Ras le bol d'Halloween ! (Perso)
Promue grande fête commerciale de l’automne, Allo Ouine plaît beaucoup aux adeptes du politiquement correct qui se gargarisent de ses vieilles racines païennes… Cette fête ayant des similitudes avec des us et coutumes se pratiquant jadis dans nos campagnes, le Service municipal des Vieilles Pierres concocte une manifestation sur le sujet - une visite guidée dans le Vieux-Laval. Personnellement, je trouve utile d'évoquer les fêtes de la Toussaint et des fidèles défunts…Agacé par l'importance commerciale d'Allo Ouine, je me permets d'inviter mes lecteurs à penser par eux-mêmes, avec ce titre choc :
Soyez rebelles !
S’il n’est plus possible d’échapper à Halloween, il n’est pas encore obligatoire, le 31 octobre, de manger de la citrouille, d’embrasser une sorcière et de donner un euro (6,56 francs) au petit voisin venu vous vendre des bonbons au poivre… (…) rappelons également qu’il est encore permis aux parents de dire à leur(s) rejeton(s) que, pour « festif » et « convivial » qu’il soit, l’univers d’Halloween est aussi laid (cervelles visqueuses…) que macabre (squelettes sanguinolents). Et que son seul point positif – merci aux citrouilles ! – est de porter la couleur fétiche du Stade Lavallois…
La suite dans le livre...
Yves Patoux (Nécrologie)
C’est avec tristesse que de nombreux Lavallois ont appris la mort, le 25 mars 2002, de leur ancien maire Yves Patoux. Doté d’un gabarit imposant et d’une personnalité chaleureuse, ce fonctionnaire des impôts était âgé de 58 ans. Il était devenu maire de Laval le 28 janvier 1994 succédant à Aimé Zoziau qui, ayant décidé de se retirer avant la fin de son 4e mandat, avait fait de cet homme de dossiers son dauphin officiel…
Las… ce « passage de relais » se révélera un « cadeau empoisonné » pour Yves Patoux. Qui, en un an et demi de mandat, n’aura pas le temps d’imprimer sa marque avant la grande compétition électorale du 11 juin 1995. Résultat : malgré plusieurs actions à porter à son crédit (installation des services administratifs dans l’ancienne poste, carnaval de printemps, exposition Messager…), les électeurs n’accorderont que 38% de leurs suffrages à sa liste…
La suite, dans le livre…
Jean-Pierre Thésard (Gloires locales)
Pour fêter les 15 ans du Théâtre du Trou Noir de Jean-Pierre Thésard, je présente le programme de l'année en cours qui alterne spectacles maison et pièces jouées par des troupes extérieures. Ayant pris connaissance des réjouissances, je conseille d'emblée aux lecteurs intéressés par cette programmation de préparer leur(s) mouchoir(s) car, côté tristesse, 2002-2003 devrait être une saison mémorable...
En effet, si les premiers rendez-vous ont déjà évoqué la peine de mort (Dernier jour d’un condamné), et la boucherie de 14-18 (Repos), ils aborderont en décembre, les guerres de religion (Voyages dans le XVIe) ; en février : La guerre d’Algérie (Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?) ; en avril, le nazisme (Deux vies bouleversées), et, en deux temps, la guerre israélo-arabe : avec un spectacle en arabe et en français (Check-point ou un taxi pour l’éternité) et la "créa 2003" du Trou Noir, Le retour à Haïfa.
La suite, dans le livre…
"Laval Infos !!!" (Réaction)
La liberté de ton dont je jouissais dans l'exercice de ma profession me rendit enthousiaste dès le premier numéro ! Je trouvais formidable de pouvoir écrire des articles à ma guise, d’être tout entier dans chacun d’eux, selon le mot de Mauriac. Quelle griserie ! Quelle excitation ! C’est pourquoi j’avais tendance, dans nombre de mes articles – et surtout dans mes titres - à placer des points d’exclamation en veux-tu en voilà ! Mais au fait, pourquoi parler de cette habitude ?
Parce que le 10 mai, West Planplan brocarde Laval Infos pour sa propension à abuser de ce signe de ponctuation, sous le titre : C'est Laval Infos !!! : "On a peu (sic) de mal à suivre le maire de Laval lorsqu'il explique en conseil municipal que le bulletin municipal Laval-Infos "tend vers l'objectivité". Les articles sont systématiquement dithyrambiques, ce qui est rarement une preuve d'objectivité. Et sans parler du fond de ces articles, la forme donne déjà le ton. Il suffit de compter les points d'exclamation !"
La suite, dans le livre…
Une date palindromique (Anecdote)
Dans le numéro de février, je présente l'attraction du mois, une date palindromique, à savoir une date lisible de gauche à droite et de droite à gauche, celle du 20 février 2002. Pour fêter l’événement (la dernière remonte au règne de Louis VI : 11/11/1111 : la prochaine se fêtera - sans nous – le 21/12/2112 !), le Café du Père Thierry avait, dans sa carte du 02 02 2002, imprimé quelques palindromes inventés ou collectés par quatre copains ayant souhaité que Laval, ville palindromique, fêtât dignement le 20 02 2002…
C’est donc à ces amis qui, pour la circonstance, avaient créé une association n’ayant duré qu'une journée - forcément, le 20 02 2002 !-, que nous devons la liste qui suit : Elu par cette crapule, Eve rêve, Engage le jeu que je le gagne, Karine alla en Irak, A l’épate épate-là, En route je tourne, Un drôle de lord nu, L’âme d’Eve rêve de mal, Rions noir, Tu l’as trop écrasé, César, ce port-salut, A Laval, elle l’avala, La mère Gide digère mal, La malade pédala mal, hé, ça va la vache… Sans oublier Ubu, le plus court de la série...