Le 6 septembre, tous au banquet gaulois !
JC Gruau, mon petit doigt m’a dit que, le 6 septembre, vous festoierez avec vos amis du FN lors du banquet gaulois que le parti lepéniste organisera à Livré-La-Touche, chez Paul Le Morvan, avec Louis Aliot comme invité d’honneur. Et comment ! Je ne raterai pas ce grand moment de convivialité pour tout l’or du monde ! Car c’est toujours très agréable de retrouver des gens qui pensent, grosso modo, la même chose que vous sur les sujets essentiels.
Des gens qui refusent le déclin de la France aussi… Oui, malgré le climat délétère qui sévit aujourd’hui, climat incarné par la nullité du Président Normal 1er, certains osent encore s’engager, et afficher clairement les pensées qu’ils ont quand ils traversent, par exemple, tel quartier de nos villes, apprennent telle – mauvaise - nouvelle dans le journal, observent le comportement de certains Français de papier…
Ou prennent connaissance d’un récent sondage qui laisse entendre que 15% des Français approuveraient la politique des nouveaux dirigeants irakiens ! Oui, j’ai lu ce sondage ahurissant dont le pourcentage de Français favorables au Califat dépasse les 20% chez les jeunes « d’à c’t’heure » (comme disait ma grand-mère). Mais c’est une mauvaise nouvelle parmi 10 000 autres !
Une bonne nouvelle, c’est que le 6 septembre vous pourrez déguster du cochon grillé, une viande que vous appréciez tout particulièrement. Oui. J’aime le porc et tiens à le faire savoir. C’est devenu un aliment controversé et que nous ne pourrons bientôt plus défendre sans mériter l’étiquette d’islamophobe.
Vous exagérez ! Nenni ! Je prends tous les paris !
En tout cas, je me souviens que cette défense du cochon avait beaucoup choqué les petites frappes de Canal Plus quand, dans un reportage devenu culte (pour ceux qui ne vous apprécient pas !), elles avaient voulu vous « tuer » électoralement en essayant de vous ridiculiser dans leur reportage du Petit Journal. Elles avaient en effet choisi un court extrait de notre entretien où je laissais clairement entendre que certains Africains étaient dans l’incapacité de s’intégrer chez nous à cause de leur refus de manger du porc.
Oui, je me souviens de vous bougonnant un « Euh... Elles mangent pas de porc ! »… Je leur avais dit également – mais évidemment elles n’ont pas gardé ce passage - qu’il est difficile de venir en aide à un affamé quand ce dernier refuse la nourriture qu’on lui tend pour le nourrir, le porc en particulier…
Il est évident que si j’avais faim au point de demander l’aumône, je ne refuserais pas les aliments qu’une main généreuse me donnerait… Moi non plus ! Vous me voyez refuser du riz en Chine ? De la morue au Portugal ? Des pâtes en Italie ? Ou, entre autres, de la viande halal dans un pays musulman ?
Bien sûr que non ! Vous êtes un homme bien élevé et vous mettez un point d’honneur à vous plier aux coutumes des pays qui vous reçoivent même si, pour des raisons essentiellement financières, vous ne voyagez guère… Je pense qu’effectivement la façon de se nourrir - et de se vêtir - joue un rôle fondamental en matière d’intégration ou d’assimilation (cochez la mention qui vous plaît !).
Pour vous, en gros, pour être français, il faut manger du porc et boire du vin ! Oui, quiconque refuse l’un et l’autre ne sera jamais vraiment français, pour moi.
Même s’il parle une langue admirable, digne de nos meilleurs écrivains ? Non. C’est l’exception qui confirme la règle. Si "l'étranger" parle une langue admirable, si son français est impeccable, je veux bien passer sur son refus de manger du porc et de boire du vin. La maîtrise de la langue française est évidemment un vecteur primordial d’intégration. Et, pour tout vous dire, elle passe même avant le pinard et le porc…
Je me souviens d’une participante à l’une de vos réunions électorales, une franco-marocaine si mes souvenirs sont bons (non, ce n’était pas qui vous savez !). Elle vous avait dit qu’elle ne comprenait pas qu’il faille – d’après vous - aimer le cochon pour être français. Exact. Et je lui ai répondu que je n’avais pas l’intention néanmoins de l’obliger à manger du cochon chez nous. En revanche, je n’envisageais pas un seul instant que ses coreligionnaires barbus pussent m’empêcher de manger du porc chez moi ! Chez eux, aucun problème pour moi ; cela ne me scandalise aucunement, et je ne me vois pas leur faire la moindre remarque ! Mais chez nous, chez moi, dans mon foyer, ma maison, le porc est, pour diverses raisons, au menu plusieurs fois dans la semaine. C’est ainsi. Et je me vois mal accepter qu’un de mes invités refuse de manger du filet mignon, des saucisses, un jarret, etc.
