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Pour mieux connaître le candidat JC Gruau

Mon ami JC Gruau étant candidat-tête de liste pour les prochaines municipales de mars 2014 à Laval j'ai décidé de jouer régulièrement avec lui au journaliste politique. Dans l'entretien qui suit, le deuxième d'une série qui nous mènera jusqu'aux élections de mars prochain, je lui demande de revenir sur son parcours et sa candidature car les deux articles qui lui furent consacrés m’ont laissé – si j’ose m’exprimer ainsi - sur ma faim. « Bonjour cher candidat de la droite aux municipales de Laval ! - Bonjour cher journaliste libre et indépendant... 

 Qu’avez-vous pensé de vos premiers articles ? Je les aurais tournés autrement et aurais insisté sur d'autres points. Par exemple, j'aurais signalé que j'étais marié depuis plus de vingt ans, père de cinq enfants et farouchement opposé au « Mariage pour tous » qui entraîne un dangereux changement de civilisation. Signalé aussi qu'avant de devenir journaliste municipal à Laval, j'avais exercé différents métiers à Paris et écrit diverses biographies et deux pièces de boulevard (jouées dans la France entière). J’aurais également insisté sur mon attachement viscéral à ma ville natale, Laval, que mon grand-père Paul Gruau (photo) a servie comme conseiller municipal sous Le Basser…  Bref, je n'aurais pas écrit ce qu'ils ont écrit mais – hélas – il faut faire avec la presse actuelle… Pour info, le jeune type de Ouest-France a torché son premier « papier » moins d’une heure après m'avoir rencontré. Il faut bien nourrir la bête Internet ! Dans ces conditions, que voulez-vous attendre de bon, de fin, de talentueux d’un journaliste qui, de surcroît, appartient clairement à un camp politique opposé ?

Que répondre aux gens qui veulent mieux vous connaître ? Que j'ai eu l'honneur d'avoir droit à un long entretien sur Radio Mayenne en 2006 et que ce dernier peut être écouté par quiconque clique sur ma bobine souriante, là, juste en haut à droite de cette interview. J'y donne d’innombrables infos concernant ma "lavalitude" (comme dirait une certaine Ségolène). .

Qu’avez-vous fait après votre renvoi de la mairie ? La droite molle s’étant pris une raclée aux municipales de 2008, il était inconcevable que je retrouvasse du travail dans ma branche de prédilection, à savoir le journalisme municipal. Imaginez un médecin ou un avocat, un menuisier ou un restaurateur, un mineur ou un agriculteur, un musicien ou un expert-comptable qui ne peut plus pratiquer le métier de son choix du jour au lendemain ! C’est ce qui m’est arrivé et c'est une douleur qui ne passe pas ! Toutefois, contacté par certains chefs d'entreprise désireux d'écrire un ouvrage concernant l'objet de tous leurs efforts professionnels, j’ai créé une entreprise de communication écrite que j’ai dû – hélas - tuer un an plus tard à cause de la crise que subissaient de plein fouet mes futurs clients… Nous voici donc en mars 2010...

Le programme  ? « Bienvenue chez Pôle Emploi ! » Une épreuve redoutable quand on a passé la barre des 45 ans, qu’on est littéraire et passionné par l'Histoire de son pays, qu’on a toujours écrit ce que l'on pensait sur moult sujets et, last but not least, qu’on n’est point affilié à une secte (si vous voyez ce que je veux dire…). Cette recherche d’emploi, je la menais en parallèle avec l’écriture d’innombrables articles pour un site d’origine canadienne, Suite 101, et la réalisation de mon propre site « Laval et son histoire » contenant des articles de fond mais aussi une partie "critique de la mairie" via le marquis de Bois-Renard, un grand adepte du poil à gratter...

