Le conseil du 6 octobre, Zemmour, Richefou...
JC Gruau vous avez séché le dernier conseil municipal du 6 octobre, on peut savoir pourquoi ? Pour des raisons familiales que je n'ai pas à dévoiler mais que je ne pouvais rayer de mon agenda.
Vous ne pouviez donc être parmi vos pairs. Non. Et je vais même vous faire un aveu : je n’ai pas pensé une seconde à ce conseil qui, je l’ai appris le lendemain en lisant le compte-rendu de Ouest France à la Gare Montparnasse, a permis à MM. Garot et Zocchetto de s’affronter sur deux sujets cruciaux pour nos finances locales : les emprunts toxiques et la gestion des parkings du centre-ville par la société Urbis Park.
Vous auriez voté pour la renégociation d’un des emprunts toxiques menée par l’équipe en place ? Bien sûr ! Tout ce qui est bon pour le contribuable reçoit mes applaudissements, de quelque camp que cela vienne ! François Zocchetto et son grand argentier ont eu cent fois raison de renégocier cet emprunt et je ne comprends toujours pas que l’ancienne équipe socialiste ne l’ait point fait en son temps. Monsieur Garot lutte – avec nos sous - contre le gaspillage alimentaire mais, curieusement, il n’a jamais été gêné de gaspiller l’argent des contribuables lavallois…
Que pensez-vous des critiques concernant Urbis Park… Je partage également l’indignation de l’actuelle équipe concernant le coût de cette délégation de service publique qui n’avait rien d’indispensable. Là encore, je ne comprends pas comment MM. Garot et Boyer ont pu se montrer aussi mauvais !
Vous êtes contre le stationnement payant ? Non, c’est - hélas - une nécessité. Mais je suis pour que le stationnement payant à Laval rapporte de l’argent à la Ville de Laval et non à une société privée étrangère à notre cité ! Nous étions tout-à-fait capables de mettre en place un système de stationnement payant « en interne » si j’ose dire, sans passer par des non-Lavallois qui vont gagner pendant dix ans beaucoup d’argent sur notre dos.
C’est scandaleux ! Oui, mais… cette erreur des socialistes a aussi eu un rôle positif (si j’ose dire) dans la campagne des municipales. Elle a permis à certains électeurs de comprendre que la gauche avait mal géré la Ville. En clair : Urbis Park + 30% d’augmentation d’impôts + destruction du square de Boston + passerelle luxueuse de la Gare + véli’tuls + M. Boyer = dehors les socialos en mars dernier ! Ce fut quand même la bonne nouvelle de l’année 2014 sur le plan de la politique locale.
Je reviens sur le conseil du 6 octobre, ne devait-il pas se tenir initialement le 29 septembre ? Oui, vous êtes bien informé mais le maire l’a repoussé d’une semaine à cause de son tour de piste présidentiel au sénat. Vous savez que François Zocchetto s’est présenté contre les deux « poids lourds » de l’UMP, Raffarin et – surtout – Larcher, un homme dont on peut raisonnablement penser que, contrairement à notre maire, il fait chaque jour de nombreuses fois honneur à la cuisine française…
L’élection de ce dernier vous a-t-elle réjoui ? Elle m’a laissé totalement indifférent, comme, je le pense, 99,9% des Français qui se moquent à 100% de ce cénacle pour « has been » de la politique, une maison de retraite que j’espère voir de mon vivant éliminée du paysage politique français (sous la sixième république ?) car je pense qu’elle ne sert à rien d’autre qu’à enrichir des politicards le plus souvent sans intérêt aucun.
Cela dit, vous n’étiez pas le seul à sécher ce conseil… J’ai lu effectivement que Madame Soultani et Monsieur Boyer étaient également absents. Peut-être qu’ils avaient pris leur soirée pour lire – séparément, bien sûr - le dernier livre de Zemmour, Le Suicide français, que j’ai feuilleté à la Fnac Montparnasse en me promettant de l’acheter tôt ou tard car ce livre nous renseigne parfaitement sur la débandade que nous connaissons depuis quarante ans… Débandade qui pourrait bien être mortelle si les Français de souche ne se réveillent pas rapidement… Très rapidement.
