CM du 14 décembre : Budget 2016, le journaliste coco N. Emeriau, non aux "galets peints"...
JCG, lors du conseil municipal du lundi 14 décembre, vous avez refusé de voter le budget en prétextant qu’il ne comportait aucune baisse d’impôts. Exactement. L’équipe municipale a certes tenu sa promesse de les baisser de 10% mais maintenant, c’est fini ! Et ce jusqu’en 2020 ! C’est pourquoi j’ai reproché à notre Giscard local, l’excellent Philippe Habault, de ne pas avoir suivi le programme de la liste que je conduisais en mars 2014, lequel programme envisageait de les baisser de 30%, ce qui n’était faisable qu’à la condition de toucher, entre autres, à la masse salariale.
Il me semble l’avoir entendu en parler… Disons qu’il a écrit dans l’introduction du document portant sur le budget primitif que « la seule action de réduction possible était de ne pas remplacer les départs en retraite pour autant qu’il y en ait. » Bien sûr qu’il y en a !, lui ai-je répondu, il suffit de lire le journal interne, tous les mois ou presque !
« Laval Mieux Vivre », si je me souviens bien, proposait de ne pas remplacer ces départs en retraite uniquement dans un cas précis… Oui : quand les postes occupés ne sont point nécessaires pour la bonne marche de la collectivité. D’autre part, nous proposions de remplacer le retraité par un de ses collègues occupant un poste ne présentant aucune nécessité pour la collectivité. Il y en a ! La chose aurait été possible, à condition de se montrer ferme et de ne pas avoir des réflexes de politicien toujours prompt à agir en pensant à la prochaine étape de la carrière…
N’y-a-t-il que ce moyen-là pour faire baisser les impôts ? Non. Il y en a un autre : faire des économies tous azimuts ! Rogner ou supprimer nombre de dépenses. Par exemple, accorder moins de subventions aux uns et aux autres ! Rien qu’en étudiant les délibérations de ce jour, j’ai pointé une économie réalisable de 104 650 euros ! Pardon, de 89 650 euros car à peine avions-nous commencé le conseil que le maire nous annonçait que la délibération n°8 de la Vie Quotidienne était supprimée !
De quoi s’agissait-il ? De verser une subvention de 15 000 euros dans le cadre de – attention l’abus de « novlangue » rend idiot - « la démarche Ville Amie des Aînés », un « réseau francophone » qui se propose d’améliorer la vie de nos aînés (qui ne lui ont rien demandé, soit dit en passant !) mais qui est dans l’impossibilité d’annoncer la moindre mesure précise, concrète, se contentant de rester dans le domaine des généralités tout en nous demandant, œuf corse, de cracher au bassinet. Je me réjouis d’autant plus de ce retrait que j'avais épinglé cette demande de subvention lors de la commission de travail qui s’était tenue à la mairie la semaine dernière. Le « camarade » Guillot ayant, lui aussi, mis le doigt sur l’absence de mesures concrètes, j’en ai déduit que Marie-Cécile Clavreul, l’adjointe au maire qui préside cette commission, a décidé dans la foulée de supprimer cette délibération, permettant ainsi aux contribuables lavallois d’économiser 15 000 euros. Merci qui ? Grugru !
