantages – inouïs - que l’ancien maire Jean-Christophe Boyer avait accordés à sa directrice de cabinet (affaire toujours en cours auprès de la Justice et que j’évoquerai bientôt). Le maire comprend ce qu’il veut comprendre, mais il sait aussi pertinemment que les questions écrites qu’il a imposées ne sont prises en compte que si elles sont déposées auprès de son cabinet dix jours au moins avant la date du conseil. C’est lui qui a pondu ce genre de censure pour m’éviter – je dis bien : « pour m’éviter » - d’aborder les « sujets qui fâchent » en début de conseil comme cela se faisait du temps de ses prédécesseurs. Ne souhaitant pas que ma question soit traitée de la sorte, et voulant absolument qu’elle débouche, lors du conseil du 5 octobre, sur un débat au service du bien commun lavallois, j’ai bien évidemment fait en sorte de ne pas respecter ce délai de dix jours…
Ces choses dites, je comprends mieux pourquoi vous avez crié plusieurs fois « clandestins ! clandestins ! » de votre chaise, quand le maire s’obstinait à parler de « réfugiés », et pourquoi vous avez refusé d’écouter, à 23 h 30, son prêche de bobo hyper-friqué en faveur de ces derniers. Avouez que tout cela est cohérent. Mais, sans doute, trop compliqué, trop fin, trop complexe, trop subtil pour les deux plumitifs gauchisants – Emeriau (Ouest France) et Lanvierge (Courrier de la Mayenne) - que la presse locale – pas de chance pour moi !- avait envoyés ce soir-là pour couvrir le conseil… Deux plumitifs qu’il serait bon d’envoyer faire un stage en Allemagne pour découvrir un peu à quoi ressemblent les nouveaux arrivants que les bonnes âmes des « merdias » et du Medef, de l’Eglise et du Show Biz vantent à tout bout de champ en chantant « Vive le vivre-ensemble ! »…
Le fait que Zocchetto refuse un débat explique aussi pourquoi vous avez abordé le sujet des clandestins lors de la délibération concernant la vidéo protection. Oui, j’ai trouvé qu’il y avait – contrairement à ce que les plumitifs ont écrit – un lien logique entre la délibération concernant ce moyen de lutter contre « l’insécurité » et le futur accueil des clandestins. Mais, pour comprendre cela, il faut lire l’intégralité de mon intervention - et non l’interpréter à la sauce des deux gugusses précités (encore eux !) qui penchent à fond du côté de la gauche bobo-coco-socialo-écolo et se comportent en permanence comme deux adolescents incultes et décollés des réalités de la vie. Il faut quand même savoir que l’idéologue Emeriau a pondu un long article dans son Ouest France (5 octobre) sous le titre « Violences et outrages, le lot quotidien des policiers » sans faire la moindre allusion aux problèmes que la police rencontre avec des Lavallois étrangers ou d’origine étrangère. Si ce n’est pas du parti pris cela ! De l’idéologie pure sucre ! En tout cas, les gens qui ont lu son article ont bien compris de quel côté ce gugusse penchait… Mais je reviens à mon intervention…
Je vous écoute, dites-moi exactement ce que vous avez dit. J’ai dit que j’étais « évidemment favorable à la mise en place de vidéo protection sur l’espace public à Laval car tout ce qui peut, de près ou de loin, empêcher le voyou ou le malfrat de passer à l’acte, est une bonne chose pour les Lavallois. Manifestement, les caméras obtiennent des résultats positifs et on ne peut que s’en réjouir même si, au fond de nous-mêmes, nous savons qu’en matière de sécurité – ou plus exactement d’insécurité - le pire est à venir pour au moins trois raisons que la gauche et la droite qui se succèdent au pouvoir favorisent depuis près de quarante ans… » Je continue ?
