François Hollande la nouvelle star de la salle-po
Je suis allé voir le candidat Hollande à la salle polyvalente jeudi 23 février autant par curiosité (c’est peut-être le prochain président de la République) que par souci de me montrer équitable (en 2007, à Changé, j’avais assisté au meeting de sa concubine de l’époque, une femme plutôt bien faite mais qui gagne à garder le silence en toutes circonstances, Ségolène Royal).
A ma grande surprise, la foule des grands jours était au rendez-vous, preuve que Laval est bien une ville de socialos et que Garrot n’a pas de souci à se faire pour 2014. Des socialos très typés cependant. Avec une majorité de cheveux blancs et de fonctionnaires. Peu de ruraux. Pas de prolos (évidemment, eux, votent Le Pen). Des bobos en revanche, à commencer par le trio municipal dit CDD : Chauveau-Deslandes-Dureau, des gens qui, par rapport à la majorité des Français, roulent sur l’or…(Ah, il faut entendre Florence F-D. prononcer le mot camarade !)
Je l’avoue, c’était la première fois que je voyais le « Capitaine Pédalo » (comme le nomme Mélenchon). Je savais qu’il avait une tête quelconque mais j’ignorais qu’il était si petit. En fait, il ne doit dépasser Sarko que de deux ou trois centimètres. D’où la surprise de nombreux socialos quand il est arrivé : ils étaient incapable de voir leur « grand homme ». Bien sûr, profitant de ce handicap, Guillaumette bichait comme une starlette des Buttes-Chaumont. Pour une fois, il avait l’air d’un géant !
Au micro, Hollande ne manque ni de talent ni d’humour mais on sent d’emblée que l’ancien premier secrétaire du PS n’est pas taillé pour affronter les rochers qui attendent le prochain navigateur du navire France Diverse. Je comprends mieux maintenant pourquoi Montebourg l’a surnommé Flanby…
Disons, pour clore le sujet que ce type a le profil d’un petit jouisseur sympa qui a toujours une connerie à raconter et avec lequel on peut passer un bon moment. « C’est déjà ça ! », diront certains. Ils ont raison ! Et c’est toujours mieux que Sarkozy côté présentation mais cela ne fait pas de Hollande un homme d’Etat…
Pour le reste, l’homme mérite un diplôme de pipoteur de première bourre car ses solutions sont démagogiques à souhait. Vouées à l’échec. Quand on l'écoute, on revient trente ans en arrière, en 1981. C’est sympa, vous me direz mais ça ne fera pas avancer le schmilblick d’un centimètre. Toujours plus de moyens, plus d’impôts, plus de taxes diverses et variées ! On connaît le refrain et tous les couplets… Question : Hollande sait-il qu’outre la crise morale, il y a aussi un problème de pognon dans le pays ? Que les caisses sont vides ?
Son « contrat de génération » ? Un nième gadget de technocrate auquel personne ne peut croire sincèrement. Même chose pour sa « grande réforme fiscale ». Et pourtant, la foule applaudit à chaque nouvelle promesse comme aux plus beaux jours du programme commun ! Comme si on ne les connaissait pas les socialos, comme si on ne les avait pas déjà vus gouverner depuis 1981 ! Avec leurs copains et leurs coquins, leurs innombrables crapuleries, à Marseille et ailleurs. Sans compter leurs grandes figures : Tapie, Boucheron, Pelat (paix à son âme), Berégovoy (paix à son âme), Grossouvre (paix à son âme)…
Je n’ai pas aimé non plus que Flanby tente de nous faire pleurer avec la Syrie car je me moque de ce pays lointain et attends des hommes politiques français qu’ils fassent régner l’ordre exclusivement dans mon pays. Je n’ai pas aimé non plus qu’il parle de l’Europe avec des trémolos arthuisien dans la voix car cette dernière telle qu’elle est organisée (avec des technocrates qui ne pensent qu’au fric à tous les étages) est une énorme fumisterie qui, tôt ou tard, explosera…
En revanche, pas un mot sur le sentiment d’insécurité qui gagne les honnêtes citoyens dès qu’ils débarquent dans certains quartiers ! Pas un mot sur l’islamisation qui s’invite dans nos assiettes, nos rues, nos piscines ! Pas un mot sur la destruction de la cellule familiale (il est vrai que ce concubin séparé ne peut guère donner de leçon dans ce domaine !) Pas un mot sur l’école qui court à la gamelle ! Pas un mot sur la nationalité française que n’importe quel ennemi de notre pays et de notre civilisation peut décrocher facilement !
Bref, le gentil François est venu faire son petit numéro de socialo des années 80. Il aurait tort de se priver car le public en redemande ! En quittant la salle polyvalente, écoeuré une fois de plus par tant de conneries débitées au kilomètre, je me disais qu’il y a vraiment des jours où l’on n’est pas fier d’être lavallois.
Mais il est vrai qu’on l’est encore moins d’être depuis cinq ans représenté par un olibrius comme Nicolas Sarkozy…
Enfin, pour conclure, sachez qu’il existe des sujets infiniment plus importants…