Donc, contrairement à ce qu’a écrit le communiste Nicolas Emeriau dans son petit papier de Ouest-France de ce matin (mercredi 16 décembre), il ne s’agit pas de 104 650 euros ! Non ! Mais ledit Emeriau est lent à la détente – ou, au choix, dur de la feuille – car il n’écoute pas tout ce qui se dit au conseil préférant réserver toute son attention aux propos de l’élu communiste qui, lui, est toujours cité de manière avantageuse, j’y reviendrai plus loin. D’autre part, je n’ai jamais dit que j’exposerai mon calcul « lors d’un prochain conseil » !!! Et ce pour deux raisons. La première est qu’on ne sait jamais si l’on assistera à « un prochain conseil » (la vie est courte et les « départs définitifs » parfois plus rapides que prévus !) ; la seconde est que mes calculs se formaient d’eux-mêmes, si j’ose dire, chaque fois que j’évoquais, lors de ce conseil, une nouvelle économie à réaliser. Je vous rappelle que j’ai même cité celle que la Ville a décidé de faire suite à mon intervention en commission. Mais Emeriau s’en moque comme de son premier stylo plume car son seul but, son unique objectif c’est de faire passer ses idées dans ses comptes rendus. Ses idées de coco d’un autre âge. Ses idées d’adolescent attardé et immature. Ce n’est pas un journaliste, c’est un militant et cela est d’autant plus dommage qu’il y a beaucoup de vrais journalistes au chômage, qui pourraient rendre compte cent fois mieux que lui des événements locaux comme, par exemple, un conseil municipal…
En gros, et pour copier une ancienne réclame célèbre [Ducros] : « A quoi cela sert-il que le Grugru y se décarcasse si c’est pour être décrit par Emeriau ! » Si on veut. Mais je ne me décarcasse pas pour me mettre en valeur, ni pour intéresser ce misérable coco mais pour donner des idées que j’estime susceptibles de servir au développement harmonieux de ma ville préférée…
Quittons, si vous le permettez ce triste sire et revenons à ces 89 650 euros. Sans vouloir vous offenser, cette somme n’est pas suffisante pour faire des miracles ! Certes mais vous connaissez le proverbe : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières. » Toutefois, pour se lancer dans une telle politique, la politique des petits ruisseaux, il faut savoir dire NON. Non à l’air du temps, non à des pseudos-artistes qui n’intéressent personne et ne laisseront aucun chef d’œuvre, non à des associations caritatives ou sportives dont on peut se passer, etc. Or, dire NON est un combat, et mon cher Montherlant le déplorait déjà dans ses « Carnets » couvrant les années de l’Entre-deux-Guerres : « Ce qui est coupé chez nous, Français, c’est la fibre qui dit NON. »
Vous avez ensuite demandé à Monsieur Habault de militer... Oui. Ayant lu, toujours dans son introduction, qu’il parlait d’un « effet ciseau dévastateur » lié aux baisses de dotations de l’Etat et aux charges incompressibles des collectivités, je me suis permis de lui demander de « militer », d’œuvrer pour que l’Etat ne dépense pas l’argent n’importe comment. Avec des réunions à la mords-moi-le-nœud concernant le réchauffement climatique, par exemple. Ou, entre autres, en claquant un milliard d’euros pour soigner des clandestins qui, pour nous remercier, nous attaqueront quand ils seront majoritaires… J’ai poursuivi en regrettant que nous fussions gouvernés par des dépensiers qui se sucrent au passage (avec leurs indemnités) et qui, chaque mois, placent sur leurs comptes bancaires des sommes que nombre de Français ne gagneront jamais !
Vous avez dit cela ? Oui. J’ai insisté également, les régionales ayant eu lieu la veille, pour rappeler que le Système est complètement bloqué, complètement pourri de l’intérieur et que nombre de Français n’attendent plus désormais qu’une chose : qu’il éclate à la barbe de ceux qui le fortifient chaque jour pour continuer de gagner de l’argent sans effort… J’ai terminé par une dernière dépense publique inutile en matière de masse salariale, incongrue plutôt : il ne devrait pas y avoir d’avancements de grade ni d’échelle quand on traverse une période comme la nôtre… Quand on a la chance d’avoir un travail à vie, on ne s’augmente pas ou, plus exactement, on ne s’augmente plus…Idem pour les élus : une baisse aurait été la bienvenue ! Voilà ce que j’avais à dire. Voilà ce que je suis le seul à dire.
Dans le désert, bien sûr. Hélas. Mais que voulez-vous que je fasse d’autre ? Que j’assiste à ces séances « en mode silencieux » ? Que je les sèche ? Que je démissionne comme me l’avait suggéré un militant du FN qui souhaitait prendre ma place pour vanter les qualités du parti qui venait de me mettre dehors pour une expression employée avant qu’il ne m’admette en son sein ? Nenni ! J’ai été élu en mettant en avant sans aucune restriction oratoire mes convictions et ma manière de m’exprimer, partant, j’assisterai à tous les conseils auxquels j’ai gagné le droit d’assister pour dire haut et fort ce que je pense et, je l’espère, ce que pensent encore quelques centaines d’électeurs.