On parle de 500 000 exemplaires déjà vendus ! J’espère que les libraires de gauche vont refuser de vendre cet ouvrage alors qu’ils critiquent son auteur. Vous rigolez ! Ils vont, comme avec l’ouvrage de Trierweiler, gagner de l’argent, ce dont je me réjouis concernant Zemmour car son livre est excellent ! J’aurais aimé l’avoir écrit moi-même…
Vraiment ? Oui car il se trouve que, depuis deux ans maintenant, je fais des causeries sur chacune de ces quarante années dont parle Eric Zemmour… Mais moi, j’aurais sans doute fait remonter le déclin français à la Révolution française, ou à l’année 1940, ou à Mai 68, pas à la mort du Grand Charles, qui était déjà « out » bien avant sa funeste réussite du 9 novembre 1970…
En tout cas Zemmour a été ces jours derniers omniprésent dans les médias. Oui, c’est le mot. Mais quel talent dans le « faire-savoir » télévisuel ! Car il ne suffit pas du « savoir-faire » (comme disait Jean Nohain), en l’occurrence d’écrire un bon livre, encore faut-il être en mesure d’en parler intelligemment et avec le ton qui convient avec les journalistes haineux qui vous tendent le micro en espérant vous tuer professionnellement.
Les journalistes ou les pseudo-intellectuels comme Attali, ce type plusieurs fois accusé de plagiat pour ses livres et qui dépensa une somme folle d’argent public quand il géra la BERD… Oui, j’ai vu sur Internet le débat où Zemmour a mouché d’entrée de jeu - et avec beaucoup de brio - l’ancien collaborateur de Mitterrand. J’ai noté ce qu’il a répondu au « Père Attali » dont l’intervention pleine de suffisance boboïsante vantait l’ouverture aux autres, le métissage, la bonté originelle de l’homme, etc. enfin tout le baratin habituel utilisé par la gauche caviar, la plus haïssable.
Donnez-nous donc la réponse de Zemmour… « Auguste Comte disait « Les morts gouvernent les vivants » et Raymond Aron ajoutait « L’Histoire est tragique ». Et ça vous l’oubliez [Monsieur Attali]. Vous parlez pour un homme hors sol, pour un homme qui passe sa vie dans les aéroports, mais il n’existe pas cet homme, à part vous, Monsieur Attali. » Et il a lancé cette remarque parfaite qu’on aimerait entendre chez tous les hommes politiques qui prétendent gouverner notre pays : « Il y a des gens qui sont là depuis mille ans et qui ont envie d’être là encore mille ans, et qui n’ont pas envie d’être métissés. Excusez-les, ils n’ont pas envie. Ils n’ont pas envie d’être submergés, ils n’ont pas envie d’être remplacés. C’est con, c’est bas, c’est pas tellement altruiste, mais c’est leur vie. Ils n’ont pas envie que le Père Attali vienne leur dire « vous êtes des nuls, vous êtes des médiocres, vous êtes des racistes, vous êtes des xénophobes ». La France n’est pas un club, Monsieur Attali, c’est une nation. On s’agrège ou on ne s’agrège pas. » C’est fort, non ? En tout cas, c’est ce que je pense, moi non plus, je n’ai pas envie de voir mon peuple métissé et tant pis si cela ennuie quelques bonnes âmes de la droite molle…
J’ai assisté à ce duel et j’avoue l’avoir beaucoup goûté. Mais j’ai également vu Zemmour moucher cet orgueilleux de Bourdin. Oui, ce Monsieur Je-Sais-Tout s’est, lui aussi, fait rhabiller pour l’hiver ! La preuve ? Il a fini par traiter Zemmour de « révisionniste ». Tout ça parce que l’auteur du Suicide français a osé rappeler certaines vérités sur Vichy et Pétain, vérités que Mitterrand connaissait parfaitement mais que Chirac a rendu fort dangereuses à évoquer…
Vous pensez que tous ces journalistes qui interrogent Zemmour ont conscience de leur manque de culture ? Oui, je crois qu’ils prennent conscience qu’ils ne font pas le poids devant Zemmour, qu’ils ne sont pas à la hauteur, qu’ils profèrent des idées fausses pour se faire bien voir de leurs employeurs et des associations antiracistes, qu’ils tiennent des raisonnements à deux balles. Ils savent qu’ils ne valent rien, au final. Mais ils gagnent beaucoup d’argent et règlent la lumière médiatique selon leur bon vouloir. En tout cas, pour ceux que j’ai vu à l’œuvre cette semaine contre Zemmour c’est peu dire qu’ils ont échoué dans leur entreprise, comme l’a finement montré une excellente chronique parue dans Minute de cette semaine. Elle s’intitule « Le Gladiateur » et a été écrite par l’une des plus fines plumes de la presse française, Julien Jauffret…
Vous pouvez nous en lire quelques lignes, mettons : disons les premières. Avec plaisir car je les ai sous les yeux : « L’événement de cette rentrée « littéraire » n’aura été ni Emmanuel Carrère, ni aucun autre romancier, ni même Valérie Trierweiler, ni même encore le Nobel attribué à Modiano mais Eric Zemmour. Et quel événement ! Un succès de librairie certes, mais plus encore un spectacle hallucinant : un fauve lâché sur les plateaux télé, un tigre mangeur d’hommes impossible à dresser, un redresseur de torts qui a toujours raison, un panzer effrayant sur qui des soldats déguenillés vident leurs chargeurs sans pouvoir l’arrêter/ Quelle charge mes aïeux ! » Je continue ?
