Affaire Césaire (suite et fin) : le trio Zocchetto-Boyer-Soultani peut aller se rhabiller !
Alors, cher JCG, j'ai appris la grande nouvelle : le procureur de la République refuse de vous chercher des poux dans la tête dans cette « affaire Césaire » qui vous avait pourtant valu l'opprobre général de vos collègues du conseil municipal et quelques méchants articles dans la presse locale. Oui, j'ai moi aussi appris cette bonne nouvelle – et par le plus grand des hasards : il se trouve que je dînais samedi soir dernier face à un sexagénaire qui avait eu la bonne idée – une habitude chez lui - de lire l'entrefilet que Ouest-France avait publié sur ce sujet dans son édition du jour à la rubrique Pays de la Loire...
Ah, les fourbes ! ils ont mis ça à la rubrique régionale qui n'intéresse personne ! Mais vous attendiez quoi de ces gens-là ? Qu'ils réparent le « mal » qu'ils m'ont fait avec leur article à charge du mardi 16 mai ? Qu'ils impriment et placardent, sitôt la décision du procureur tombée entre leurs mains, des affichettes partout dans la ville comme ils l'avaient fait illico presto (« Clash au conseil municipal ») après mon refus de me faire traiter de raciste par des abrutis ; oui, je pèse mes mots : des abrutis, car seuls des abrutis peuvent vouloir - ne serait-ce qu'une seconde - envisager de porter plainte contre un élu qui qualifie Césaire de « noir », Césaire dont l'un des livres s'intitule « Nègre je suis, nègre je resterai » !
Comment ! Césaire a osé se traiter de « nègre » !!! Mais il faut tout de suite que le trio Zocchetto-Boyer-Soultani porte plainte contre lui ! [rires] Nous rions mais c'est grave, cette absence de liberté d'expression, cette dictature de la pensée qui se met en place...
Très grave je vous l'accorde mais d'une efficacité redoutable : tout le monde – ou presque – a pris l'habitude de s'écraser dès qu'ils s'agit d'évoquer les étrangers qui sont de plus en plus nombreux sur le sol national. Quand je pense aux conversations que j'avais avec le jeune François Zocchetto dans les années 80, avant qu'il ne se lance en politique sur les conseils de sa femme, à l'époque très à droite sur nombre de sujets... Ah, on peut dire que la politique l'a rendu bien décevant intellectuellement... Maintenant, il connaît ses dossiers, c'est indéniable mais pour le reste... il ne lit plus rien et cultive toutes les idioties ambiantes qui font avancer la carrière en politique mais interdisent tout débat. Et il est d'autant plus inexcusable dans le cas qui m'intéresse qu'il a, dans sa jeunesse, effectué un long stage à la Cour des Comptes de Dakar, chez Senghor, et, partant, possède nécessairement quelques connaissances dans le domaine de la «négritude» !
Revenons à cet entrefilet... Si vous voulez mais c'est franchement minable car s'il est mal placé et compte peu de lignes, il comporte en plus deux boulettes, deux mensonges !
Lesquels ? D'abord il affirme que je suis un « sympathisant du FN », ce qui est faux, archi-faux car je n'ai que mépris pour le FN dédiabolisé de Marine Le Pen qui, du reste, me le rend bien puisqu'elle m'a viré de son parti pour avoir refusé de critiquer son père et de retirer de mon vocabulaire l'expression « mariage des sodomites ». D'autre part, je signale au plumitif qui a rédigé ce mauvais papier que le « patron » du FN 53, Jean-Michel Cadenas, fut, dans cette affaire, l'intervenant le plus lamentable du département car il m'est tombé dessus dès le surlendemain de cette affaire avec un communiqué qui lui collera à la peau pour le restant de ses jours... Vous me direz qu'il l'a payé plein pot aux sénatoriales et qu'il le payera encore plus sévèrement aux municipales de 2020 quand il devra affronter une vraie liste de droite que j'espère pouvoir conduire...
Et l'autre boulette... Il a aussi écrit que je m'en étais pris à Césaire alors que je me suis contenté de le qualifier de noir ! C'est grave ce genre d'accusation !