A propos d’électeurs, qu'avez-vous à dire, en deux mots, concernant les résultats de dimanche ? J’ai pensé à un célèbre jugement de Maurras : « La République gouverne mal mais se défend bien. » Car je n’ai pas été surpris de constater que le FN n’avait obtenu aucune présidence de région alors que ses listes étaient arrivées en tête dans six d’entre elles. J’ai assisté, stoïque et détaché, à la « semaine de la haine » qui s’est tenue dans un pays que je continue d’aimer malgré les comportements pitoyables de ses dirigeants dans moult domaines : la France. Il faudrait, bien sûr, des scrutins à un tour mais, comme le démontre la citation de Maurras, les seconds tours sont destinés à la cuisine électorale, aux magouilles… Enfin, il y a longtemps que je ne crois plus à l’efficacité des urnes pour redresser le pays…
D’où la nécessité de dire ce que l’on pense, de se lâcher vraiment. Oui. A défaut de devenir riche et considéré par les gens du Rotary Club, au moins, en agissant ainsi, on peut continuer de se regarder dans la glace. Et éveiller des sentiments proches de l’admiration dans le regard de certains électeurs ou, plus agréables, électrices…
Un Mayennais a gagné néanmoins son ticket au conseil régional dimanche dernier, un membre de « l’équipe Gannat », votre ami Bruno de La Morinière. Oui, et ce fut la seule bonne nouvelle du jour pour moi ! Je suis heureux pour Bruno qui, après trente ans de militantisme hyper-actif dans le FN de Jean-Marie et quatre dans celui de Marine, devient enfin un élu de la République. C’est une juste récompense qui réjouit tous ceux qui savent tout ce que le FN 53 doit à cet homme aussi énergique que sympathique. Je n’oublierai jamais que si je suis élu à Laval, c’est en grande partie grâce à lui, qui est venu me tendre la perche et qui a accepté de bon cœur que je sois tête de liste, en clair que la lumière des "merdias" soit braquée sur ma petite personne. Jamais il n’a manifesté la moindre exaspération après certains de mes propos, jamais il ne m’a lâché à aucun moment, même après les manœuvres du Canard enchaîné (au Sytème) et la petite séance haineuse des petits péquenauds parisiens de Canal Plus. Le fait est assez rare en politique pour être décrit.
Oui et vous lui avez renvoyé la balle, si j’ose dire, en ne vous positionnant pas comme un concurrent possible aux régionales, du temps où vous étiez proche du FN. Exact. J’avais toujours dit, et ce dès le lendemain de mon élection à la mairie de Laval - quand certains électeurs et amis frontistes me voyaient sur la bonne route pour aller « réveiller » le conseil régional par des interventions tonitruantes, j’avais toujours dit que la première place de la liste, la seule place éligible, devait revenir à Bruno de La Morinière, secrétaire départemental du FN. Comme je considérais que cette place, dans le Maine-et-Loire, devait revenir à Gaëtan Dirand ! Le vrai militantisme, pour moi, doit être récompensé, surtout dans ce type d'élection. Surtout quand il est incarné par des hommes de valeur, qui ne manquent ni de bon sens, ni de courage, ni d’humour, ni d’arguments. Ni de cœur. Mais j’arrête là mes compliments… le FN a désormais une telle réputation que... vous pourriez croire que Bruno et moi...
Maintenant, il va lui falloir obéir à un chef de groupe que vous n’appréciez pas, Pascal Gannat… Il est vrai que je n’aurais jamais accepté de travailler avec ce monsieur qui, soit dit en passant, m’évoque toujours François Hollande chaque fois que j’aperçois sa triste bobine sur une affiche ou dans un journal. De toutes façons, indépendamment de l’état de mes relations (très mauvaises avec le FN de Philippot), ça n’aurait pas marché entre nous car ce conseiller privilégié de Marine n’aime à s’entourer que de gens qu’il estime dominer intellectuellement… Il ne supporte aucune concurrence dans le domaine des idées, de l’esprit, de la pensée… Je ne me voyais pas lui demander l’autorisation de m’exprimer au conseil régional ! Quant au style tristounet et sentencieux qu'il cultive depuis qu'il est retourné en politique grâce à ses liens avec Marine, ce n’est pas ma tasse de thé…
Outre la satisfaction d’être enfin élu, Bruno de La Morinière va aussi arrondir ses fins de mois… Oui car j’ai cru comprendre que les conseillers régionaux touchaient autour de 2 300 euros bruts par mois pour une quantité de travail scandaleusement peu élevée. Mais c’est le Système qui veut ça ! Je n’espère qu’une chose : que l’ami Bruno ne prenne jamais ni le melon, ni la grosse tête et qu’il ne devienne jamais l’un de ces notables « ripoublicains » qu’on voit traîner un peu partout dans les meetings, forums, conventions, etc. avec un sourire de vieille catin sur le retour… Pour conclure sur le sujet de l’argent qu’il va désormais empocher tous les mois, permettez-moi de dire ceci : vu ce que Bruno de La Morinière a dépensé depuis qu’il défend les idées du FN, sachez qu’il lui faudra bien deux mandats complets au Conseil régional pour qu’il rentre dans ses frais… Alors, ne comptez pas sur moi pour le traiter de « profiteur » ! Ce n’est pas un Thénardier de la politique, lui ! Pas comme le petit jeune du Maine-et-Loire qui, en collant trois affiches et en fréquentant intimement Monsieur Chenu, a piqué la place qui devait revenir à Gaëtan Dirand ! C'est la manière d'agir du nouveau FN, celui de Marine et de son penseur fétiche Philippot, une honte ! De toutes façons, dans ce parti, seule Marion Maréchal Le Pen trouve encore grâce à mes yeux ! Les autres, c'est la sainte Gamelle qui les obsède...
