Phoning avec Lorie (People)
En 2003, dans le numéro 82, je place plusieurs photos de la jeune Lorie, la seule starlette de la chanson française qu'il m'ait été donné d'avoir en direct au téléphone ! (J'aurais aimé interroger Edith Piaf mais La Môme est morte l'année de ma naissance !)
Au départ, Lorie, j’avais demandé à la rencontrer en chair et en os, en arguant du fait que rien ne vaut le contact physique, l'entretien en direct. Mais, quelques jours après ma demande, une professionnelle de la com' à la voix aussi agréable que celle d'une surveillante-cheffe d'un centre de rééducation communiste, une jeune communiquante chargée de gérer l'agenda de la star m’avait appelé sur mon portable pour m'indiquer que je n’aurais point de face to face (prononcer fesse tout fesse) avec Lorie mais un phoning… (Ne connaissant aucune de ces expressions à la noix, je me souviens être resté sans voix une seconde avant de demander une explication pour chacune d'elles...)
Le "phoning" eut lieu le jour du concert, un samedi, à 18 heures précises…
Prévenues, mes deux « grandes filles », fans de Lorie à l'époque, attendirent de longues minutes près du « portable de la mairie » que ce dernier sonnât. Puis, quand j'eus effectivement Lorie à l'heure dite (la "pro" ne m'avait pas raconté de carottes), Javotte et Anastasie tentèrent d’écouter quelques bribes d’une conversation on ne peut plus plate… Eh oui, que voulez-vous, j'avais l’impression de parler avec leur baby-sitter tant la demoiselle avait une voix de gamine ! Et quelles questions lui poser au téléphone ?
Une heure après j'allais à la salle po récupérer à l'accueil les photos de la star dédicacées que j'avais demandées pour mes filles, Winston et Jean-Edern. Disposant d'une invitation pour le spectacle, j'avoue y être allé par curiosité et y suis resté jusqu’au bout sans m'ennuyer un seul instant. Mieux, je ne cessais de me dire in petto que son boy friend devait prendre du bon temps hors concert avec elle ! Et ce pour trois raisons qui correspondent à trois qualités que Mademoiselle Lorie possèdait en 2003 (elle les possède peut-être toujours mais nos routes ne se croisent plus !), trois qualités, à mes yeux, essentielles chez une jeune femme susceptible de donner la vie : elle est sympa, sportive et - sacrément - bien foutue…
Photos panoramiques (Curiosité)
Dans le numéro de janvier, j’ai voulu faire admirer Laval via des images panoramiques exceptionnelles prises par un photographe breton de grand talent, Justin Marzioux. Ces photos ont la particularité de balayer l’espace à 360 degrés, ce qui permet de mettre en lumière le patrimoine de notre cité sous une perspective différente. Comme le numéro de janvier est traditionnellement le plus creux, ces photos permirent de commencer l'année en beauté car chacune d'elles montraient aux lecteurs de Laval Infos qui en auraient douté, qu'ils vivent vraiment dans une ville magnifique…
Les critiques de West Planplan (Journal intime)
A partir du moment où l’opposition s’est structurée, en 2001 avec l'arrivée de Guillaume Falot, les critiques – c’est de bonne guerre – se sont multipliées. A l’égard de l’équipe municipale bien sûr, mais aussi à l’égard de Laval Infos… Résultat : le maire, le cabinet et certains élus se sont mis à lire West Planplan avec une attention encore plus soutenue (ce qui n’est pas peu dire !) Personnellement, je lisais ce canard avec plusieurs jours de retard, attendant que ma belle-mère me refourgue ses vieux exemplaires, qui passaient d’abord (qui passent toujours) chez sa voisine…
Mes relations avec les journalistes de West Planplan se sont toujours limitées à un « bonjour-au-revoir ! ». Et en 13 ans, deux "confrères" seulement m’ont marqué, qui écrivaient mieux que les autres et surtout, étaient capables de penser autrement que leurs confrères (enviés) de Libé ou de Télérama ! Il y avait un certain Lionel Bigorneau je crois, qui a vite gagné la Bretagne. Et un autre type dont j’ai oublié le nom ; il était spécialisé sur les sujets économiques mais hélas est mort d’un cancer avant de souffler ses 40 bougies. Pour le reste, méfiance absolue…
Je pense que mes papiers devaient les agacer. Le ton. Le style. Les vannes. La couleur politique. Les références au catholicisme. La totale ! Il est vrai que la plupart des sujets d’actualité suscitent chez moi des réactions opposées aux leurs. Que je ne milite pas pour les « sans-papiers » (que je continue d’appeler clandestins), que fêter les bienfaits de la Loi Veil ne m’excite guère, que je n’ai pas de poster de Mao ou de Che Guevara dans mon bureau, que je ne suis pas un militant de la cause homosexuelle, etc. En plus j’admire certains écrivains morts depuis longtemps et, parfois, compromis avec le régime de Vichy… (…)
Je dois dire aussi que je ne prisais guère un certain T. qui, quelques années, fut le rédacteur en chef de West Planplan. Je le trouvais mou de chez mou et surtout, tellement prévisible, tellement politiquement correct (la défense systématique des minorités, le côté gnangnan toujours privilégié, l’envie de débusquer un ancien nazi de 90 ans tous les matins…). Au départ nos relations étaient plutôt correctes (il m’avait même "fait un papier" sur ma deuxième pièce, 1999) puis, après l’article sur Le Pecq, j’ai senti comme un froid... Eh oui mon petit bonhomme il y a des gens qui pensent différemment de toi, désolé !
J’avais de bien meilleures relations avec les gars du Bourrier de la Moyenne. Non parce qu’ils étaient plus à droite que ceux de West Planplan (la droite, maintenant ! c'est le fric et uniquement le fric !) : ils étaient moins marqués par le politiquement correct. Je pense à Jérémy Miaulard notamment et même à Albéric Dupont. Plus à droite, catholique affirmé, Manu des Cordeliers est aussi un type que j’apprécie, un homme avec lequel on peut balayer nombre de sujets sans que cela pose un problème particulier...
La suite, dans le livre…