Bien sûr ! « La première, ai-je poursuivi, concerne l’impunité des délinquants, toujours chouchoutés par la Justice y compris quand il s’agissait des prédécesseurs de Christiane Taubira place Vendôme ; aujourd’hui les voyous – surtout s’ils sont étrangers ou d’origine étrangère - n’ont peur ni des gendarmes ni de la Loi ; à moins qu’ils n’aient vanté le Maréchal Pétain et la France de Vichy en criant au moment de commettre leur forfait, ils ne craignent absolument rien et ils le savent…
La deuxième concerne la déstructuration familiale, qui prive nombre de gamins un peu difficiles à élever de quelques bons coups de pompe dans le derrière pour « pousser droit » comme on disait dans le temps ; l’image du père a disparu chez de nombreux petits Français et, avec elle, celle de l’autorité nécessaire pour obtenir des citoyens courtois, polis, civilisés, en deux mots : bien élevés.
La troisième, enfin, concerne la politique d’immigration massive, incontrôlée et irresponsable que notre pays mène depuis des années et des années en faveur de populations, le plus souvent, inassimilables et que du reste, on n’essaie même pas d’assimiler, ni même d’intégrer ! Résultat : ces populations font exploser les chiffres de la délinquance même si, bien sûr, dans le pays qui se dit celui des droits de l’homme et de la liberté d’expression, aucune statistique ethnique ne saurait être établie…
Bien vu, continuez ! Si j’insiste sur cette troisième raison, monsieur le maire, ai-je poursuivi, c’est parce que vous avez laissé sous-entendre que vous alliez, sur le sol lavallois, accueillir ces clandestins rebaptisés « migrants » dont moult images vues sur le ouèbe et moult informations puisées aux meilleures sources démontrent qu’il s’agit dans la majorité des cas de clandestins hyper-violents et bien décidés à nous gâcher la vie avant de nous remplacer purement et simplement.
Tout-à-fait exact ! Continuez… Monsieur le maire, je vous ai remis dernièrement une lettre vous demandant de lancer, aujourd’hui même dans cette enceinte privilégiée de la démocratie locale, un débat sur ces arrivées que de nombreux Lavallois refusent d’emblée car elles viendraient aggraver de manière dramatique les problèmes que nous rencontrons déjà en matière de sécurité à Laval. N’ayant pas eu de réponse de votre part, je profite de ce « sujet sécuritaire » d’aujourd’hui [la vidéo protection] pour réitérer ma demande qui concerne aussi la mise en place d’un référendum local sur cet accueil de clandestins, accueil que vous n’avez pas le droit de décider tout seul et ce d’autant qu’il n’était point inscrit dans votre programme que les Lavallois ont choisi en mars 2014. »
Etait-ce votre conclusion ? Non, ma conclusion était la suivante : « Monsieur le maire, mettre des caméras de sécurité est une bonne chose, mais refuser l’arrivée de clandestins potentiellement dangereux pour l’ordre public, c’est encore mieux ! Ne jouez pas les bisounours pour plaire aux bobos, agissez en politique responsable qui savez pertinemment que « gouverner c’est prévoir ». Et commencez par nous offrir ce débat que je vous ai demandé… »
Permettez-moi de vous féliciter car, vous, au moins, vous posez des questions qui intéressent nombre de Lavallois ! Peut-être, mais les Lavallois qui auront lu le lendemain le misérable articulet pondu (« chié » serait plus juste mais il convient de rester poli), le misérable paragraphe pondu par le bobo-coco de Ouest-France n’auront pas nécessairement compris ce que je voulais dire…
Citez-le moi, s’il vous plaît... « Favorable aux caméras en ville », Jean-Christophe Gruau (extrême droite) a déploré « l’immunité des délinquants », avant de dévier sur l’accueil des migrants et de déballer son antienne favorite contre l’immigration massive ».
Non ? Ce type a vraiment écrit cela ? Oui. Mais attendez la suite, ce n’est pas fini : « Aurélien Guillot (communiste) lui a alors répondu, avec humanité [sic], allant même jusqu’à citer l’Evangile, et n’obtenant pour toute réponse, que les quolibets du conseiller extrémiste. » Et, bien sûr, Emeriau poursuit en citant les niaiseries proférées par son coco préféré…
Il aurait pu au moins dire que vous aviez écouté le prêche du camarade Guillot à genoux, comme un pénitent, pour vous moquer de lui. Et que vous lui aviez lu ce que l’ancien premier secrétaire du PCF, Georges Marchais, disait des immigrés dans une lettre adressée au recteur de la mosquée de Paris et publiée le 6 janvier 1981 dans ce torchon subventionné par le contribuable nommé L’Humanité. Ne rêvez pas !