Revenons au conseil, je vous ai entendu parler de Maître Doreau au tout début, je crois. Oui, le maire ayant fait part de la démission de ce représentant de la gauche caviar, j’ai tenu à demander si cet éphémère collègue (un seul conseil au compteur sous « Zoc Premier ») avait fourni, dans sa lettre, les raisons de son départ précipité. J’ai également demandé s’il avait joint un certificat médical car il se raconte en ville que Maître Doreau aurait subi un « harcèlement politique » très violent de la part des socialos en général et du gentil Guillaume en particulier... On m’a dit que ses prises de position plutôt fantaisistes étaient contre-productives pour la suite de la carrière de Monsieur Boyer…
On a senti le maire légèrement décontenancé par votre question, il faut l'avouer, un tantinet abracadabrantesque, comme dirait Chirac. Vous seul pouvez en juger car figurez-vous qu’il est trop loin de moi pour que je devine les expressions que son visage – le plus souvent impassible - laisse apparaître… En tout cas, j’ai souhaité dire à François Zocchetto que je trouvais pour le moins curieux qu’il y ait tant de démissions dans l’opposition de gauche ! Une opposition très silencieuse car hormis MM. Gourvil et Boyer, personne ne s’exprime jamais autrement que par des mains levées quand il s’agit de voter contre une délibération...
Il y a quand même "Monseigneur Guillot" ou le "Camarade Guillot", au choix, que vous n’avez pas ménagé lundi soir. Oui, mais lui a de plus en plus tendance à jouer en solo sa partition communiste, n’hésitant jamais à voter différemment que ses « vieux » collègues et alliés électoraux. Il a cent fois raison, surtout quand le président de son fan-club, Nicolas Emeriau, couvre le conseil car le moindre de ses pets a droit à un articulet dans le Ouest-France du lendemain et du surlendemain. J’y reviens dans un instant. Blague à part, Aurélien Guillot, qui a quand même récolté 0,89% des suffrages exprimés lors du premier tour des régionales (pas mal pour un adepte du goulag !), c’est un peu notre Jacques Poirier [ancien élu municipal lavallois qui a représenté le PC-F pendant des années], un type très sympathique, très « humain d’abord », comme le disent ses affiches qu'on doit prendre au second degré.
Dommage qu’il exècre à ce point la religion catholique ! Non, au contraire, cela prouve à quel point il recherche la présence du Rédempteur dans sa vie intérieure ! Vous connaissez la formule évangélique : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé. » Il finira par tomber dans le bénitier, vous verrez ! Il en a l'appétit, c'est manifeste ! C’est ce que je lui ai d’ailleurs dit lundi soir, publiquement.
Quand il critiquait les travaux à venir concernant le presbytère de la cathédrale ? Oui. Ah, il n’aime pas que les deniers publics servent à financer des installations réservées au culte catholique. En revanche ça ne le gêne pas quand il s'agit d'aider des clandestins musulmans. qui le prennent pour ce qu'il est présentement, à savoir un athée, un mécréant de la pire espèce..
Mais il sait, cette fois c’est moi qui y reviens, que son pote Emeriau va reprendre intégralement ses propos… Nous en avons eu la preuve mercredi 16 décembre, en lisant Ouest-France où seul le point de vue du camarade Guillot est retranscrit dans ce journal lu pourtant par des milliers de catholiques mayennais ! Entendez bien que je ne reproche pas à cet Emeriau de retranscrire ce qu’a dit Guillot, mais de passer systématiquement sous silence les réponses que nous lui faisons ! Car Xavier Dubourg, adjoint à l’urbanisme, ainsi que votre serviteur, nous lui avons répondu, au coco de service ! Et, bien sûr, nos réponses auraient dû trouver leur place dans ce journal que j’exècre chaque fois que le plumitif Emeriau y aborde un sujet !