Et alors ? Au départ, tout va bien (enfin, si l’on peut dire :), le robinet des Assedic coule tous les mois. Puis un jour, il s’arrête brutalement et là, pour éviter de mourir de soif, il convient de prendre le premier boulot qui passe à portée de main ou que des amis veulent bien vous proposer (car sans amis ou relations, aujourd'hui, on peut toujours se gratter pour retrouver quoi que ce soit…)

Résultat ? A compter de mars 2011, ce fut « mille métiers, mille misères » : du travail de nuit dans une entreprise de pièces plastiques saint-berthevinoise, du secrétariat dans un excellent cabinet médical situé près d'une célèbre basilique… J’ai même distribué, à Forcé notamment, quelques centaines de poubelles jaunes avec le logo de Laval Agglomération… "Les poubelles à Garot", comme disaient les administrés.

Des tâches assez atypiques pour un diplômé de Sciences-Po Paris… Disons que certaines « bonnes âmes » m’avaient savonné la planche pour m'empêcher de décrocher deux postes qui m’auraient pourtant particulièrement convenu et permis de rebondir agréablement : il s’agissait d’interventions à l’IRCOM, une école supérieure de communication dite catholique, et située dans le 49 (je voulais montrer à ses étudiants plutôt droitiers que le métier de journaliste municipal pouvait, sous certaines conditions, présenter le plus vif intérêt pour faire passer des idées) et, plus alimentaire, d’interventions au sein d’un organisme – le club APM - chargé de cultiver des managers qui passent trop de temps dans les bilans et pas assez dans les livres… Ces deux « échecs » sont les plus grandes déceptions que j’ai connues ces cinq dernières années, les seules qui m’aient vraiment attristé...  

Enfin, comme le dit la sagesse populaire, il n’y a pas de sots métiers… Non, il n’y a que de sottes gens. C’est ce que j’ai eu l’occasion de démontrer durant de longs mois à mes enfants, qui m’ont toujours vu travailler chaque jour durant mon chômage, à la maison (devant l'ordinateur) ou à l’extérieur. Je leur disais : "Ne faites pas comme votre père, préparez un VRAI métier qui vous permette d’éviter ce genre de descente..." Et j'ajoutais : "Car, contrairement à moi, vous serez peut-être très sensibles à la comédie sociale et aux plaisirs qu'offre l'argent...",

Ont-ils souffert de votre situation ? Dans l’ensemble, non. Même si deux d’entre eux m’ont fait quelques petites remarques grinçantes car cela les ennuyait d'avouer à leurs amis ou professeurs que leur père était chômeur. Classique. Pour le reste, la gaieté n'ayant point déserté la demeure familiale, le choc fut atténué. Rien à voir avec un divorce ! Une remarque, en passant : qu’on le veuille ou  non, c'est dans ces moments-là que la famille apparaît pour ce qu'elle est : un "distributeur de chaleur humaine". Et quand la famille tient le coup, le reste, c’est de la rigolade…

Mais dites donc, vous me déballez votre vie ! Disons que le fait d’être candidat à une élection m’oblige à donner certains détails personnels, détails que la presse, pour x et y raison, ne livrera pas à ses lecteurs. Je trouve tout à fait naturel que les électeurs lavallois sachent que je n'ai pas du tout la même vie matérielle, le même train de vie que MM. Zocchetto et Garot, lesquels n’ont pas la même vie non plus, compte tenu de plus leur situation familiale. En clair, en votant pour la liste « Laval Mieux Vivre », les électeurs choisiront un père de famille qui a eu des hauts et des bas professionnellement et sait ce que c’est de manger des pâtes plus souvent que de l’entrecôte… 

Et maintenant, vous êtes sorti de la zone rouge (ou noire)  ? Oui, enfin : presque... J’ai retrouvé des activités régulières : enseignement du français, causeries liées à l'Histoire dans des maisons de retraite situées hors de la Mayenne (mais dirigées par d’anciens Lavallois). J’écris aussi des guides touristiques quand l’occasion m’en est offerte (j’ai ainsi rédigé les deux derniers Petit Futé de Laval 2012 et 2013 mais sous un pseudo afin que la Ville puisse nous acheter de la pub...). En clair, aujourd’hui, ce n’est toujours pas Austerlitz mais ce n’est plus Waterloo !

