JC Gruau affrontera Boyer et Zocchetto
Notre candidat préféré JC Gruau connaît maintenant les deux autres têtes de liste qu’il affrontera aux municipales de mars 2014. Il s’agit, côté gauche bobo, de Jean-Christophe Boyer et, côté droite molle & centre dur, de François Zocchetto. Deux hommes, deux bonnes raisons d’interroger le candidat soutenu par le FN. Cher JCG, commençons par les socialistes qui ont sorti Boyer de leur chapeau quelques heures avant leur fête de la rose (archi) fanée. Que vous inspire ce choix ? Vous attendiez Garot, n’est-ce pas ?
Je ne cache pas que j’ai été un très mauvais pronostiqueur dans cette affaire car, effectivement, le choix de Garot me semblait plus judicieux. Toutefois, la place occupée par ce dernier dans la campagne de son ami Boyer annonce la couleur : le sourire ultra bright du sous-ministre des surgelés occupera toutes les semaines les pages des canards locaux consacrées aux municipales. N’est-il pas du reste en troisième position ?
En fait c’est lui qui va mener la campagne ? Bien sûr ! Il a d’ailleurs avoué qu’il surveillerait « comme le lait sur le feu, depuis Paris, la campagne de Laval » ! Boyer ne peut qu’acquiescer ce flicage permanent car son image n’est pas aussi fameuse que ses rentrées d’argent ! Dans Ouest France d’hier (7 octobre) Garot est allé jusqu’à dire que son chouchou « gagne à être connu ». Vous me permettrez de trouver ce maternage plutôt grotesque !
Et humiliant pour l’intéressé ! Oui, je pense effectivement qu’il serait temps que Boyer coupât enfin le cordon "garobilical" (si vous me permettez cette expression). En tout cas, grâce à cette « boyerisation » une autre chose a sauté aux yeux de certains électeurs : malgré toutes les déclarations qu’il a formulées la main sur son grand cœur de socialo détenteur du Bien, Garot préfère les ors et dorures de son sous-ministère des surgelés à « sa » bonne ville de Laval.
C’était bien la peine de faire tant de chiqué avec son attachement à cette ville ! Et de critiquer d’Aubert accusé d’être tout le temps à Paris !
Quel faux-derche ce Garot ! Revenons à ce choix de Boyer : quand l’avez-vous appris ? Jeudi soir, comme tous ceux qui suivent l’actualité. Et j’ai réagi dès le lendemain matin par l’envoi d’un communiqué au journal Ouest-France qui l’a reçu vendredi midi mais – pour des raisons que j’ignore - a préféré attendre mardi matin – aujourd’hui donc - pour le publier. Ce qui, commercialement, est sacrément malin…
Ah oui, pourquoi ? Parce que, souhaitant connaître la route suivie par mes communiqués dans la presse, j’ai ainsi acheté Ouest-France quatre matins d’affilée, ce qui ne m’était jamais arrivé en cinquante ans de vie lavalloise ! J’ignore si le journaliste concerné [Alan Le Bloa] avait prévu son coup mais si tel est le cas il faudra qu’il demande une augmentation à son patron. Eh oui, grâce à ce temps d’attente, j’ai fait « grimper » le total des ventes !
Comment ! vous n’achetez pas Ouest-France tous les matins ! Non. J’attends que ma belle-mère me laisse ses « vieilles » éditions, que je parcours généralement avec un retard d’une semaine en moyenne. Mais rassurez-vous, les colistiers veillent au grain et chaque fois qu’on parle de nous, je suis prévenu. Cependant, je refuse de devenir obsédé par les passages concernant notre liste dans les journaux. J’ai connu des élus qui ne pouvaient plus passer une bonne journée sans un article dans Ouest-France à l’heure du laitier, je ne veux pas leur ressembler.
Revenons, si vous le voulez bien, à la candidature Boyer et à votre communiqué stipulant que vous êtes ravi de l’avoir comme adversaire numéro 1. Et comment ! Je me réjouis d’apprendre que la gauche locale a choisi, pour la représenter, un profiteur du Système, un Drômois qui, grâce à son inféodation totale au camarade Garot, a réussi en quelques années lavalloises à gagner plus de 10 000 euros par mois d’argent public !