Revenons aux travaux du presbytère de la Cathédrale… Oui. Il y a des dépenses obligatoires, que la Ville ne peut remettre à la fin des temps, Xavier Dubourg l’a clairement dit. Et il y a aussi une religion à soigner aux petits oignons, si j’ose dire, par respect pour le passé de Laval et de la France, la religion catholique. Je me suis permis de le dire bien que ce ne soit jamais très bon, très efficace pour le CV et la recherche d’emploi de rappeler sa fidélité à la meilleure des religions pour un pays comme la France. Enfin, nous verrons comment le Bon Guillot réagira quand il s’agira de l’islam, quand nous aurons à évoquer ce sujet ô combien… explosif ! Je l’attends au tournant. On verra si son respect « religieux » du laïcisme est réellement courageux ou s’il le réserve uniquement à une religion arrivée, chez nous, au bout de son rouleau…
En tout cas, ce qu’a fait Emeriau n’est pas digne d’un journaliste ! C’est une évidence ! Car ce plumitif n’en est pas à son premier coup d’essai ! La dernière fois qu’il assistait au conseil municipal il avait cité la leçon de morale que Guillot m’avait adressée (en citant, lui, l’Evangile !) et il avait tout simplement oublié ma réponse (les propos de Georges Marchais, ancien grand homme de Guillot, concernant la manière d’accueillir les immigrés qui venaient, selon l’expression consacrée à l’époque, « manger le pain des Français »). Dans l'édition du mardi 15 décembre, il s'était également planté en rendant compte du travail dominical, que Zocchetto, contrairement à ce que je pensais, souhaite limiter à cinq dimanches par an pour les petits commerces de détail...
Revenons à Guillot. Il y a eu aussi ses remarques concernant la convention de partenariat avec l’enseignement privé que la Ville a signée. Il a fallu qu’il évoque ce vieux franc-mac de Ferdinand Buisson, la loi de 1905 et tout le toutim ! Oui, c’est pourquoi j’avais préparé une petite intervention sachant qu’il nous rejouerait, comme lors de chaque conseil, un bon vieux Don Camillo de derrière les fagots en endossant la tenue de Peppone, le maire communiste à la moustache stalinienne… Je tenais à lui dire trois choses.
La première ? C’est que l’école privée sous contrat compte aujourd'hui très peu de catholiques parmi ses professeurs et moins encore parmi ses élèves ! En revanche elle compte de plus en plus de parents athées, agnostiques et mahométans qui sont surtout sensibles au fait que, pour l’instant, dans ce type d’enseignement, les grèves y sont moins nombreuses que dans le public…
La seconde ? C’est que la présidente nationale de l’APPEL, la Mayennaise Frédérique Saliou, centriste s’étant présentée à je ne sais plus quelle élection locale, est favorable au programme archi-nullissimme de la jeune et jolie ministresse franco-marocaine au regard souriant de petite biche amoureuse, Najat Belkacem.
Enfin, la troisième ? Je voulais dire à Monsieur Guillot que le vrai Peppone, celui qui a servi de modèle au personnage créé par l’auteur italien de Don Camillo, Giovannino Guareschi, eh bien, le vrai Peppone s’est converti à la religion qu’il avait, comme lui, passé sa vie à critiquer : la religion catholique.
Concernant les nombreuses demandes de subvention, vous vous êtes opposé à celle que la Ville offrira avec nos sous à la dénommée "Unis-Cités" spécialisée dans la fourniture de jeunes en service civique. Oui. Car je suis allé regarder le petit clip de présentation de cette association et j’ai eu cette impression - ô combien pénible pour l’intelligence - d’être devant l’un de ces écrans télé d’une célèbre marque de fast food où chaque séquence filmée accumule tous les poncifs américains d’ouverture aux autres, de tolérance, de citoyenneté, de sensibilisation au développement durable, de solidarité, etc. Avec des acteurs – évidemment de toutes les couleurs-, qui récitent un texte très creux de culs-bénits laïcards qui ruissellent de bons sentiments et qui veulent faire le bien mais avec l’argent public, bien sûr !
Tiens donc ! Oui. Car, une fois de plus, leur programme de pseudo « service civique » aboutit à une demande de financement de la part des contribuables qui n’en peuvent déjà plus de payer tout un tas de mesures inutiles car elles s’inscrivent dans le cadre de l’économie dite de la redistribution et non dans celle de la production de richesses.
Bref, vous êtes opposé à cette convention de partenariat ! Oui et pour deux raisons. La première c’est que nous n’avons plus d’euros à dépenser inutilement et là, on nous en demande 4 500 ! Gardons-les ! La seconde c’est que nous n’avons aucunement besoin d’accueillir d’autres jeunes de l’extérieur qui viendraient nous seriner avec leurs leçons de morale à deux dollars et leur misérable culture uniformisée, qu’on trouvera bientôt dans tous les coins et recoins de la planète !
