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Enfin, des nouvelles du chômeur (Librairie française, lectures...) !
Cher JCG nous n'avons pas eu de nouvelles de votre part depuis de longs mois et certains lecteurs se posent des questions… Pourriez-vous, s'il vous plaît, leur indiquer ce que vous devenez ? Avec joie, Cher Bois-Renard ! Car ce genre d'information est tout-à-fait dans mes cordes [rires]. Amis lecteurs, sachez d'emblée que j'ai repris les deux activités physiques que j'accomplissais chez moi, à Laval, avec une régularité métronomique avant d'être engagé à la Librairie française en juillet 2017 : piscine & sax ténor. Hélas, aimant toujours autant la table, étant toujours aussi peu porté sur le jeûne, je dois ces jours-ci me mettre au régime… Ce qui, pour moi, confine au supplice
Affaire Bertier-JC Gruau : 6 mois de prison avec sursis pour deux touites anodins ! Scandaleux !
Cher JCG je voudrais m'entretenir avec vous de «l'affaire Bertier» et de votre condamnation à six mois de prison avec sursis qui est tombée jeudi dernier, le 5 janvier 2023. Quelle a été votre réaction ? Plusieurs mots me sont venus spontanément à l'esprit, que je vous cite dans l'ordre : Hallucinant ! Délirant ! Scandaleux ! Honteux ! Car, comme vous l'avez annoncé, j'ai pris six mois de prison avec sursis et ce, pour deux touites ! Deux touites qui, entre nous soit dit, ne méritent aucune condamnation judiciaire ! Aucune ! Car ils relèvent de la liberté d'expression la plus basique !
Adieu, chère Librairie française (III)
Cher JCG, je vous propose d'ouvrir ce troisième entretien concernant votre passage à la Librairie française comme nous avons terminé le précédent : par une anecdote amusante… Demande acceptée ! Je me souviens qu'un jour le gérant était très fier de me montrer l'une des caisses en carton destinées à contenir des livres d'occasion que nous disposions sur le trottoir de la rue Bartholdi afin d'attirer le chaland. Une caisse qu'il avait, comme on dit quand on parle le péteux sans peine, «customisée».
Adieu, chère Librairie française (II)
Le 8 septembre fut donc une journée noire… Le mot est faible, la plus pénible de ma dernière tranche de vie parisienne. La fin d'un rêve éveillé de cinq ans et le retour à la case «galère professionnelle». Imaginez la scène : vous exercez le métier qui vous passionne le plus au monde et, en quelques secondes, vous apprenez que vous allez le perdre… Et ce, sans avoir démérité un seul instant !
Adieu, chère Librairie française... (I)
Cher JCG, j'ai appris la triste nouvelle qui affecte tant de vos fidèles clients et amis parisiens, tant d'auteurs et d'éditeurs politiquement incorrects, tant de personnes viscéralement attachées à la liberté de ton et d'esprit, tant de «résistants» à ce Nouvel Ordre Mondial qui considère les relations humaines comme superflues : depuis le mercredi 16 novembre on n'a plus aucune chance de vous trouver à la Librairie française sise au 5 de la rue Bartholdi, dans la boutique que vous animiez avec passion depuis un peu plus de cinq ans. Vous avez - hélas - raison, cher Bois-Renard : j'ai quitté mon poste le mardi 15 novembre 2022, après une dernière journée de travail bien émouvante. Fauché professionnellement en pleine gloire ! Licenciement économique : direction Pôle Emploi !