JC Gruau, déjà président de Laval Agglomération
JC Gruau, nous sommes quelques-uns à avoir appris que vous étiez président de Laval Agglomération, petit cachottier va ! Figurez-vous que je ne le savais pas moi-même avant de lire l’article du Courrier de la Mayenne du 12 décembre relatif au dernier conseil communautaire de l’année 2013. Votre réaction ? J’ai ri cinq secondes de cette erreur qui a dû faire couler beaucoup de salive puisque le Courrier est revenu dessus dans son édition de jeudi dernier (19 décembre) !
Ils n’ont pourtant pas pour habitude de corriger les bêtises que les lecteurs peuvent d’eux-mêmes effacer ! Ah ça non ! Aucun journal ne le fait sinon chaque numéro comporterait de très nombreux encarts [rires].
Peut-être que le journaliste a dû se faire taper sur les doigts par son patron et peut-être aussi par le « vrai » président de Laval Agglo, l’alter ego du ministre des surgelés, Jean-Christophe Boyer…. Sans doute.
En tout cas, je l'imagine très bien, à genoux devant ses pairs et ses supérieurs, se frappant la poitrine avec une force terrible : Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa… A croire que votre candidature l’obsède ! Peut-être. Car il était convenu qu’il s’occupât de mon cas pendant les vacances de notre correspond habituel. Mais, si vous le voulez bien, passons à des sujets plus importants… Le dernier conseil municipal, par exemple...
Mon petit doigt m’a dit que vous y aviez assisté avec trois de vos colistiers dont Bruno de La Morinière, secrétaire départemental du FN 53. Que vous a inspiré ce grand moment de la vie démocratique ? Un sentiment de connivence entre la gauche et la pseudo-droite. Je sais bien qu’il convient d’être civilisé et de saluer ses adversaires avant de les affronter avec des micros mais tout de même ! on n’est pas obligé de passer tant de temps à se faire des mamours ! Résultat des courses : le conseil débute avec vingt bonnes minutes de retard ! C’est crispant.
Enfin, vous avez serré les mains de Garot, Boyer, Bedouet, Sylvie Deslandes… Non, pas de Sylvie Deslandes qui, en me voyant, a failli se prendre les pieds dans le fil du micro d’un conseiller d’opposition ! On a évité un drame de justesse… Imaginez qu’elle me soit tombée dessus, vous imaginez la photo ! On aurait fait la une de Closer !
Tiens donc, elle a dû croire que vous alliez lui demander son avis sur la venue prochaine du sieur Cantat aux Trois Eléphants, festival de musiques actuelles financé par le contribuable. Sans doute.
On ne l’a pas entendue sur le sujet qui, pourtant, lui aurait permis de justifier sa coûteuse présence au conseil municipal (1 400 euros par mois pendant six ans) ! Vous rêvez !, Notre-Dame de la Parité est beaucoup trop lâche pour cela ! Jamais vous ne l’entendrez défendre une cause qui n’ait point l’aval du quotidien Libération et des médias dominants…
Quelle est la poignée de main que vous avez préférée ? Celle de votre « frangin » Zocchetto ? Non, celle de la conseillère d’opposition Gwendoline Galou, que nous avons eue, mes colistiers et moi, le grand, l’immense plaisir de contempler de profil pendant plus de deux heures. Très jolie femme. Visage sublime. Dommage qu’elle ne penche pas du côté du Front car nous aimerions beaucoup l’avoir sur notre liste. Même si…
Même si, quoi ? Il est toujours très difficile de travailler sérieusement avec une jolie femme. On se laisse facilement perturber par la grâce, la beauté, le charme… On manque de fermeté. Dans l’argumentation je veux dire… Eh oui, nous ne sommes pas de bois…
Enfin, revenons à ce conseil… Cela a dû vous rappeler de vieux souvenirs, du temps où vous serviez l’ancienne équipe comme journaliste municipal. Oui et non. Non car Boyer n’est pas d’Aubert et ses interventions manquent un peu de tranchant même s’il mène bien les débats. On sent vraiment la fatigue, le manque de culture politique. Oui car je trouve que ce genre de réunion dure toujours trop longtemps, beaucoup trop longtemps. Je pense qu’il ne faudrait pas dépasser deux heures et demie : 19 h/ 21 h 30, par exemple. Avec une interruption de quinze minutes, comme au théâtre. Il faudrait aussi qu’il y ait plus de conseillers à prendre la parole ! Y compris pendant le vote du budget. Voir autant de monde autour de la table et entendre si peu de voix, c’est choquant ! En tout cas, je pense vraiment que 45 noms est une erreur coûteuse. Car tous ces gens-là (je parle des élus de la majorité qui ne l’ouvrent jamais) coûtent un bras aux contribuables même s’ils ne servent pas à grand-chose…
Revenons au budget voulez-vous... Nous avons assisté sans surprise à un match de ping-pong entre Boyer et son adjoint aux finances contre Zocchetto. Les deux premiers affirmant fièrement qu’ils présentaient le meilleur budget du monde malgré l’héritage catastrophique reçu en 2008, et le troisième indiquant, lui, que les chiffres choisis par la majorité étaient orientés en ce sens. C’était technique et sans surprise car les socialos ont encore pleuré sur les emprunts toxiques !
