JC Gruau n'a pas de permanence mais parle d'immigration...
JC Gruau, bonjour, vous êtes le seul candidat « avéré » (comme disaient les petits "francs-macs" du Graal), le seul candidat déclaré à ne pas avoir de permanence, est-ce volontaire ? Oui. Je ne souhaite pas louer ce genre de local car, contrairement à mes adversaires Boyer et Zocchetto qui accroissent chaque mois leur fortune personnelle avec de l’argent public, je ne souhaite pas charger la mule des contribuables. Comment ça ? Vous l’ignorez peut-être mais le loyer de la permanence entre dans les comptes de campagne qui sont remboursés par l’Etat dès lors qu’un candidat franchit la barre des 5%. Or l’Etat, c’est vous !, c’est moi ! Personnellement, si j’avais le choix, je refuserais de donner un kopeck pour leur local !
En clair, ne pas louer de permanence, c’est respecter le contribuable ? Les finances de la France étant ce qu’elles sont, je pense qu’il est temps, grand temps, d’arrêter ce genre de dépense ! Je crois aussi qu’une permanence en ville ne sert strictement à rien. Certes, il y a quelques dizaines de personnes le jour de l’inauguration où les relations de la tête de liste - et autres pique-assiettes - se pointent dans l’espoir de se faire bien voir du possible futur maire (et aussi pour se goinfrer de petits fours à l’œil !). Mais après cet « événement », désert complet, même si les politiciens dotés de moyens financiers importants comme Zocchetto et Boyer (encore eux !) se débrouillent toujours pour y caser un(e) permanent(e) qui fait mine d’avoir mille et une tâches urgentes à effectuer….
Restons sur les finances publiques, la reprise de Chapitre ne vous a pas fait sauter de joie à ce que j’ai cru comprendre ? Je suis évidemment satisfait de savoir que des salariés ne vont pas connaître ce que plusieurs personnes de ma liste et moi-même avons connu de longs mois, à savoir le chômage. Tant mieux pour eux, ils ne connaissent pas leur bonheur. Content aussi de savoir que le commerce des livres récents garde pignon sur rue de ce côté de la rivière La Mayenne. Pour autant, je trouve scabreuse la solution consistant à faire financer par le contribuable le loyer commercial de la famille Thierry (10 000 euros par mois jusqu’à ce qu’un repreneur soit trouvé). Ce genre de sauvetage risque de coûter des sommes importantes aux Lavallois (un mois ça va, vingt mois bonjour les dégâts !). Mais aussi - mais surtout ! - de légitimer les revendications de moult propriétaires locaux qui peinent à trouver des locataires pour leurs surfaces commerciales désertées !
Qu’auriez-vous préféré ? Si j’avais été maire de la Ville j’aurais acheté les locaux de la Médiapole afin de pouvoir ensuite proposer des loyers adaptés aux moyens dont disposent les repreneurs de commerces à sauvegarder en priorité. Je pense qu’il peut être sage que la Mairie intervienne dans ce domaine, notamment pour empêcher que le centre-ville ne se couvre de commerces communautaires, genre Kebab. De plus, dans cette affaire, la victoire de Corneille est la fille de l’ingéniosité de Royer et du sens politique de Boyer, lequel a réussi à faire voter tout le conseil municipal pour satisfaire aux desiderata de la famille Thierry.
Au moins le nom de Corneille vous séduit-il ? Bien sûr car je suis un admirateur du Grand Siècle en général et du Cid en particulier. Ce Corneille, c’était vraiment un génie ! Et sa plume a beaucoup fait pour le prestige de la langue française et de la France dans le monde. A défaut de l’avoir sur nos billets de banque (comme ce fut longtemps le cas) nous l’aurons donc sur une enseigne de la rue De Gaulle, c’est une excellente nouvelle… Par les temps qui courent, c'est vraiment extraordinaire !
Revenons à votre refus de louer une permanence. N’y-a-t-il pas aussi dans ce refus la crainte de voir icelle dégradée par des gauchistes qui croient assister à la montée du nazisme chaque fois qu’ils aperçoivent la flamme du FN quelque part ? J’ai effectivement pensé à ce genre de mésaventure en regardant, sur le Net, les terribles images des échauffourées de Rennes, la semaine dernière où 600 « antifas » ont souhaité s’opposer par la violence à la tenue d’un meeting FN dans le centre-ville de la capitale administrative bretonne. Ce type de réaction ne peut qu’horrifier tous les partisans du jeu démocratique. En fait, ceux qui se prétendent « antifas » agissent exactement comme les brutes qui continuent de les obséder soixante dix ans après leur disparition : les fascistes et les nazis, bien sûr.
