Le discours de JC Gruau à la fête gauloise du FN
Le samedi 7 septembre 2013, JC Gruau a pris la parole devant la grosse centaine de sympathisants et militants frontistes présents à la Fête gauloise organisée, chez Paul Le Morvan dans sa propriété de Blochet (près de Craon), par la section FN du département de la Mayenne. Il faisait beau, il faisait chaud et le candidat à la mairie de Laval a eu un vif plaisir à livrer son premier discours politique juste après l'intervention de Thibault de la Tocnaye. Ce discours ayant suscité un très vif intérêt, je me suis permis de demander à son auteur l'autorisation de le publier in extenso.
"Mes chers amis, c’est un honneur pour moi de m’adresser à vous dans ce petit village gaulois de "Blochevix" dirigé par son vieux chef vénéré "Paulux Lemorvandix...Ce village, vous le savez mieux que personne, résiste encore – mais jusqu’à quand ? - à l’envahisseur-colonisateur qui, avec l’argent de nos impôts, opère le Grand Remplacement de Population si justement et si courageusement dénoncé par le Front National depuis 1972 et, plus récemment, par l’écrivain Renaud Camus.
Eh oui, pas besoin d’avoir 10/10 à chaque œil ou les meilleurs verres de contact de la planète pour s’apercevoir que nos rues, nos écoles, nos métros, nos jardins publics, nos stades, nos terrasses de café, nos grandes surfaces sont de plus en plus envahis par de nouveaux Français avec lesquels la cohabitation ne s’annonce pas nécessairement comme une partie de plaisir…
Et Laval, bien sûr, ne fait pas, ne fait plus exception à la règle…
Il suffit d’y parcourir une cinquantaine de mètres à toute heure du jour et de la nuit pour s’apercevoir que ça y est, chez nous aussi, le changement de peuple est en marche…
Et que dire de l’état-civil si ce n’est que, depuis de longues années déjà, les Fatoumata, Karamba et autres Sounkamba remplacent chaque mois les Lucien, Germaine et autres Marie-Josèphe qui rejoignent les uns après les autres le cimetière Vaufleury de leurs aïeux…
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Si c’est un honneur d’être devant vous ce jour c’est parce que je sais que vous refusez – entre autres - ce changement de population présenté comme une excellente nouvelle par tous ceux qui prennent un plaisir infini à supprimer nos frontières, nos traditions, nos coutumes, nos églises, nos références historiques et jusqu’à nos sexes, enfin, vous voyez ce que je veux dire… notre appartenance sexuelle !
Car le plus pénible chers amis, dans ce qui nous arrive, le plus insupportable, le plus terrifiant, le plus incroyable également ! c’est que le changement de population est béni par toutes les hautes instances politiques, religieuses, médiatiques, sportives, syndicales, etc. de notre cher et vieux pays !
Eh oui – « incroyable mais vrai » comme disait Jacques Martin - ce sont nos propres gouvernants qui, avec nos impôts, bradent tout ce que nos ancêtres et aïeux ont construit, établi, peaufiné, créé, inventé, parfois au péril de leur vie…
Face à cette débandade, cette démission, cet effondrement, vous avez choisi de dire « Non », « Stop », « Ras le bol » !
A votre manière, vous êtes des combattants, des résistants !
Oh, certes vous ne disposez d’aucune potion magique mais vous possédez au moins deux armes qui peuvent se révéler payantes aux prochaines municipales à Laval et partout en France : le bon sens et l’amour du pays.
Le bon sens qui permet de sentir d’instinct qu’on ne marie pas deux personnes du même sexe ;
le bon sens qui interdit qu’on libère des voyous sous prétexte qu’il manque de la place dans les prisons ;
le bon sens qui interdit qu’on mette en prison un jeune homme qui n’a rien fait d’autre qu’exprimer son refus du « mariage pour tous » ;
le bon sens qui refuse qu’on retire un permis de conduire à un père de famille parce qu’il a roulé trois fois à 55 à l’heure au lieu de 50 ;
le bon sens qui interdit qu’on organise des « séances de shoot » pour lutter contre la drogue ;
le bon sens qui permet de ricaner quand on accorde le titre de « première dame de France » à une concubine qui porte encore le nom de son second mari et, entre autres exemples, le bon sens qui refuse catégoriquement qu’on donne le droit de vote à des étrangers !