Plus de 10 000 euros par mois ! Un type pareil ! qui n’est ni un grand chirurgien, ni un grand artiste, ni un chef d’entreprise créateur d’emplois ! Vous êtes sûr de ce que vous avancez ? "Conseiller général, maire de Laval, président de l’Agglomération lavalloise et, last but not least, chargé de mission au ministère de la fonction publique, faites le total et vous verrez que nous sommes au-dessus de la barre que j’indique. J’ajoute aussi dans mon communiqué que toutes les casquettes juteuses du candidat de la gauche bobo aux municipales de mars prochain démontrent que le Système dans lequel nous évoluons est bon pour une poignée d’arrivistes sans scrupules et mauvais pour le plus grand nombre."
Est-ce tout ce que vous indiquez ? Non. Je précise aussi que, "suite à ce choix de candidature qui rend la mairie de Laval gagnable, « Laval Mieux Vivre » envisage de tendre prochainement une nouvelle fois la main aux représentants de la droite molle et du centre dur afin qu’en mars prochain, si toutes les bonnes volontés non socialistes le veulent, le tandem Boyer-Garot cesse de nous gouverner en privilégiant leurs carrières respectives." Voilà le communiqué. Mais le jour même où ce texte a paru (aujourd’hui, mardi 8 octobre), j’ai su que l'UMP et l'UDI, une fois de plus, refusaient de nouveau la main tendue.
Tiens donc et toujours sans vous contacter ? Oui, j’ai appris cette nouvelle dans Ouest-France, sous la plume du journaliste Alan Le Bloa. A lire ce dernier, Zocchetto refuserait une union avec nous parce que le Front National serait « incapable de proposer un programme pour gérer une ville » !!!
C’est un argument erroné car les maires FN se sont plutôt bien comportés quand ils étaient aux affaires municipales, un excellent article de Jean-Yves Le Gallou le confirme sur son non moins excellent site Polemia. De plus, la gestion d’une ville n’est pas un exercice trop difficile à partir du moment où il y a le personnel compétent pour le faire sous la conduite déterminée d’élus passionnés par la recherche des économies. Car ce qui compte, dans ce domaine comme ailleurs, c’est la volonté politique de respecter l’argent du contribuable. En supprimant les dépenses relatives à l’accessoire et en radinant le plus possible sur celles qui concernent l’essentiel.
Il vous faudra tailler dans les aides aux associations, par exemple. Bien sûr et cela sera d’autant plus facile que nous ne sommes point liés à Pierre, Paul, Jacques.
Cela ne vous inquiète pas cet aspect financier ? Aucunement ! J’ai connu des adjoints aux finances qui n’y connaissaient rien du tout à leur arrivée et qui, un mois après leur nomination, étaient capables de présenter le budget de la Ville avec le brio d’un Giscard d’Estaing (les cheveux en plus et le chuintement en moins !). J’indique également que la Ville a un excellent service Financier et notre adjoint – si nous sommes élus – saura exactement quoi dire au bon moment. De toutes façons, il y a un postulat de départ : les Français en général et les Lavallois en particulier payent trop d’impôts, beaucoup trop d’impôts, ce qui condamne les dépensiers à passer leur chemin.
Vous pensiez que Zocchetto allait botter en touche à cause de votre positionnement concernant l’immigration ? Oui. Je pensais qu’il allait plutôt monter en épingle « l’africanisation de Laval ». Mais a priori cette expression ne l’a point gêné. Il est vrai qu’il lui arrive aussi de se promener de temps en temps dans le centre-ville…
Revenons à François Zocchetto et à sa candidature… Elle confirme ce qui se disait avant qu’il ne se lance à savoir qu’il se présenterait comme tête de liste dans le cas où Boyer serait choisi par ses petits camarades du PS.