Continuez… « Ils se mettent à trois, quatre, cinq, six dans les studios ! Ils ironisent, se moquent, sortent l’artillerie lourde : racisme, sexisme, pétainisme, révisionnisme, antisémitisme même (Attali), rien à faire ! Ca passe à côté et quand ça touche, ça ricoche ! Les pousse-cailloux de la plume n’en reviennent pas. Il leur faut généralement une seule bastos bien placée pour exécuter un mal-pensant à la télé – la routine, le travail de bourreau proprement exécuté. Avec Zemmour, c’est la panique, le film d’horreur, Zombie à Canal + On tire ? Le type se relève et continue d’avancer ! Avec le côté galopin en prime, celui des bougies d’anniversaire « farce et attrapes ». On lui souffle dessus, il se rallume immédiatement. Un diable. Il fait tout exploser : l’audience, le confort, le conformisme, les mensonges. Une grenade dégoupillée qui fait pif dans le PAF. » Mais j’arrête là bien que toute cette chronique soit « citable ».
C’est effectivement bien torché, comment s’appelle l’auteur déjà ? Julien Jauffret, qui achève ainsi sa chronique à lire de A à Z : « Aujourd’hui, le peuple sort enfin de son coma. En la matière le succès du livre de Zemmour n’est qu’un symptôme au même titre que la percée du Front National. Mais toute la question, écrit-il, est désormais de savoir si ce peuple peut encore agir ou s’il ne s’est réveillé que pour assister à son dernier souffle. »
Que vous inspire le combat de Zemmour ? Du respect car je pense que Zemmour aime la vérité historique autant que la France. Notre déclin, notre descente aux enfers le tétanise, c’est évident et cela se voit, se sent. Mais j’ai aussi, et à chaque fois que je l’entends, une pensée émue pour tous les intellectuels, écrivains, journalistes qui pensent comme lui depuis Mathusalem et qui n’ont pas – n’auront jamais - l’occasion d’avoir – contrairement à Zemmour - une tribune, dans la presse, à la TV et à la radio. Zemmour n’invente rien et ne fait que reprendre des vérités que nous sommes nombreux, très nombreux en France, à connaître. Mais hélas, nos noms, nos origines, nos passés, nos idées, notre appartenance à tel parti, telle religion (catholique), etc. font que nous n’avons pas – ou très peu - la parole. Nous sommes donc condamnés à ronger notre frein ou à prendre des métiers que nous n’aimons pas, n’aimerons jamais.