Quant à l’amour du pays, point besoin de long développement car c’est lui qui nous attache à nos coutumes, nos traditions culinaires et nos vignobles, nos églises, nos femmes librement habillées, nos champs, notre Histoire, notre langue, nos écrivains, les films de Bourvil et de Jean Gabin, etc., tout ce qui fait que, depuis de nombreux siècles, nous sommes heureux et fiers d’être Lavallois, Mainieaux, Mayennais, Français !
« Ca, sent si bon la France... »
Certains d’entre vous se souviennent de cette chanson interprétée par Maurice Chevallier.
Aujourd’hui, s’il se promenait dans certains quartiers de chez nous, Momo se boucherait le nez ! Son pays est méconnaissable.
Hélas, c’est aussi le nôtre et – plus grave encore – celui de nos enfants et petits-enfants !
Certes à Laval, nous n’en sommes pas encore là mais enfin, chacun sent bien que les problèmes arrivent et que ceux qui nous gouvernent les attisent pour des raisons lamentables, à savoir électorales : eh oui, Garot et Boyer savent parfaitement, en bons socialos qu’ils sont, qu’en laissant entrer sur NOTRE sol des centaines d’immigrés, ils remplissent la cuve des électeurs PS, si vous me permettez l’expression…
Ces choses dites, qu’il me soit permis de remercier publiquement l’infatigable Gaulois sans lequel je n’aurais pas l’honneur de m’adresser à vous.
Je veux parler de celui qui tient à la fois d’Astérix pour la vivacité d’esprit et d’Obélix pour l’appétit, je veux parler de Brunoïx de la Moriniérix. Un homme d’honneur qui, entre deux rendez-vous clients, deux collages d’affiches sur les routes mayennaises, deux réunions à Nanterre, deux cochons à griller, deux coups de gueule contre les socialos, deux séances de jardinage, deux communiqués de presse et deux génuflexions à la messe du dimanche trouve toujours le moyen de se rendre disponible pour n’importe lequel d’entre nous.
C’est lui qui, fin juin, a su se montrer grand seigneur en tendant la main aux leaders de la droite molle lavalloise pour qu’ils fassent une place au FN sur leur liste commune.
« Nous ne pouvons battre Guillaumette et Jean Cricri qu’en étant unis, leur a-t-il écrit, et le Front est d’accord pour apporter sa pierre à l’édifice malgré tout le mal que vous pensez de lui, surtout devant les micros et les caméras de télévision… »
La réponse n’a pas traînée : aussi méprisante que stupide : pas d’alliance possible, pas d’accord avec le FN, ce monstre, ce parti infréquentable qui sent à jamais l’Italie des années 20 et l’Allemagne des années trente. En clair, et une fois de plus, la « méthode Michel Noir » de sinistre mémoire : plutôt perdre les élections que perdre son âme parce que, figurez-vous que ces gens-là ont une âme…
C’est ce rejet qui m’a illico presto donné envie de me présenter et ce d’autant que Brunoïx me proposait de mener la liste…
C’est ce rejet, la grandeur d’âme de Brunoïx et aussi la qualité humaine de militants aussi divers que Paul, Marie-Alix, Jean-Michel, Damien, Erwan, Marie-Christine, Christian et tous ceux que j’oublie volontairement pour que mon discours ne dure pas aussi longtemps que ceux du camarade Marchais devant les cocos des années 70.
Cette liste, qui n’est pas encore close pour différentes raisons, porte, vous le savez, le nom de « Laval Mieux Vivre » et reçoit, depuis sa naissance, de nombreux soutiens et encouragements.
De la part des Frontistes, bien sûr. Mais aussi de nombreux Lavallois qui en ont ras le bol de cette droite molle qui refuse l’union avec le Front alors qu’elle n’arrive pas à accoucher d’une vraie tête de liste !
Il est vrai que ces gens-là, Messieurs Dames, passent leur temps à calculer ce que la politique peut leur rapporter, sur le CV et le compte bancaire. Car que se passe-t-il en ce moment à Laval : Zocchetto et Garot ne se déclarent pas à cause de leur plan de carrière respectif.
L’un veut rester ministre et l’autre espère le devenir.
Quant à l’avenir de Laval, il peut attendre !