Avec ce qu’ils ont pris aux Lavallois en augmentant les impôts en 2009, ils n’avaient qu’à régler le problème des « emprunts toxiques » une bonne fois pour toutes ! Bien sûr ! Enfin, ce rappel du passé a permis à notre ministre des surgelés de faire un grand numéro sur le courage en politique. Un numéro grotesque, avec mine funèbre et trémolo dans la voix. Quand on voit le mal que son Gouvernement accomplit chaque jour contre la sécurité, l’identité et la bonne santé intellectuelle et morale de notre pays, quand on mesure les dangers que fait peser sur notre avenir et ceux de nos descendants le trio anti-français composé de Taubira, Valls et Peillon, entendre Garot se prendre pour Pierre Mendès-France a quelque chose de réellement pitoyable ! Oser parler de courage !
Oui, surtout quand on sait ce que ces gens-là gagnent tous les mois, quand on connaît les innombrables avantages dont ils bénéficient alors qu’ils nous plongent dans un cataclysme identitaire absolument insupportable ! Garot a osé dire qu’il était courageux d’avoir augmenté les impôts alors que Zocchetto était démago de vouloir les baisser… Pour lui, une baisse de 10% c'est démagogique alors que nous, nous sommes certains que 30% est la moindre des choses !
Parce que Zocchetto veut les baisser maintenant alors quand dans l’interview qu’il avait donnée au Courrier de la Mayenne le 17 octobre dernier, il avait écrit qu’il ne savait pas s’il pourrait les baisser ! Oui mais ça c’était avant qu’il ne prenne connaissance de notre programme et que les gens qu’il rencontre ça et là, lui disent que NOUS nous voulons les baisser de 30% ! Il est bien obligé de nous copier dans ce domaine s’il veut être crédible auprès des électeurs qui ne sont pas de gauche et qui paient trop d’impôts.
Curieux que ce professionnel de la politique en arrive à vous copier ? En fait, dans cette campagne, nous ne jouons pas seulement les trouble-fêtes, nous servons également de curseur à la droite molle et aux socialos. Vous avez bien vu avec la question de la sécurité. Il a fallu qu’on présente notre colonel – Jean-Michel Cadenas - comme adjoint à la sécurité pour que nos adversaires, subitement, découvrent le problème…
Oui, j’ai lu que vous aviez dénoncé cette découverte, que vous l’aviez moquée… Et comment ! La cause principale de cette montée de la délinquance en Mayenne en général et à Laval en particulier est bien connue des Lavallois : c’est (sujet censuré par Le Canard Enchaïné et Canal Plus). Tout le monde sait cela mais personne n’en parle, à part nous ! C’est le tabou des tabous, qui contredit l’angélisme de Maastricht, de Schengen et de l’Union Européenne. Qui contredit la philosophie de MM. Zocchetto et Arthuis, deux europhiles qui méritent d’être combattus sans relâche car ils sont les complices de ceux qui veulent tuer notre nation, notre identité, l’âme de la France.
Comme vous y allez ! Je n’invente rien et tout le monde sent bien que l’Europe a ouvert les vannes de (mot censuré par le Canard Enchaîné) dans notre "cher et vieux pays". Maintenant, ce que pensent les Français de souche, les Français réellement attachés à leur pays, les technocrates de Bruxelles s’en moquent royalement ! Nous sommes quantité négligeable pour eux, nous n’existons pas. En clair, (mot censuré par Le Canard Enchaîné) incontrôlée est l’un de nos grands ennemis avec notre mauvaise conscience et notre manque de courage moral, politique et physique !
C’est vrai qu'ils n’ont pas évoqué (mot censuré par Le Canard Enchaîné) incontrôlée lors du conseil. Non et ces messieurs-dames de l’UMPS ne l’évoqueront jamais. C’est pourquoi ces gens-là, finalement, sont comparables. Sur le fond, ils sont d’accord : la France que l’on a connue doit mourir. C’est aussi pourquoi la droite molle refusera toujours de s’unir au FN, le seul vrai parti qui combatte la destruction de la France !
