Une veuve peinée (Réaction)
Fin octobre 2003, une vieille dame me téléphone pour me dire qu’elle n’a pas aimé mon C’était Laval du numéro de septembre dans lequel j’ai écrit que l’ancien président du Stade Lavallois Henri Bisson, après l’exploit de son club face au Dynamo de Kiev, « effectuera un geste insolite pour quelqu’un se vantant de ne jamais mettre les pieds dans une église : allumer un cierge à la basilique d’Avesnières ! » « Mon mari n'avait pas la foi et ne pratiquait pas, m’indique la veuve Bisson, mais il n'a jamais dit cela !"
C'est vrai que, sur ce coup, j'ai fait confiance à un vieil article de West Planplan concernant le père Bisson. Et aux propos que mon grand-père me tenait sur les "laïcards" du Stade Lavallois. La vieille dame m’en veut, je le déplore car je n’arrive pas à calmer son courroux. Maintenant qu'à l'approche du grand départ, elle s'inquiète de l'anticléricalisme de son époux voilà qui me chagrine et me réjouit à la fois. Me chagrine parce que je n'aime pas faire du mal gratuitement. Me réjouit parce que "tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais déjà trouvé" !
La suite dans le livre...
Florence Foresti (People)
Le 19 décembre, à La Petite Cabane, j'interroge Florence Foresti, une jeune comique dont j'ignorais alors jusqu'au nom car elle devait sa renommée naissante à une chaîne que je ne regarde jamais pour une raison qui coule de source : je ne la reçois pas (eh oui, il s'agit de Banal Moins, le ciment du boboisme, dixit Basil de Koch). Cette jeune femme péchue était l’invitée de Laval Spectacles qui participait à un festival dont elle était la marraine, Seulement pour se poiler !
Même sanction qu’avec Lorie : je lui ai demandé des photos dédicacées pour Javotte, Anastasie, Winston et Jean-Edern… A ses côtés, un type triste comme la mort vantait les mérites du rire (si si ! c'en était tordant du reste !) et faisait part de son désir de voir un grand nombre de Mayennais participer à son festival destiné à « faire connaître de nouveaux comiques ». Je me suis permis de lui dire qu' à défaut d'être une terre de comiques, la Mayenne avait au moins "fourni" un mari à Mimi Mathy…
La suite, dans le livre…
Francis Mer (People)
Depuis des années, j’entends ma mère me parler du docteur Mer, qui l’a sortie du ventre de la sienne en décembre 1938…En mars 2003, le neveu de ce dernier, Francis, se rend chez nous à l'invitation de Sénert. Il ne vient pas pour évoquer son tonton et l'excellent travail qu'il a effectué notamment auprès de ma grand-mère. Non : il vient pour complimenter nombre de chefs d'entreprise ayant choisi les nouvelles technologies... Forcément : Francis est ministre de l'Economie et des Finances... Lors du coquetèle, je me permets de lui parler de son oncle et des qualités qu’il déployait dans l’exercice de sa profession. La réponse du ministre : "Vous me faites très plaisir en me disant cela…"
La suite dans le livre...
Conseillère conjugale (In Memoriam)
En septembre, je fis paraître un article sur une conseillère conjugale au nom difficile à retenir car d’origine allemande, Mme Keltsch von Machin Chose. Je l’avais vue, deux ans auparavant au Vieux-Château, dans une réunion publique où elle avait pris la parole pour critiquer durement le projet de nouveau palais de justice initié par la Ville et je craignais que notre entretien ne soit un peu tendu.
Les problèmes de distribution (Perso)
Au départ, en 1996, la Poste recevait les journaux le vendredi après-midi et commençait sa distribution le jour même dans les boîtes postales des entreprise lavalloises. Les premiers exemplaires tombaient chez les particuliers à partir du lundi et la distribution pouvait s’échelonner jusqu’au jeudi, grand maximum. C’était le bon temps car peu de boîtes portaient la mention Stop pub ! qui interdit au facteur de distribuer un journal, ce dernier étant considéré comme une publicité et, de ce fait, mêlé au reste des prospectus…
Avec le temps, les choses se sont dégradées, m’obligeant plusieurs fois à intervenir et à passer des messages dans Laval Infos. Dans le numéro 84, celui couvrant le chaud été 2003 (la fameuse canicule), je prends une demi-page pour informer les Lavallois qu’ils sont de plus en plus nombreux à ne plus recevoir Laval Infos dans leur boîte aux lettres. « Normal : vous êtes aussi de plus en plus nombreux à coller une étiquette sur la boîte en question indiquant votre souhait de ne plus recevoir de publicité…
Mais Monsieur, répondrez-vous, un magazine payé par le contribuable et fourmillant d’informations susceptibles d’intéresser tous les Lavallois ne saurait être considéré comme une réclame ! C’est également notre humble avis. Mais la Poste, elle, ne fait pas de différence. Pour une raison qui se tient : le prix de la distribution du Laval Infos est le même que celui d’un prospectus publicitaire. Que faire ? Cinq solutions : 1°) Retirer l’étiquette Pas de pub SVP définitivement ;
La suite, dans le livre…