Oui. Et le plus grave dans cette histoire est qu’ils bénéficient du soutien des forces de l’ordre payées, elles aussi, par nos impôts et « dirigées » par ce triste sire de Manuel Valls. Il est clair que le nombre de gardes à vue effectuées ce soir-là – quatre au total ! – démontre clairement que le Catalan au regard haineux préfère arrêter des manifestants de La Manif pour Tous plutôt que des cogneurs qui pensent comme lui !
En voyant ces images de violence rennaise, j’ai immédiatement pensé au mot que Zemmour prête à Churchill : « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes anti fascistes. » Nous y sommes. Mais cela n’aura qu’un temps car les Français commencent à ouvrir les yeux. Il suffit du reste de voir la progression des idées du FN dans l’opinion : 34% des Français s’en sentent proches…
Et cette progression rend fou furieux tous ces petits gauchos qui, imbibés par la haine de la France, de notre culture gréco-latine, de la religion catholique, n’ont qu’une obsession : casser du Français de souche pour appliquer partout la préférence étrangère… Force est de constater que le clivage politique le plus important aujourd’hui se situe entre ceux qui défendent la France (ou à tout le moins ce qu’il en reste) et ceux qui se réjouissent de voir l’Europe tuer notre "cher et vieux pays" en installant une multitude de taxes et de règlements à la noix, ainsi que – plus grave - (mot censuré par le Canard Enchaîné) au cœur de notre continent.
Au cœur de notre continent et à Laval… Je vois que vous avez lu l’article du Courrier de la Mayenne citant quelques phrases prononcées lors de notre première réunion publique à Saint-Nicolas. Je l’ai lu, oui, mais vous rappelle également que j’étais présent à cette réunion. J’ai d’ailleurs pu constater que vous étiez le seul candidat à oser évoquer le cancer de (mot censuré par le Canard Enchaîné). Bien sûr ! Je serais un bien piètre candidat si je n’évoquais pas le sujet de préoccupation numéro Un des Français qui aiment la France, des Français qui ne peuvent pas imaginer de vivre sans la France. Nous sommes de moins en moins chez nous et, pour certains, cela devient un véritable cauchemar !
Revenons sur (mot censuré par le Canard Enchaïné) que vos adversaires du Système refusent de voir. Sur quoi vous appuyez-vous ? Je m’appuie à la fois sur ce que je vois, ce que je lis et ce que j’entends. Ce que je vois c’est, entre autres, le nombre sans cesse croissant de (suite de mots censurés par le Canard Enchaîné) qui sont chez nous pour élever leurs enfants à nos frais. Des (mot censuré par Le Canard Enchaîné) avec lesquelles on ne peut guère créer de liens car leur culture est par trop différente de la nôtre. Ce que je lis c’est, entre autres, l’état-civil que le triste journal de la Ville publie tous les mois. Il suffit de compter les (suite de mots censurés par Le Canard Enchaîné) pour entrevoir le Laval de demain, qui ne sera guère clément aux petits blancs d’aujourd’hui, aux marchands de vin rouge et aux éleveurs de porcs. Ce que j’entends ce sont les propos de Lavallois concernant, entre autres, leurs passages dans différents bureaux de service public : CAF, Mairie, etc. Des gens de la Poste sont également choqués par les sommes importantes qui repartent (suite de mots censurés par Le Canard Enchaîné), sommes qui, trop souvent, n’ont été gagnées qu’avec l’aide de (mot censuré par Le Canard Enchaîné) du père de famille…
Est-ce tout mon général ? Non. Il y a aussi tous les problèmes de voisinage que m’évoquent – parfois avec colère - nombre de Lavallois qui s’estiment très mal logés depuis qu’ils ont des voisins issus et « porteurs » d’une culture et/ou une religion incompatible avec la nôtre. Genre : je balance tout par la fenêtre ! Y compris (deux mots censurés par Le Canard Enchaîné)
Mais pourquoi diantre vos adversaires gardent-ils le silence sur un sujet pareil qui exaspère de plus en plus de nos concitoyens ? Parce qu’ils sont lâches, peureux, froussards. Ils ont peur de la réalité, peur de dire la vérité à leurs concitoyens. Et surtout parce qu’ils gagnent trop de fric avec le Système actuel qui les engraisse mais qui, tôt ou tard, ne peut que s'écrouler. Renseignez-vous sur les avantages dont bénéficient les sénateurs, c’est une honte ! Une honte ! Un livre est paru sur le sujet dont je vous parlerai longuement prochainement car j’imagine qu’on ne doit pas le trouver facilement, y compris chez Corneille. Quant à Boyer, le roi des cumulards, il mérite – bien qu’il soit moins riche que Zocchetto - d’être surnommé « Mister Pognon » ! Maire, conseiller général, président de Laval Agglomération et, last but not least, conseiller technique au ministère de la Fonction Publique. Faites le total : vous dépassez allègrement les 10 000 euros d’argent public tous les mois. Et ça se dit de gôche ! Honteux ! Honteux ! Honteux ! Alors qu’un très fort pourcentage de Lavallois et de Mayennais ne gagnent pas 10 000 euros par an ! Et ces gens là (comme Boyer) continuent de donner des leçons de morale à la terre entière !