Heureusement que Madame travaille... Oui, comme c’est le cas dans de nombreuses familles… Ces choses dites, je ne jouerai pas les martyrs car j'ai toujours privilégié la liberté dans ma vie et n’ai jamais pu travailler sous la férule d’un petit chef speedé comme l'époque en fabrique tant. Or la liberté, tous ceux qui y sont sensibles le savent, se paie au prix fort ! Eh oui, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. J'ai toujours eu le beurre et jamais l'argent (sauf après mon renvoi de la mairie), une situation idéale quand on se présente à une élection municipale...

Que voulez-vous dire ? Que je ne suis lié et "tenu" par aucune coterie, aucun club, aucune loge. Si, au nom du Bien public, je décide de faire des coupes budgétaires en refusant d’accorder telle subvention à telle association, ou en supprimant purement et simplement tel organisme municipal bidon, je ne crains pas de décevoir Pierre, Paul, Jacques.  

Revenons à votre candidature, comment vos proches ont-ils réagi  ? Il s'est passé ce que j'attendais : les gens dont j'aurais pu attendre un soutien, un signe amical, un encouragement ne m'en ont point donné - à quelques exceptions près (je pense à mes frères et à ma cousine Béa) - alors que certaines personnes, dont je n'attendais rien dans ce domaine, se sont manifestées de manière chaleureuse. Dans la rue, les grandes surfaces, les endroits publics où je me déplace désormais avec mon étiquette de candidat de droite sur le front (sans jeu de mots !), je ne compte plus les poignées de main plus appuyées que de coutume et les petits sourires entendus...

Que vous disent les gens ? Que ma candidature est "courageuse" ! Sous-entendu : c'est courageux de partir avec le soutien du Front National, un parti que les médias tentent de disqualifier 365 jours par an avec des accusations à trois sous auxquelles plus personne ne croit...

Comment expliquez-vous cela ? Le lavage de cerveau effectué par les médias et l'Education nationale, tous obsédés par « les heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire », Vichy, le nazisme, l'Occupation (alors que nombre de profs ou de militants socialistes qui évoquent la Résistance contre les SS à longueur d'années, n'ont même pas le courage de remettre à leur place des chenapans de 12 ans qui importunent des vieilles femmes dans un bus !) Regardez ce clown triste de Manuel Valls : au lieu de lutter contre les « racailles » qui rendent ce pays de plus en plus invivable, il avoue n'avoir qu’un ennemi (que personne ne craint) : l’extrême-droite ! En fait, il affuble de ce qualificatif déshonorant tous ceux qui, peu ou prou, aiment réellement la France non pour ce qu’elle peut leur donner financièrement (subventions et allocations diverses et variées) mais pour ce qu’elle est.

Est-ce tout mon général ? Non, compte aussi dans le rejet du FN auprès de certains Lavallois, la personnalité de Jean-Marie Le Pen, un beau spécimen d'homme libre qui n'a jamais reculé devant une provocation susceptible de desservir son parti. Mais le plus important dans ce rejet tient au fait que, malgré ses défauts et sa « normalisation marinienne ou mariniste », le FN est désormais le seul parti qui ait le courage de nommer les deux cancers en train de détruire l'identité française sous nos yeux : l'Europe dite de Maastricht, qui entraîne chômage et vie chère et, liée à celle-ci, le Grand Remplacement de population avec l'arrivée massive, colossale et colorée, d'immigrés que nous ne pouvons pas assimiler.