C’est en effet une époque terrible que la nôtre. Oui. Nous avons des i-pod, des i-pad, des i-phone, tout ce que vous voulez en matière de haute technologie mais nous ne pouvons plus nous exprimer librement, à cause de toutes ces lois liberticides que les politiciens – francs-maçons pour la plupart – ont fait voter ces dernières années. A cause aussi de cette inculture crasse dans le domaine historique sciemment organisée par l’Education anti-nationale…
Concernant le journalisme, je pense souvent à cette vérité énoncée par Alain Soral : « Un journaliste, aujourd’hui, c’est, au choix, une pute ou un chômeur. » J’allais vous la sortir car, depuis 2008, comme vous le savez, je suis bien placé pour vous dire qu’elle est vraie, rigoureusement vraie. Le journalisme, pour moi, c’est terminé ! A moins qu’une grosse somme d’argent ne tombe du ciel et me permette de créer mon propre journal…
Vous vous rangez donc dans cette catégorie de gens rejetés par le Système ? A mon modeste niveau, oui, bien sûr ! Et quand je fus candidat aux municipales, souvenez-vous, je ne fus pas convié au seul débat télévisuel officiel – et payé par le contribuable ! - organisé avant le premier tour alors que j’avais fait acte de candidature avant les deux autres invités officiels, Zocchetto et Boyer. Je ne l’ai pas été parce que j’étais soutenu par un parti injustement diabolisé par les journalistes fonctionnaires et aussi parce que, dixit cet imbécile de Xavier Rolland (le responsable de France 3 Pays de la Loire), ma « surface politique » était inexistante !!! Même le soir du second tour, ce pauvre type sans talent m’a refusé le micro alors que mon élection pouvait, à bon droit, être, ce soir-là, considérée comme une info intéressante. Même silence chez Radio Mayenne qui, comme vous le savez…
Oui, nous savons, nous savons, nous connaissons les Thénardier du journalisme lavallois, Isabelle Marchand et Didier Maignan que les contribuables payent pour servir la soupe à Zocchetto après l’avoir servie à Garot puis à Boyer, vous vous répétez, cher JCG, dans ce domaine. Oui. Car c’est une injustice et aussi une attaque contre la liberté d’expression. Deux scandales qui me font réagir depuis que j’ai l’âge de raison…
Bon, revenons à nos moutons et à quelques décisions politiques locales. Que pensez-vous du « Petit Bercy » de 37 M€ tant vanté par M. Richefou ? Je pense qu’il ne répond à aucun besoin artistique car Laval est déjà fort bien dotée en salles de spectacles (6x4, Jean-Macé, Avant-Scène, Théâtre de la rue de la Paix, Salle Polyvalente). Combien d’artistes attirent aujourd’hui plus de spectateurs que la Salle Po ne peut en contenir ? Et dans le cas où une star internationale s’inviterait chez nous, les 3 500 places disponibles dans la grande salle du Petit Bercy ne feraient pas l’affaire !
Mais alors pourquoi construire ce genre d’équipement ? Pour une seule raison, bien compréhensible par les temps qui courent : donner du travail aux ouvriers du bâtiment, qui en manquent cruellement. La seule justification de cette construction à venir est économique. Tout le reste, c’est du pipeau de politicien, et tout le monde le sait.
Autre question : vous réjouissez-vous de voir la façade de l’hôtel de ville illuminée de rose à la nuit tombée ? Oui, car s'agissant d’une campagne de communication destinée à lutter contre le cancer du sein, cela veut dire que l’équipe municipale en place ignore encore la « théorie du genre ». Le cancer du sein touchant essentiellement des femmes, il n’est pas choquant que la couleur choisie soit le rose. En revanche, pour représenter et symboliser la Mairie, le rose, maintenant… il serait peut-être temps de le changer, non ?
Autre question : je vous ai aperçu l’autre jour, dans une grande surface, en grande conversation avec le chanteur franco-Tchadien Carcassonne (je francise), cela avait l’air de barder entre vous, je me trompe ou quoi ? Non j’ai effectivement saisi l’occasion de tomber nez à nez avec ce personnage pour lui dire ce que j’avais pensé de ses attaques contre moi durant la campagne des municipales. Je lui ai rappelé que je l’avais pistonné pour qu’il décroche un métier de professeur auprès d’un lycée privé et que j’avais écrit plusieurs articles très favorables le concernant, choses que je ne ferais plus aujourd’hui connaissant le personnage.
Est-ce tout ce que vous vous êtes dit ? Non, je lui ai aussi parlé de sa double nationalité mais de cela je ne veux pas écrire un mot : nous sommes en France, sous le Gouvernement Valls, en 2014. Pas question d’écrire ce qu’on pense vraiment dans le domaine de la double nationalité… Pour clore ce sujet et résumer ce que je pense de ce chanteur, qu’il me soit permis de citer le jugement que Churchill porta sur l’écrivain André Maurois pendant la dernière guerre (il avait choisi les USA plutôt que Londres) : « Nous pensions que c’était un ami, en fait ce n’était qu’un client ! »
Dernière question : je rêve où vous êtes devenu un «touiteur fou » ? Serait-ce l’élection de Richefou à la présidence du conseil général qui vous a donné cette nouvelle manie ? Nenni ! C’est le fait de passer beaucoup de temps devant l’ordinateur. J’ai fini par m’y mettre, entre deux paragraphes à rédiger. Je balance désormais des petits messages, avec l’espoir de « taper juste » auprès de mes « suiveurs », voire– qui sait ? – de voir ma prose reprise par la presse locale. Un conseiller municipal d’opposition doit employer plusieurs media pour communiquer…
J’ai vu aussi que vous faisiez de la réclame pour marier à Laval les couples se situant plutôt à droite toute… Oui, car en tant que conseiller municipal je peux marier quiconque me le demande. Autant le faire savoir… Moi, cela m’aurait plu d’être marié par un conseiller municipal qui ait mes idées… A noter que si je fais de la pub dans ce domaine c’est aussi parce que je connais la musique : je suis marié depuis plus d’un quart de siècle. Avec moi, dans ce domaine, on ne peut pas dire ce qu'on dit neuf fois sur dix concernant les politiques : il parle d'une chose (le mariage) qu'il ne connaît pas !