Veuillez transmettre à nos lecteurs ce que vous avez lu de ce Marchais aujourd’hui bien oublié… « En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. La cote d’alerte est atteinte. Il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Se trouvent entassés dans des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. »
Vous avez tout lu ? Oui.
Mais la presse locale de gauche, évidemment, n’en a pas rendu compte car le communisme, pour elle, c’est beau, c’est généreux, c’est le Bien, le Bien avec un cœur grand comme ça. En revanche, Georges Marchais, c’est le passé, la morale de papa... Qu’importe !
J’ai lu que Lanvierge, en revanche, avait repris votre phrase fautive, que vous avez balancée à Guillot : « Votre parti a tué des millions de morts. » Oui, il a sauté sur l’occasion, trop content de pouvoir me faire passer pour un idiot auprès de son public.
Ou pour quelqu’un qui ne maîtrise pas la langue française… Qui sait ? Mais, en tout cas, non seulement je ne lui en veux pas (ma langue a fourché, c'est vrai) mais je le remercie car, avouons-le, sans cette boulette il n’aurait jamais évoqué les morts du communisme dans son journal, les morts que Monsieur Guillot revendique en appartenant à son funeste parti de la faucille et du marteau…
Pour en terminer avec cette phrase, figurez-vous que j’ai entendu, ce matin même, un type qui m’a dit, textuellement : « Le journaliste du Courrier est tellement mauvais qu’il a été foutu de faire une faute en citant la phrase de Gruau ! » [rires] On ne prête qu’aux riches !
Pour en revenir à votre plus proche voisin, le communiste Guillot, j’ai constaté qu’il n’était plus assis à la même table que vous ayant préféré rejoindre celle de ses alliés du PS. Résultat : vous étiez tout-à-fait isolé car… seul à votre table ! Oui, tous les élus de gauche sont assis autour de la même table (deux, peut-être ?) alors que, moi, je suis tout seul à la mienne, ce qui me laisse beaucoup plus de place.
Etiez-vous obligé de tirer votre table pour qu’il y ait un espace entre elle et celle des gauchos ou ce qui en tient lieu ? Non ! Et pour être tout-à-fait franc, je ne pensais pas accomplir ce genre de geste car je croyais que « Maître » Doreau, le nouvel élu de la gôche caviar qui faisait sa rentrée, accepterait, comme il me l’avait laissé entendre, de se mettre à côté de moi. Mais il a préféré rejoindre le camp de l’ancienne équipe municipale dirigée par l’autre Jean-Christophe, le sieur Boyer, celui qui gagne royalement sa vie à Paris et à nos frais comme « conseiller technique » (défense de rire) de la ministresse Lebranchu…
Cela vous a déçu qu’il ne vienne pas près de vous ? Un peu, car je ne vous cache pas qu’il m’arrive de goûter sa conversation et, aussi, de trouver le temps long, parfois, lors de ces conseils où je ne peux parler à aucun voisin ! Mais j’aurais dû me douter qu’un ancien bâtonnier, très sensible au qu’en-dira-t-on et au jeu social, préférerait rejoindre l’autre Jean-Christophe, avec lequel, pourtant, il semblait avoir peu d’atomes crochus… Côtoyer l’extrême-droite au conseil serait préjudiciable à son image…
Revenons au conseil du 5 octobre où vous avez d’abord pris la parole pour de nouveau critiquer une décision municipale. Si vous le voulez bien, je préfère reprendre cette conversation cette après-midi car 1°) j’ai une course à faire et – surtout – 2°) je ne souhaite pas fatiguer nos lecteurs…
Vous avez raison, retrouvons-nous cet après-midi ou demain… A plus, cher Bois-Renard et, encore merci, pour vos excellentes questions qui permettent aux lecteurs que la politique lavalloise intéresse vraiment d’en savoir plus qu’en lisant les articles de qui vous savez !