Occupons-nous d’abord de nos jeunes avant de recevoir encore et toujours de la diversité au kilomètre ! Exactement ! D’autre part, et compte tenu des événements sanglants qui se sont déroulés et de l’invasion migratoire que la Ville veut sponsoriser, occupons-nous plutôt à former nos jeunes à des tâches un peu plus viriles, un peu plus excitantes que celles que propose "Unis-Cités" ; formons-les afin qu’ils puissent demain défendre leur vie et notre territoire contre tous ceux, de plus en plus nombreux, qui ont dans l’idée de nous empêcher de vivre à notre guise…
Ensuite, vous avez refusé de voter plusieurs délibérations concernant la culture, à commencer par une convention de partenariat relatif au projet « quartiers en scène » pour l’année scolaire 2015-2016. J’ai cru comprendre que votre refus émanait également de la manière dont la délibération était rédigée ! Il est tout de même invraisemblable, ai-je dit à Monsieur Pillon, que des délibérations liées à la "culture" soient aussi mal écrites, aussi vaseuses ! Votre rédacteur, ai-je poursuivi à son attention, devrait au contraire tremper sa plume dans une encre brillante et scintillante de précision, de finesse et, bien sûr, de clarté.
Surtout quand on lit les objectifs, très ambitieux, de cette convention : « sensibiliser l’enfant à l’art et à la culture», « le familiariser avec les ressources culturelles de son environnement » et « lui permettre de découvrir le monde de la création artistique » Vous avez raison, or, paragraphe 4, le rédacteur évoque, quel charabia ! « une dynamique de « territoire apprenant » ». Plus loin, il nous apprend que: « [Le parcours] vise une mise en cohérence, une continuité et une progression des apprentissages. Il peut permettre, aussi, un rapprochement des éducations, formelles, non formelles et informelles. »
Quel baratin ! Attendez, ce n’est pas fini ! Plus loin, le rédacteur parle d’une « démarche globale impliquant l’ensemble des acteurs du quartier » et, attention - c’est du lourd ! - « l’ensemble des temps de l’enfant ».
Les bras nous en tombent ! Oui et on se dit in petto qu’un projet aussi mal décrit par ceux qui sont censés le connaître et le vanter (pour le faire passer) ne peut qu’être indigeste et inadapté aux populations auxquelles il est destiné, fussent-elles de Saint-Nicolas. Voilà donc la première raison pour laquelle je le rejette, la seconde étant son prix, honteux : 80 000 euros, que Didier Pillon aurait dû laisser à Monsieur Habault pour qu’il bouclât son budget avec moins de stress !
Ensuite, vous vous êtes opposé à l’attribution d’une subvention pour la section Football américain du Stade Lavallois omnisports. Oui. Je me réjouis que ce type de football ne rencontre guère d’intérêt chez nous car la France est déjà par trop américanisée par les films, les musiques et, depuis quelques années, les hamburgers qu’on voit désormais fleurir sur les cartes des restaurants traditionnels ! Compte tenu de la politique commerciale américaine, qui veut nous imposer son traité transatlantique avec ses viandes nettoyées à l’eau de javel, et de la politique extérieure de Mr Obama, qui fait tout pour favoriser l’invasion de l’Europe via le développement de l'islamisme, je suis spontanément contre toute aide susceptible de développer la culture yankee dans notre pays, à l’exception des westerns de ma jeunesse (qui permettaient de discerner le Bien et le Mal) et du jazz, bien sûr, qui présente un réel intérêt musical.
Cela vous gêne qu’une section du Stade veuille implanter le football de l’Oncle Sam ? Nullement mais à la condition qu’elle ne nous demande pas de mettre la main à la poche, y compris pour un logiciel de réalité virtuelle. Résultat : je refuse d’accorder ces 750 euros qu’il convient de garder pour notre trésorerie si mal en point…
Ensuite il y a eu vos trois refus de voter les achats que Didier Pillon veut effectuer à nos frais concernant des artistes en qui il place toute sa confiance… J’apprécie Monsieur Pillon pour ce qu’il est : un bon connaisseur de la musique classique qui sait transmettre sa passion à ses auditeurs de Radio Mayenne et qui sait aussi vulgariser certains messages à caractère artistique. Maintenant, savoir s’il a plus de goût qu’un autre en matière de tableaux… S'il est capable, avec notre argent, de faire des choix que la postérité appréciera... D’où mon refus de le suivre dans les choix qu’il nous a proposés d’approuver lundi soir dernier en nous rappelant que Laval, jadis, avait préféré acheter des toiles de Charles Landelle plutôt que celles de Rousseau. N’ayant pas été convaincu par ce qu'il nous a proposé et sachant que Monsieur Habault a besoin d’argent pour son budget j’ai voté contre les achats des œuvres de Pierre Amourette (pour 1 200 €), d’Alain Pauzié (2 500 €) et d’une Roumaine, Mariana Mihut (700 €).