J’imagine que vous avez envoyé un communiqué aux journaux… Pouvez-vous nous le lire au cas où il ne passerait pas… Le voici : « Bien qu’il soit Lavallois, le sénateur François Zocchetto ne présente pas le profil requis pour diriger le Laval des années 2014-2020, lesquelles vont exiger des élus fermement déterminés à lutter par tous les moyens contre l’immigration-invasion qui, année après année, procède au changement du peuple français. »
C’est du Gruau dans le texte, je reconnais parfaitement votre patte. Et après ? « En refusant d’emblée toute alliance avec la liste Laval Mieux Vivre soutenue par le Front National, François Zocchetto se tire une balle dans le pied avant même de commencer sa campagne car aujourd’hui personne ne croit plus qu’une simple union UMP-UDI soit capable de battre les socialistes.
Plutôt bien vu. Et la fin… Le fait qu’il refuse toute indemnité de maire jusqu’en 2017 n’a rien de grandiose quand on sait ce que gagne chaque mois un sénateur qui, de surcroît, dirige un cabinet d’avocats d’affaires florissant… »
Pensez-vous qu’il a une chance de gagner ? Oui mais à une condition, une seule.
Laquelle ? Qu’il fasse équipe avec nous car le Front National, ce n’est un secret pour personne, est devenu le premier parti de France. Ce n’est pas encore le cas à Laval mais… nous sommes à six mois des élections ! Dans quelle situation se trouvera la France en mars prochain ? Peut-on espérer une seule bonne nouvelle ? Avec Hollande, Peillon, Taubira et consorts au commande, bien sûr que non ! Tout va continuer de se dégrader et quand les Roms seront chez nous, à Laval, on demandera à Jean Arthuis et François Zocchetto de venir nous vanter les mérites des accords de Schengen. Ce sera drôle ! Mais pour revenir à nos moutons, enfin à Zocchetto, je suis convaincu que ce dernier ne peut devenir maire de Laval sans les voix qui se reporteront sur nous au premier tour.
Du reste, les socialos le savent bien, qui ont envoyé Boyer au front (enfin, si l’on peut dire). Oui. S’ils l’ont fait ce n’est pas seulement parce que Garot a accepté d’être en troisième position c’est aussi – c’est surtout - parce qu’ils savent que le mécontentement est très fort et que la personnalité de Zocchetto n’attirera pas les « désespérés de droite et de gauche ».
Pourquoi cette expression ? Parce que c’est celle que Samia Soultani a utilisée me concernant dans un entretien paru dans le Courrier de la Mayenne du 5 septembre. J’ignore si elle a voulu me flatter mais en tout cas c’est réussi : on ne m’a jamais adressé de plus beau compliment depuis de nombreuses années. Oui, je l’avoue avec émotion : je suis heureux de réunir autour de notre liste des gens qui ont du mal à joindre les deux bouts. C’est un honneur ! Et c'est aussi mon cas...
Vous croyez que les Lavallois apprécient vos idées… Je pense que certains commencent à comprendre, à ouvrir les yeux. Ils en ont ras-le-bol de toutes ces mises aux normes à la noix et des discours des politiciens sur l’Europe qui n’apportent que des emmerdements. Ils ont en marre de devoir systématiquement se censurer quand ils parlent des gens qu’ils voient dans la rue, quand ils parlent des femmes, des homosexuels et tutti quanti. Ils sont très inquiets du changement de peuple et de civilisation qui est en cours. Ils en ont aussi ras le bol de payer pour des gens qui, eux, ne payent rien ou presque. Des gens qui sont nourris, logés, blanchis dans notre pays sans avoir à débourser un centime d’euro ! J’étais dernièrement dans une salle d’attente d’un cabinet médical et je peux vous dire que j’ai senti combien la coupe était pleine.