Mais pourquoi diantre refusent-ils de voir la triste réalité en face ? Parce que ces gens-là sont tenus. Par des réseaux, notamment, des lobbies, des gens puissants qui ne pensent qu’à une chose : le pognon ! Dans ces conditions, ou nous nous adaptons aux nouvelles règles économiques mondiales (réservées aux forts, à ceux qui peuvent voyager et parler plusieurs langues, etc.) ou nous les refusons. Nous n’avons pas d’autre choix. Nous, nous refusons ces nouvelles règles mais nous refusons également de disparaître. Nous sommes des résistants en fait même si les gros médias du Système refusent de nous reconnaître cette qualité (car les gros médias obèses sont tenus par des financiers, pour la plupart, par des gens qui se moquent pas mal de ce qu’on peut lire dans leurs journaux pourvu que la pub leur permette de gagner de l’argent).
Mais revenons au conseil, je vous ai vu émettre une grimace quand Kiessling a évoqué les rythmes scolaires. Me trompe-je ? Non. J’ai effectivement grimacé quand j’ai entendu le « premier adjoint » nous dire qu’il s’agit d’une « bonne réforme » parce qu’elle est « dans l’air du temps » !!! Comment peut-on proférer pareille absurdité ! L’air du temps n’a rien à voir avec la justesse de quoi que ce soit !
Ces choses dites, revenons à votre campagne qui semble bien lancée. On vous a beaucoup vu serrer des mains sur le marché de Noël. D’aucuns m’ont dit que vous y avez passé huit heures le samedi et trois bonnes heures le dimanche !!! Exact, j’ai fait mon Guillaume Garot en profitant d’un événement créé par François d’Aubert pour rencontrer les Lavallois. C’était agréable et j’ai aussi beaucoup aimé les frites de l’association qui aident les enfants malgaches ainsi que la soupe d’escargots de l’Ecargotière. J’ai également apprécié le vin chaud de Mettmann et les produits préparés par les Tripaphages (avec une pensée émue pour feu Didier Brunet qui les préparait si bien avant de nous quitter). Bref j’ai beaucoup aimé le marché de Noël 2013 qui a bénéficié le samedi d’un temps idéal. Quand il pleut, que vous soyez place de la Trémoille ou square de Boston, place du 11-Novembre ou quai Gambetta, la magie n’est pas au rendez-vous.
Vous avez apprécié qu’il fût place de la Trémoille ? Bien sûr, je pense que c’est une excellente idée car le château-neuf – l’ancien palais de justice, pour les vieux Lavallois – est splendide. Il démontre également une chose que nombre de gauchistes refusent d'admettre : la France a existé bien avant la Révolution et l’Ancien Régime nous a légué des bâtiments qui dépassent en charme et en beauté tout ce qu’on peut construire aujourd’hui. Pour le reste, le square de Boston – pardon l’esplanade du même nom - est devenu si laid qu’on n’a plus envie de s’y retrouver. Voilà ce que c’est que d’abattre des arbres et de détruire des haies !
Je me doutais que vous ne termineriez pas cet entretien par un compliment à l’actuelle équipe municipale… Il se trouve que j’aimais tout particulièrement le square de Boston (pour avoir longtemps vécu en face, rue Crossardière) et que je souffre chaque fois qu’il me faut désormais passer devant, en le longeant rue du Vieux-Saint-Louis ou de l'autre côté de la rivière. Rien que pour ce que les socialistes ont fait de cet endroit jadis si charmant, ils méritent d’être combattus et, je l’espère, battus par notre liste Laval Mieux Vivre.
Est-ce tout, cher ami ? Non, j'aimerais également féliciter le préfet de la Mayenne.
Tiens donc et pourquoi ? Parce qu'il a supprimé récemment la cérémonie des vœux 2014 à la préfecture. Je pense en effet que l'argent public n’a pas vocation à financer de somptueux buffets réservés à une minorité de Mayennais qui, pour la plupart, n’ont aucun problème de fin de mois. Par son geste "historique" (comme on dit aujourd'hui à tout bout de champ dans la presse), ce nouveau préfet a également démontré qu’il avait conscience du ras-le-bol fiscal qui grimpe dans l’opinion et qui, n’en doutons pas, jouera un rôle essentiel lors des prochaines consultations électorales.
Il me reste à vous souhaiter de joyeuses fêtes de Noël. Je vous en remercie et vous souhaite la même chose même si je sais que cette année, vous allez réveillonner avec des gens qui ne pensent pas comme vous, cher Bois-Renard…
En effet, mais j’ai promis de ne pas parler politique autour de la dinde et des marrons grillés. Une sage précaution que j’envisage moi aussi d’appliquer.