Concernant vos touites, j’ai vu qu’après votre premier mariage début octobre vous avez paraphrasé l’adjointe que vous préférez, Gwendoline Galou, en indiquant que vous étiez « heureux et fier » d’avoir marié un jeune homme et une jeune femme. Pourtant le Courrier de la Mayenne n’a pas repris ces paroles ironiques… Rien ne vous échappe ! Effectivement, le Courrier préfère faire de la pub pour une élue qui se dit « heureuse et fière » de marier deux lesbiennes ! Voilà dans quel monde nous vivons ! Et c’est d’autant plus incroyable que l’un des fils du patron du journal précité est l’un des responsables locaux de la Manif pour tous !!! Je préfère, quand je pense à cette famille, me remémorer la haute figure du grand-père, Louis de Guébriant, avec lequel je pus longuement discuter lors d’un pèlerinage à Lourdes...
Enfin, ils ont quand même repris le touite où vous riez de Juppé qui, face à Marion Maréchal-Le Pen, a avoué qu’il n’était pas « un descendant de la Gaule chevelue » ! Je n’ose pas croire que ce clown triste qui risque de représenter la gauche aux prochaines présidentielles faisait de l’humour, mais enfin, cette remarque venant de lui méritait mon commentaire : « Stricte vérité ». Maintenant, il va me falloir des années et des années pour arriver à la production industrielle du premier touiteur du département qui se trouve aussi être son élu numéro 1, le nouveau Président du Conseil général, l’homme qu’on voit en photo partout, du matin au soir et du lundi au dimanche, Olivier Richefou !
Que pensez-vous de ce Monsieur 100 000 volts ? Je trouve qu’il ressemble physiquement au pseudo-comique Olivier Lejeune, qui a commencé sa carrière aux côtés de Guy Lux dans les années 70. Je trouve aussi qu’il a au moins autant d’humour que ce dernier, pour le peu que je connaisse les deux hommes. Pour le reste, je pense que l’ancien maire de Changé possède toutes les qualités nécessaires à l’accomplissement d’une belle carrière de politicien : vitalité, sourire ultra-bright, art de cirer les pompes aux puissants sans paraître flagorneur, talent pour parler de tout et de rien, goût pour les prébendes juteuses qu’il accumule depuis des années… Je pense aussi qu’il aime suffisamment la Mayenne pour la défendre convenablement bien qu’il n’y soit point né. Je le définirai comme un ambitieux de qualité même s’il présente – pour moi - un énorme défaut : c’est, comme son ami et associé en affaires François Zocchetto, un centriste adepte du « maastrichisme » et de la perte continuelle de souveraineté nationale au nom du marché, du pognon. Ils ont d’ailleurs – lui et Zocchetto – le même mentor, le même Dieu vivant, l’homme au visage de marchand de sushis, le Roi Jean (Arthuis), lequel prend désormais son pied en balançant à tout va des touites en anglais !
Oui, j’ai vu et trouve ça assez étonnant ! Non, car l’anglais est la langue de l’argent, des flux et milieux financiers, celle de l’univers préféré du « Roi Jean ». Disons que l’ancien maire de Château-Gontier, expert-comptable de profession, s’éclate désormais avec des dossiers qui ennuient – et dépassent intellectuellement - au moins 99% de ses coreligionnaires du département, moi le premier ! Il aime cet univers inaccessible pour le commun des mortels. C’est son truc. Et le dire en anglais doit l’exciter davantage.
C’est l’impression qu’il donne à ceux qui sont surpris de le voir partout dans les media ! Enfin, il y a au moins un Français satisfait de son sort dans le pays… On peut dire ça comme ça…
Bon, sur ces bonnes paroles, je vous propose de nous séparer car nos lecteurs ont déjà assez de lignes à lire. A bientôt Bois-Renard. A bientôt JCG.