Guillaume Falot élu député (Journal intime)
Le samedi 8 juin, pour fêter l'inauguration de la Cave du Roy, j'ai soufflé dans mon sax ténor Yamaha. Le matin avec l'atelier jazz, devant des hommes qui ignoraient que j'avais ce dada (Fernand Noblart, le graphiste Ricky, le conseiller Jean-Pierre Cassegrain...) En fin d'après-midi, de 18 h à 20 h, lors du boeuf auquel assista pour la première fois de sa vie François de Sénert... Mal lui en prit : le lendemain, à la même heure, il se faisait étendre par Guillaume Falot lors du second tour des législatives : 49% contre 50%
Pour moi, c'est clair : je suis désormais assis sur un siège éjectable réglé sur une date qui clignote dans mon esprit chaque fois qu'il m'arrive d'y penser : 9 mars 2008. Concernant François de Sénert, c'est peu dire que cette défaite l'a sonné car il ne s'y attendait point. Personnellement, je la prends comme un avertissement pour les municipales de l'an prochain. Une chance pour Sénert, en quelque sorte, qui devra être beaucoup plus présent dans sa ville afin d'y « regagner le terrain perdu » auprès des électeurs l'ayant abandonné dimanche 9 juin. Il va aussi devoir bâtir une liste rajeunie (comme il l'a promis le soir même au Bourrier de la Moyenne). Bref, le maire va de nouveau devoir se battre comme un lion... Ce que Guillaume Falot a fait entre les deux tours en serrant des dizaines et des dizaines de mains d'électeurs enchantés par cette marque d'attention (tu parles, les c. !)
Le samedi 30 juin, lors de la fête de l'école de mes enfants, je discute avec plusieurs « acteurs de la vie économique locale » comme Pierre Z., Michel E., Philippe G., entre autres… Tous pensent que Sénert est battu d'avance pour les prochaines municipales, qu'il ne pourra pas constituer une liste rajeunie, qu'il a pris un méchant coup de vieux... En clair, que le personnage est has been... Que leur répondre ? Qu'il est plus motivé que jamais ? Qu’il faut y croire ? Qu’ils se trompent complètement ? Non, bien sûr : Falot va gagner, c’est inévitable… Le monde dans lequel nous sommes entrés - L'Empire du Bien théorisé par Philippe Muray ! - est le sien, celui des passionnés de rollers, du très haut débit dans la moindre bourgade, des prides et du mariage homosexuel...