Concernant les « galets peints » du sieur Pauzié, vous avez évoqué les talents d’une de vos nièces… Oui, j’ai dit à Monsieur Pillon qu’une de mes nièces, en effet, proposait de nous céder tout un lot de « galets peints » pour la modique somme de 5 euros. Une véritable affaire car quand on compare ces galets à ceux de Monsieur Pauzié on se dit qu’il y a un des deux artistes qui pousse le bouchon un peu loin…
Autre chose à ajouter concernant l’adjoint à la culture ? Oui. Il a également une tendance à donner dans le politiquement correct le plus gras, le plus lourdingue. Ainsi, lundi soir, a-t-il tenu à nous dire que la culture – sous-entendu les manifestations que la Ville propose sous ce vocable intouchable – permettait de mettre en place le fameux "VivrEnsemble" que les Français de souche rejettent avec de plus en plus d’exaspération. En gros, plus il y aura de tableaux dans les musées et plus on évitera "la haine de l’autre", le rejet de ses concitoyens offrant une multitude de "différences", bref tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes en favorisant certains artistes…
Vous n’avez pas laissé passer une remarque pareille ? Non. Je lui ai dit que ses propos feraient doucement marrer nombre de Français blancs (comme dit ce pitre de Bartolone) qui prennent régulièrement les transports en commun de la banlieue parisienne… Il faudrait vraiment qu’il aille faire un tour dans certains quartiers et tente d’améliorer les relations humaines en évoquant, entre autres, les "galets peints" de Monsieur Pauzier...
Ces choses dites vous avez également évoqué l’eau potable avec des propos qui ont fait sourire quelques personnes du public et suscité l’ironie d’une de vos voisines de gauche… Disons que j’ai dit à Monsieur Maurin que s’il souhaitait laisser son nom dans l’histoire de l’eau et de l’assainissement lavalloise, il lui suffirait de mettre en place deux nouveautés qui me semblent de nature à séduire nombre de citoyens. La première serait de faire en sorte qu’on n’ait plus à déféquer dans des cuvettes remplies d’eau potable. Quand on connaît la difficulté d’obtenir ce type d’eau dans certains pays, on répugne à y laisser quelques étrons… La seconde est qu’il faudrait que les familles nombreuses pussent avoir des exonérations à cause des innombrables douches que prennent les adolescents d’aujourd’hui… Il faut se battre, je sais de quoi je parle, pour qu’ils ne restent pas cinq minutes sous les jets si l’on souhaite pouvoir garder un peu d’argent pour se nourrir et se vêtir…
Et c’est lors de ces questions que vous avez avoué que vous ne preniez guère de douches chez vous ? Ce qui est vrai. Très peu. Et pour une raison simple, que j’ai tenu à rendre publique pour que mes chers collègues ne me prennent pas pour un sale type (au sens propre) : je fréquente trois fois par semaine la piscine Saint-Nicolas… D’ailleurs, à ce sujet, je suis revenu sur les douches d'icelle car leurs jets ont tous été changés dernièrement afin de consommer moins d’eau. J’en ai félicité non le maire de Laval mais le président de Laval Agglomération car la piscine de "Saint-Nic" dépend de cette collectivité.
Vous avez également évoqué la passerelle de la gare, le jardin de curé des Cordeliers… Eh oui, il n’y a pas que MM. Guillot, Boyer et Gourvil qui s’intéressent à ces sujets, il serait bon que le plumitif de Ouest-France Nicolas Emeriau le découvre ! Et les idées que j’ai émises concernant ces deux sujets valent bien celles des élus chouchoutés par la rédaction lavalloise du plus grand quotidien régional français…
Puis vous avez achevé vos interventions avec le remboursement de la participation financière au repas des aînés qui a dû être annulé suite à la tuerie islamiste du 13 novembre dernier… Il va de soi qu’on ne peut qu’approuver ce remboursement ! Des gens paient pour une prestation que ses organisateurs sont obligés d’annuler, il est normal que les sommes versées reviennent dans la poche de ceux qui les ont données ! Cela dit, étant en république (comme on disait dans le temps en voulant dire par là qu’on avait le droit de tout dire), je me suis permis de trouver regrettable que les "autorités supérieures" aient jugé utile de supprimer ce repas car pour nombre de nos « anciens » concernés, plus de mille personnes, il s’agit d’une fête à forte saveur ajoutée. Et que l'on attend avec d'autant plus d’impatience qu’une fois atteint un certain âge, ou plus exactement un âge certain, on ne se projette plus douze mois à l’avance...