Le résultat est qu’il a en face de lui deux listes qui se revendiquent de gôche. A ce sujet, que pensez-vous de la liste soutenue, entre autres, par le Front de Gauche de Mélenchon ? J’ai une bien piètre estime de cette petite boule haineuse de Merluche. Tiens donc, et pourquoi ? Parce que ce nanti (ancien ministre, vingt ans de sénat, député européen…) a osé déclarer un jour sur Hit-Radio, à propos de son enfance à Tanger où il est né : « Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus… c’est au-dessus de mes forces. »
En clair, les blonds aux yeux bleus l’empêchent de vivre ! Oui. Et ce même jour il avait également narré son arrivée en Normandie où il fut « horrifié » par une population d’alcooliques et d’arriérés : « La France des campagnes, a-t-il dit, était extraordinairement arriérée par rapport au Maroc des villes. » Quand on est soutenu par un type pareil, ça en dit long sur la concorde civile qui régnerait s’il était élu ! En tout cas, moi, j’ai les yeux bleus (à défaut d’être blond) et j’ai des aïeux qui sont nés à la campagne et avaient des joues rougies par le travail de la terre. Ainsi que des expressions qu’on n'emploie plus au sénat ! Ma grand-mère maternelle était très forte mais c’est la femme que j’ai le plus admirée dans ma jeunesse. Une femme de caractère, de la Chapelle-Au-Riboul pour tout vous dire, et qui aurait su envoyer valdinguer le petit Merluchon s’il était venu la traiter d’arriérée.
Ces choses dites, quand dévoilez-vous votre liste ? Nous la déposons à la préfecture fin de semaine prochaine, le 21 février si vous voulez tout savoir. Ensuite, nous attendrons l’avis du représentant de l’Etat pour la communiquer aux seuls journalistes nous ayant apporté le minimum de considération depuis que j’ai fait acte de candidature, en juillet dernier.
Vous pensez à ceux de Ouest-France et du Courrier de la Mayenne. Vous en connaissez d’autres ?
Et le site du jeune Aubin Laratte ? Ce jeune homme curieux et sympathique aura la liste en léger différé pour ne pas heurter la susceptibilité des professionnels qui, à juste titre, pourraient en prendre ombrage.
Autre chose à ajouter sur cette liste ? Oui. Contrairement à celles de MM. Zocchetto et Boyer, elle est composée d’hommes et de femmes qui ont le courage de dire tout haut ce que de nombreux concitoyens pensent tout bas. Des gens qui aiment la France et leur "petite patrie", Laval. Des gens qui veulent que la situation change, notamment en matière (mot censuré par Le Canard Enchaîné) et qui, sans avoir nécessairement lu Albert Einstein sont d’accord avec la pensée de celui auquel on attribue un QI au moins aussi gros que le déficit public du pays : « On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. »
Un dernier mot, JC Gruau ? Oui. Dans son article lié à ma réunion publique au Palindrome de Saint-Nicolas, le journaliste du Courrier de la Mayenne a écrit que, concernant les fonctionnaires de la mairie, je ne remplacerai pas les départs à la retraite. J'ignore si j'avais la voix trop faible ce jour-là toujours est-il que je n'ai jamais dit cela. J'ai dit que les départs à la retraite seront remplacés systématiquement dans le cas où le poste en question est indispensable à la bonne marche des services publics. Nuance. Prenez le cas d'une hôtesse d'accueil qui partirait à la retraite, comment imaginer qu'on puisse laisser sa place vide ne serait-ce qu'une heure dans le hall du centre administratif ou celui de l'hôtel de ville ! En revanche, le remplacement s'effectuera prioritairement avec des fonctionnaires qui occupent un poste qui ne leur plaît pas et qui ont les qualités pour changer de secteur. En clair, les fonctionnaires n'ont aucune crainte à avoir si je suis élu car mon but est de valoriser leur poste et, partant, leur image dans l'opinion lavalloise. Mais je reviendrai plus longuement sur le sujet car j'ai conscience que le fait de vouloir baisser les impôts de 30% est de nature à inquiéter certains fonctionnaires de la Ville.
A bientôt, donc, sur ce sujet et... votre liste. Avec plaisir, cher Bois-Renard...