Comment ça ? Dès qu’un étranger donnait sa carte vitale à la secrétaire médicale pour qu’elle puisse orthographier son nom, j’ai senti plusieurs fois de l’agacement chez certains patients qui ont le tort - pour les gens du Parti de gauche - d’être des Lavallois de souche (et donc, a priori "d’odieux racistes"). Un vieil homme m’a glissé dans l’oreille : « Quand je pense que je suis moins aidé par l’Etat que ces gens-là qui ne viennent chez nous que pour prendre notre fric ! Ce n’est pas juste ! Ce n’est pas juste ! »
De quoi faire tomber un socialo en syncope ! Peut-être, mais c’est ce que les gens pensent. Et c’est pourquoi de nombreuses personnes vont voter pour nous en proie non à la haine raciale mais à un très vif sentiment d’injustice concernant leur propre sort, ceux de leurs vieux parents ou l’avenir de leurs enfants. Certes, ils savent qu’à Laval nous ne pourrons pas agir directement sur cette immigration-invasion mais au moins pourrons-nous la dénoncer haut et fort au conseil municipal et, avec les autres élus du Front National (ou proches de ce dernier comme moi), faire avancer le schmilblick au niveau national, trouver des solutions et, surtout, les appliquer.
D’où l’importance de voter pour vous au premier et au second tour… Exactement. Le vote utile ce n’est pas Zocchetto-Soultani, c’est "Laval Mieux Vivre" car c’est le seul vote qui puisse améliorer la situation en France et, partant, à Laval. En gros, pour forcer le trait, cela ne sert à rien d’améliorer telle ou telle infrastructure si les Lavallois ne peuvent pas en profiter à cause de dégradations consécutives à une politique migratoire. Trop d’argent a été dépensé un peu partout avec des résultats nuls. Il faut qu’on redresse le pays de toute urgence sinon notre cité deviendra aussi peu agréable à vivre que les autres. Mais je reparlerai de tout cela plus longuement un autre jour car je dois aller animer une réunion Tupperware dans un quartier dit « sensible ».
Une dernière chose pour conclure, j’ai vu sur le Net que vous aviez eu droit ce weekend à un article sur "La Mayenne on adore". Oui et je m’en réjouis car l’animateur de ce site est un lycéen qui ne manque ni de politesse ni de talent, Aubin Laratte. Il m’a interrogé dans un troquet du centre-ville et m’a questionné pendant une heure et demie.
Qu’avez-vous pensé de son article ? Je l’ai trouvé honnête car il reflète la majeure partie des propos que je lui ai tenus. Maintenant, quelle audience a son site, je l’ignore ? Personnellement, et sans volonté de faire le lèche-botte avec un apprenti journaliste qui m’a bien traité, je trouve « La Mayenne on adore » plutôt bien conçu même si je préférerais que les commentaires soient tous signés par leurs auteurs.
Un dernier mot ? Hormis par Radio Mayenne, je m’estime pour l’instant plutôt bien traité par les médias. Ce n’est pas parfait, loin s’en faut. Mais ce n’est pas mauvais non plus…
C’est vrai qu’on parle rarement de vous dans la première radio du département. Aujourd’hui, alors qu’elle interrogeait avec une voix désagréable son ami Zocchetto, Armelle Roque n’a même pas mentionné votre nom ni le fait que vous étiez en piste depuis début juillet…. Vous connaissez le célèbre dicton : « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. » J’avais eu une déception bien plus désagréable à encaisser la veille (une trahison politique) dont je parlerai dans un prochain entretien…
Il est vrai que je ne vous ai pas aidé en écrivant dans plusieurs de mes chroniques aujourd’hui éliminées que Radio Mayenne avait le toupet d’employer comme journaliste politique la seconde femme - Isabelle Marchand - du directeur de la communication de la Mairie de Laval, Didier Maignan. Cela n’a pas dû plaire en haut-lieu… Je ne vous en veux pas, cher Bois-Renard, car comme vous le savez j’aime les gens qui dénoncent les situations de connivence. C’est de ce genre de dénonciation que notre société a besoin et j’espère qu’une fois élus au conseil municipal de Laval nous pourrons, à notre modeste niveau, améliorer certaines situations.
Nous en reparlerons une prochaine fois. Quand vous le voudrez…