D’où votre demande au maire d’organiser un autre repas des aînés dans les semaines à venir afin que personne n’ait, comme on dit vulgairement, « la goule trompée ». Exactement. Mais j’ai également tenu à ajouter une remarque que nombre de parents - ceux qui ont encore un peu de bon sens - comprendront...
Laquelle ? J’ai dit que la mesure interdisant ce repas m’avait d’autant plus surpris qu'à la même période j'apprenais dans la presse que Monsieur le Préfet, en charge de notre sécurité, se réjouissait d’accueillir des clandestins - rebaptisés "migrants" - dans notre département, clandestins qui, les récents attentats du 13 novembre l'ont prouvé, présentent un réel danger pour la sécurité de notre pays.
Et c’est alors que les choses se sont envenimées… Oui, et je n’ai pas très bien compris pourquoi. Madame Gallou, Gwendo pour les intimes, toujours très nerveuse quand elle doit intervenir en conseil, a tenu à nous dire que la nourriture prévue pour le repas avait été redistribuée selon les règles d’hygiène en vigueur… N'ayant jamais envisagé un seul instant cet aspect du problème et étant uniquement obnubilé par la tristesse des anciens qui ont été privés d'une fête qu'ils attendaient depuis des mois, j'ai vivement répondu du tac au tac à Madame Gallou qu’on se moquait bien, en pareil cas, de ce que devenait la nourriture, et que ce qui comptait par-dessus tout, ce n'était pas la tranche de foie gras ou de jambon de Bayonne mais « l’humain d’abord » (comme disent les cocos). Madame Galou est alors subitement montée sur ses grands chevaux et m’a rappelé, avec un visage soudain devenu haineux, le contexte dramatique lié au « deuil national » que la France vivait alors... Sa voix étant devenue si désagréable, et le mot national sonnant si faussement dans sa bouche, je n’ai pu m’empêcher de lui dire qu’elle avait le « national » sélectif car quand il s’agissait d'un certain Front... ce mot lui faisait horreur. J'ai également évoqué la récupération faite autour de cet événement qui, avouons-le, a bien servi le chef de l'Etat si l'on en croit la courbe des sondages concernant sa popularité...
Le ton est monté d'un cran, un certain brouhaha s’est installé... Oui. Et j’ai eu le sentiment d’avoir, une fois de plus, choqué nombre de conseillers qui n’ont pas compris le sens de ma remarque, qui n'avait rien d'un reproche adressé à la Ville, et encore moins à Gwendoline Galou, plutôt active et motivée dans ses fonctions d'adjointe (bien qu'elle fût absente lors de la dernière commission). Je voulais simplement signaler que je trouvais pour le moins étonnant qu’on préférât, après la tuerie du 13 novembre, annuler un repas d’aînés de chez nous plutôt que de refuser catégoriquement l’arrivée, sur notre sol, de clandestins pouvant compter dans leurs rangs des islamistes désireux de tuer des Français...
Bref, alors que votre ton avait été plutôt badin tout au long du conseil, vous avez quitté l’hôtel de ville avec le sentiment d’avoir fâché quelques-uns de vos collègues... Oui, et cela ne me gêne aucunement car c’est dans un pareil état d’esprit qu’un bon conseiller d’opposition doit rentrer chez lui. S’il a plu à Pierre, Paul, Jacques pendant toute la soirée, c’est qu’il n’est pas fait pour l’opposition ou que la majorité a viré sa cuti (si j’ose dire). N'oublions jamais que nous nous réunissons pour débattre et nous affronter. Tout en se respectant, bien sûr.
En tout cas, bravo cher JCG de combattre tout seul comme un grand des décisions qui vous semblent mauvaises pour l'avenir de notre cité - et ce, bénévolement ou presque car vous ne gagnez chaque mois que 26 euros. Ne me félicitez surtout pas ! Car s’il fallait payer ces 26 euros pour participer au conseil, je le ferais malgré des rentrées d’argent qui - comment dire ? - manquent singulièrement de débit depuis plusieurs années...
Bonne fin de soirée, cher JCG. A la revoyure, cher Bois-Renard !