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Hormis Estelle Bobo (Journal intime)

mairie-bleueLe numéro de mars-avril ne fut pas le meilleur Laval Infos de la série mais le plus agréable à rédiger car celui de la victoire de François de Sénert à sa propre réélection avec, en couverture, un gros titre qui me fit chaud au coeur trois semaines durant : 56,9% ! Le choix des Lavallois plaqué sur le visage ému et souriant du vainqueur.

D'autres visages souriants remplirent les premières pages du magazine : ceux des « nouveaux élus » qui, parfois, étaient des anciens ! Je dois avouer que, côté "p'tits nouveaux", ceux de la majorité, dans l'ensemble, me convenaient. A une exception près, Estelle Bobo, une M’as-tu-vu de compétition que j’avais une fois entendue lors d'un dîner chez des « amis communs » critiquer vertement Sénert, bien avant 2001.

Aujourd’hui qu’elle a « changé » de camp – elle a lâché Sénert un mois avant les municipales de mars 2008 (pour toucher ses indemnités jusqu’au bout ?) – j’entends des gens dits de « droite » affirmer qu’elle a trahi l'ancien maire de Laval. Que nenni ! La Bobo a toujours été de gauche, côté Dinard.... C’est surtout une chienne de garde avec des dents qui arrachent n'importe quel plancher… Personnellement, je ne lui en veux pas d’avoir rejoint Falot, qu’elle flatte à qui mieux mieux pour le quitter quand sa cote aura chuté (elle a le temps, cette fois !) J’en « veux » plutôt à Sénert, à Spaghetto surtout qui l’a amenée sur la liste en 2001 parce qu'il fallait à tout prix recruter des nénettes de la société civile et que la droite, dans ce domaine, manque toujours de candidates !

Sachant alors que Falot n’avait aucune chance, Estelle a rejoint le cheval de tête. Une chose est sûre – et je ne manque pas de témoins ! – je fus le premier à dire haut et fort et dès 2001 qu’elle irait chez Guillaumette quand les carottes "sénériennes" seraient cuites… Ah, si avoir eu raison avant les autres rendait riche, on m'appelerait - et depuis longtemps - Crésus ou Mister Google ! Mais revenons aux nombreux élus avec lesquels j'appréciais d'avoir à travailler dans les six ans à venir (sept en fait, mais on l'ignorait en 2001).

Outre Bernardine de Beaufort, ma conseillère municipale préférée, il y avait les très dynamiques Louis Toutaibon, Bruce Kimono, Fanny Virago et Fabienne Desfringues. Enfin, pour le plaisir des yeux (j’ignorais tout de leurs talents divers et variés à l'époque), je me réjouissais à l’idée de devoir interviewer Scarlett Bailbrune, Cunégonde Taguer et Dorine Lavanant… (Oui, c’est de la discrimination au physique et Pudibonde de la Parité va m'en vouloir à mort mais j’assume !)

Autre conseillère que j’étais ravi de retrouver, Jocelyne Faral. Certes, cette ancienne élue n’a jamais eu mes idées sur un tas de sujets mais j'appréciais son dynamisme et sa personnalité, qu’une situation sentimentale pour le moins en dent de scie fragilisait un jour sur deux… Je lui servais alors de "coach" (comme on dit maintenant), m’échinant à lui redonner confiance quand elle en avait besoin et à la soutenir quand elle était (trop) critiquée… Il est vrai que je n'avais guère le choix : c’était ma patronne, la responsable du Laval Infos

La suite, dans le livre…

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