Et des tomates farcies, l’une de vos spécialités… J’allais les mentionner… Quand on va chez les autres, on s’adapte à leurs coutumes ou alors, on s’en va ! C’est aussi simple que ça. C’est surtout du bon sens et je ne vois pas en quoi cela est choquant !
Bon quittons le cochon et retrouvons le journal du FN 53, le National Maine, dans lequel vous dressez un bilan de vos six mois d’opposant. Si vous le souhaitez…
JC Gruau, une première question me vient spontanément à l’esprit : Ne vous sentez-vous pas un peu seul parfois au milieu des 44 élus qui, tous, sont d’accord pour hâter le « grand remplacement de population », lequel laisse augurer du pire avenir pour notre pays ? Oui et non. Oui car je ne peux converser avec aucun collègue pendant les conseils. Ah, comme j’aurais aimé combattre avec deux ou trois colistiers de notre bord !
Et non… Non parce que j’ai un micro devant moi que je n’hésite jamais à l’utiliser comme une arme lors de chaque conseil, quatre à ce jour.
Au sujet de ces interventions, il faut consulter – si le sujet vous intéresse, bien sûr – votre site internet. Oui, car seul « Laval et son histoire » les retransmet. La grande presse, elle, se contente – les bons jours - d’une formule par-ci, par-là. Quant à « Radio Mayenne », elle m’ignore, surtout quand le reportage est assuré – incroyable mais vrai !- par Isabelle Marchand, la seconde femme de Didier Maignan, l’actuel directeur de la communication de la Mairie recruté par les socialos.
C’est un scandale ! Oui, et je l’ai dénoncé plusieurs fois mais, manifestement, cela réjouit François Zocchetto car cela lui assure de bons reportages sur la radio payée par nos impôts !
Au fait où en êtes-vous concernant l’attribution du local et du secrétariat réservés à l’opposition municipale ? Sur ce sujet je voudrais revenir sur ce que nombre de Lavallois ont pu constater : la haine farouche que la gauche portait à nos idées en général et à ma personne en particulier. Nous devions partager l’un et l’autre – local et secrétariat - mais Boyer, Garot et consorts ont refusé catégoriquement cet « accommodement républicain » !
Résultat : la mairie a dû vous trouver un autre local… Oui, au 45, rue du Val-de-Mayenne – ainsi qu’une secrétaire (deux heures par semaine contre 15 à la gauche) qui n’est autre que ma colistière la plus chère, Emilie, qui figurait en quatrième position sur la liste « Laval Mieux Vivre ». N’hésitez pas à la contacter au 02 43 56 76 39.
Revenons maintenant sur certaines interventions ayant suscité quelques réactions… Le 4 avril, par exemple, lors du conseil dit d’installation, devant une assistance nombreuse, je me suis présenté au poste de maire contre F. Zocchetto après avoir signalé que le grand vainqueur du scrutin de mars était l’Absention. J’ai aussi rappelé la nécessité de défendre notre identité face à « l’africanisation » de Laval qu’aucune personne de bonne foi ne peut nier.
Vous avez également rappelé votre refus catégorique du « mariage pour tous ». Oui et l’obligation de traquer la moindre dépense publique afin de baisser les impôts d’au moins 30% (ce qui est tout-à-fait faisable !).
La presse a peu goûté le ton tranchant de votre intervention. Oui car elle a perdu l’habitude de rencontrer un opposant digne de ce nom…
Le 23 avril, si j’ai bonne mémoire, le maire vous a censuré… Oui, il m’a coupé le micro pour une raison d’une stupidité abyssale.