Il est vrai que ces deux fléaux ne sont jamais évoqués par les médias aux ordres du Système.  Ou alors, s'ils en parlent, c'est pour les vanter ! Comme l'écrivait mon penseur préféré Philippe Muray : ce monde est horrible et ce qui est le plus terrible dans cette affaire est que ses élites veulent absolument nous le faire aimer par tous les moyens, y compris en méprisant le suffrage universel ! Souvenez-vous du vote de 2005 et de ce que Sarkozy en a fait, avec l'aval des socialos ! Le peuple avait dit NON et Sarkozy n'a pas tenu compte de ce rejet... Lui, l'homme qui jouait les matamores de droite pour siphonner les voix de Le Pen. En résumé, ce monde est fou, et nous le sommes tout autant si nous croyons qu'il tournera à notre avantage et, plus grave, à celui de nos enfants...

Vous êtes pessimiste ? Avec des Garot et des Boyer au pouvoir, comment ne pas l'être ? Sachez que ces irresponsables veulent - demain - accorder le droit de vote aux étrangers ! Une mesure idéologique, une de plus, qui réduirait à néant la nation, la patrie, l'identité nationale, enfin, tout ce qui fait notre spécificité, tout ce qui fait qu'on aime encore notre pays malgré ses gouvernants qui font tout pour le supprimer ! Je ne veux plus que ma ville soit gouvernée par des irresponsables pareils, même s’ils font risette avec leurs électeurs tout au long de l’année avec leur visage de premier communiant ! Il faut que les Lavallois prennent conscience qu’en votant pour "Guillaumette et Jean Cricri", ils sont complices de la dégradation de notre société. 

Pour finir, permettez-moi de vous poser une question indiscrète. Je vous le permets bien volontiers, cher Bois-Renard. 

Elle concerne votre famille et tout particulièrement votre mère qui a épousé en deuxième noce le père de François Zocchetto. N’est-ce pas pour le moins étonnant d’avoir comme adversaire le fils aîné de son parâtre ?  Oui, c’est un aspect qui fera sourire les initiés. Mais une autre question – surtout - mérite d'être posée : François Zocchetto sera-t-il candidat ? Cela fait plus de cinq ans qu'il se pose la question et que, partant, nombre de Lavallois doutent de sa détermination à vouloir être un jour maire de Laval. Les gens pensent qu'il est très bien au Sénat, bien au chaud avec des rentrées d'argent "archi-confortables" et un minimum de contraintes (hormis celles d'écouter régulièrement des discours de notables coupés du peuple qui ne savent plus quoi inventer pour dézinguer l'identité de la société française dans laquelle nous avons toujours vécu). Pour lui, c’est la belle vie alors que la mairie… 

Vous l'avez prévenu de votre candidature ? Non car il n'était pas candidat début juillet après, je le répète, cinq ans et demi d'opposition municipale. Dans ce cas, pourquoi prévenir quelqu'un qui ne sera peut-être pas votre adversaire ? En revanche, s'il se présente contre la liste de droite que j'ai l'honneur de mener, j'espère qu'il aura la politesse de me prévenir... Quant à ceux qui se disent que les réunions de famille risquent d'être animées si les deux fils aînés des branches Gruau et Zocchetto sont candidats, je vais les décevoir : nous éviterons les sujets qui fâchent comme cela a toujours été le cas depuis dix ans.

Le mot de la fin ? C'est une invitation à rejoindre "Laval Mieux Vivre".

Acceptée ! Que les gens qui veulent donner à leur chère ville de Laval des élus conscients des dangers que la France traverse présentement, dangers qui peuvent réellement la mettre à mort, n’hésitent pas à me contacter (06 31 23 09 10). Pour bien avancée qu’elle soit à huit mois du scrutin, notre liste « Laval Mieux Vivre » n’est pas close. J’en appelle donc à la responsabilité de tous ceux qui ne supportent plus le double langage de l'UMP et/ou qui exècrent la gauche moralisatrice et idéologique de MM. Garot et Boyer qui veut tout mettre en l'air et privilégier systématiquement les étrangers ! Laval, chacun le voit, est à son tour menacée par l'immigration de masse qui ne cesse de gonfler et il est plus que temps de pointer du doigt ce problème mortifère pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants. En clair, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés, issues de tous les âges, de tous les milieux et de tous les quartiers !

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