Salopard de journaleux gaucho ! C'est plus fort qu'eux : je suis blanchi, faut qu'ils continuent de me noircir...
Vous auriez dû traiter Césaire de « nègre » lors du conseil, cela leur aurait fait plaisir à tous les deux. Au journaliste car il aurait vu là une insulte susceptible de vous rayer de la liste des élus du conseil et à Césaire qui, lui, aurait, du ciel, vu dans ce mot le plus beau des compliments. Oh, attention Bois-Renard !, vous devenez trop intelligent pour certains de nos lecteurs (je pense aux gauchos qui nous lisent parce qu'ils nous détestent), et, surtout pour Cadenas que le philippotisme militant (mais pas téméraire : il a décommandé son ancienne idole pour son pince-fesses du 7 octobre) a cent fois conduit à tous les excès de fayotage en matière de « philippolitiquement correct ».
Bref vous êtes blanchi, c'est le principal. Oui mais pour tout vous dire, je n'étais aucunement inquiet des suites de cette affaire car la bêtise a beau avoir très fortement progressé dans ce pays depuis les mandats de Chirac (années 90, lisez Muray sur le sujet), nous n'avons pas encore atteint certains sommets...
Demain, peut-être ? Demain, sûrement et il suffit de voir la bobine des nouveaux venus qui arrivent par milliers en Europe pour être convaincu que nous n'importons ni des futurs prix Nobel ni des prix de vertu... Mais il y a surtout la volonté de nos gouvernants qui obéissent comme des moutons à l'oligarchie judéo-maçonnique mondiale quand il s'agit de tout mettre en œuvre pour détruire notre culture de base, tout ce qui nous reste de bon, de grand, de fort dans ce pays. Tout ce qui nous vient du catholicisme, surtout ! Car seul le pognon les intéresse, leur pognon, la rentabilité de leurs investissements. Ces gens-là ne pensent qu'au fric et veulent que nous devenions des consommateurs et seulement des consommateurs. Des consommateurs qu'ils surveillent nuit et jour et toute l'année avec l'aide de l'informatique... Triste tableau que l'on voit se mettre en place partout...
La fin des haricots est proche mais, comme disait Pagnol, « il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants »... On peut présenter les choses ainsi même si, comme dit le proverbe, le pire n'est jamais sûr... En tout cas c'est peu dire qu'on sent la fatigue à tous les étages, y compris chez ceux qui veulent se battre pour que la France ne tombe pas... Je ne connais plus de militant qui milite. Il y a un gros ras-le-bol, y compris du côté droit. Les gens sentent que c'est cuit, vraiment. Qu'il va bientôt falloir se battre...
Enfin, pour conclure concernant l'affaire qui nous intéresse, le trio Zocchetto-Boyer-Soultani peut aller se rhabiller sur le plan judiciaire, que cela plaise ou non à Ouest-France... Oui mais pour en revenir à ce canard, j'ai tenté de joindre sans succès ses responsables dès lundi après-midi et suis tombé sur une jeunette qui m'a dit qu'elle pensait qu'il n'y aurait pas de « doublon » dans cette affaire, qu'une info publiée dans les pages Pays de la Loire était lue nécessairement par les Lavallois...
Et en plus elle vous prend pour un idiot ! C'est ce que j'ai voulu lui faire prendre conscience en lui disant que lorsqu'il s'agissait de me présenter comme un dément raciste dans l'édition du mardi 16 mai avec une grande photo couleur de «l'élu après explosion », son journal choisissait comme par hasard les pages de Laval et non celles de la région qui, je le répète, sont infiniment moins lues que les pages locales. Du reste, autour de moi, personne ne les avait lues !
Une dernière chose ? Oui. J'ai eu raison de dire ce que j'ai dit et de réagir comme je l'ai fait lors de ce conseil un tantinet agité, je vous l'accorde, car je me suis senti insulté par Zocchetto et Boyer qui, ce soir là, comme par hasard, étaient copains comme cochons pour m'envoyer devant un tribunal. Or, comme je l'ai crié plusieurs fois (il fallait bien que je me fisse entendre puisque le maire avait fermé mon micro !) : mes propos n'avaient rien de racistes et le procureur de la République vient de le confirmer.