Laquelle ? Avoir signalé que Mme Soultani-Vigneron serait mieux placée pour faire aimer notre pays aux immigrés qui débarquent à Laval que pour créer des emplois, mission pour laquelle elle n’a aucune compétence…
Je me souviens que le fait d’avoir évoqué sa double nationalité (franco-marocaine) et son physique plutôt agréable (« la belle Samia ») a indigné nos élus… Oui, voilà où nous en sommes au « pays de la liberté » ! Autre scandale du jour : j’avais également critiqué lors de ce conseil les émoluments des treize adjoints qui nous coûteront plus de 1,5 million d’euros en six ans !!!
Le 23 juin, vous avez énuméré un grand nombre de dépenses qu’on peut considérer comme de l’argent jeté par les fenêtres. Oui, j’ai critiqué les 40 000 € de subventions alloués à des nouveautés totalement inutiles (un logiciel concernant la gestion de l’aménagement des rythmes scolaires !). J’ai aussi mis en doute la légitimité du festival dit des « cultures urbaines » (qui nous viennent des USA et n’ont rien de « fédératrices » car fortement communautaristes).
En revanche, vous avez salué la création d’une allée Mère Teresa – dans la zone du Tertre. Oui mais j’ai demandé qu’on inscrive en-dessous de son nom la citation suivante : « Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui, c’est le crime contre l’enfant à naître. »
Certains élus ont été choqués ! Oui, tout comme certains l’ont été lors du conseil du 10 juillet quand j’ai, cette fois,critiqué la création d’une rue Jean Zay car ce franc-maçon s’est surtout fait connaître en publiant un poème dans lequel il demande de conchier le drapeau tricolore. En pleine coupe du monde de football, avec les débordements que nous avons connus après chaque rencontre de l’Algérie, il y a d’autres Français à honorer, non ?
Je le pense aussi. Enfin, j’ai, ce même jour, également critiqué la construction de la future passerelle de la gare estimée à – excusez du peu !- 6,5 millions d’euros !!! Autre reproche adressé au maire de Laval : l’utilisation – à nos frais – de deux chauffeurs professionnels… Mais pour qui se prend-il ?
En tant que conseiller communautaire, vous avez également eu l’occasion de souligner, le 26 mai, certaines dépenses que d’aucuns trouvent scandaleuses… Oui, j’ai critiqué l’augmentation – de 56% ! – des émoluments des vice-présidents, par exemple. Qui s’accorde une telle augmentation par les temps qui courent ? Et le Président de légitimer ce scandale par une plus grande charge de travail desdits vice-présidents…
Pipo ! Avec ce qu’ils ont déjà à faire, tous ces élus n’ont pas deux minutes de plus à consacrer à des tâches qui, 9 fois sur 10, pourraient être allégées si nous ne vivions pas dans une société où les élites passent leur temps à concevoir de nouvelles normes !
En résumé, quel est votre sentiment général concernant ces deux assemblées (municipale et communautaire) ? Je pense que nous dépensons beaucoup trop d’argent public. Beaucoup trop. Le problème, c’est que les élus gagnent trop pour penser comme votre serviteur (qui ne touche, lui, que 26 € par mois). Je l’écris comme je le pense : tous les élus de la majorité sont trop payés pour… avoir le courage de prendre les bonnes décisions. Celles qui libéreraient l’esprit d’entreprise et interdiraient aux parasites – souvent étrangers - de faire souche chez nous en haïssant et nos traditions et notre culture et la religion de nos pères. Tout pendant que nous n’aurons pas réduit ces émoluments, il est vain d’attendre des améliorations dignes de ce nom. Mais il est encore permis de critiquer…
Et, qui sait, de faire changer certaines mentalités ! Je m’y emploie, soyez-en convaincu !
En conclusion… Profitez de vos derniers jours de vacances et des rayons de soleil. Même si, tout le monde le dit, la rentrée – quelle que soit la couleur du ciel – risque d’être chaude, brûlante même… Et n'oubliez pas le banquet du 6 septembre prochain...
Un nom, un numéro de téléphone à contacter ? Oui, Marie-Christine au 06 13 40 02 23.