Résultat : depuis juillet dernier, des gens, dans la rue ou ailleurs me serrent la main avec un sourire grand comme ça alors qu’avant l’annonce de ma candidature, ils se contentaient de me saluer de loin ; d’autres me félicitent, d’autres encore me souhaitent « Bon courage ! » car, comme ils disent, ce ne sera pas du gâteau vu la fascination des médias pour la gauche, l’Europe de Maastricht, le mariage pour tous, la grosse commission de Bruxelles, la suppression des frontières, le métissage, j’en passe et des meilleures (enfin, si l'on peut dire)…
A l’UMP en revanche, c’est l’étonnement qui est de mise…
Certains n’ont pas encore compris qu’une étape a été franchie dans cette ville de taiseux, honnêtes et travailleurs, Laval, où les socialistes sont légion depuis 1971. L’autre jour, un journaliste dont je tairai le nom me demandait avec autant de sérieux que s’il m’annonçait qu’il allait entrer dans les ordres : « Non, mais dites-moi, vous allez vraiment vous présenter jusqu’au bout ? »
Visiblement, il n’y croit pas encore…
Il y a aussi un peu d’agacement chez certains Sarkoziens : « Vous allez nous faire perdre, m’a confié l’un d’eux. – N’inversez pas les rôles, ai-je dit, c’est l’UMP et l’UDI qui ont refusé la main tendue de Brunoïx de la Moriniérix. Ce sont eux qui ont endossé la tenue du diviseur, pas nous ! Ce sont eux qui vont faire perdre la droite ! Pas nous ! Nous, nous sommes des rassembleurs dans cette histoire !»
Nous, ce que nous voulons, dites-le autour de vous dès demain matin, ce n’est pas de nous enrichir à Paris en fréquentant le Sénat ou l’Assemblée nationale trois jours par semaine, non, ce que nous voulons c’est exprimer des convictions profondes, instinctives, les nôtres et, bien souvent, celles de nos pères, des convictions qui, mises en œuvre, permettraient d’améliorer la situation de Laval mais aussi du pays car, plus nous aurons d’élus de notre bord, plus Marine Le Pen aura de grands électeurs pour la prochaine présidentielle, plus le discours national sera entendu !
Ce souci de rassembler coûte que coûte toutes les sensibilités anti-socialistes pour gagner est la raison pour laquelle, pas plus tard que jeudi dernier, nous avons de nouveau tendu la main à Samia Soultani dans le « Courrier de la Mayenne ».
Il est vrai qu’elle s’était mise à nue, enfin, vous me comprenez, qu’elle avait fait état de son incapacité à motiver François Zocchetto à se présenter comme tête de liste. En clair, elle annonçait qu’elle lui donnait un mois pour s’exécuter sans quoi elle partirait seule à la bataille avec l’étendard du parti de Claude Guéant et de NKM, d’Alain Juppé et de Nadine Morano, l’UMP…
Livrer publiquement de tels aveux en dit long sur l’entente qui doit régner au sein du couple UMP-UDI ! En tout cas, de nombreux lecteurs ont été surpris car, habituellement, dans un couple classique, c’est plutôt Monsieur qui est pressé de passer à l’action – si vous voyez ce que je veux dire. Mais là, dans le cas de Samia et de François, c’est l’inverse ! Car, manifestement, cinq ans après la formation du couple UMP-UDI, François et Samia en sont toujours, si vous me permettez l’expression, au stade des préliminaires…
La seule liste existante étant la nôtre – "Laval Mieux Vivre" - et cette dernière s’affichant clairement de droite, nous ne pouvions qu’une fois de plus être grand, ouvert et rassembleur en demandant à la belle Samia de nous rejoindre afin que nous puissions unir nos forces pour chasser Guillaumette et Jean Cricri de la mairie de Laval…
Evidemment, à l’heure où je vous parle, je n’ai reçu aucune réponse favorable de sa part…
Mais qu’importe ! Nous sommes droits dans nos bottes, comme disait le sinistre Juppé. Et nous continuerons, jusqu’au dépôt de notre liste à la préfecture, d’essayer d’attirer vers nous le plus de gens désireux de voir la majorité municipale changer de bord.
Il en va de l’intérêt des gens du cru, des gens du coin et de tous ceux qui veulent que Laval reste Laval le plus longtemps possible !
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, nous avons la chance de vivre une belle aventure qui, nous avons de bonnes raisons de le croire, peut nous permettre d’entrer à la Mairie de Laval afin d’obliger, lors de chaque conseil municipal, les élus de gauche à rendre des comptes.
Rendre des comptes sur des dépenses que nous jugeons inutiles et fort coûteuses pour le contribuable, des comptes sur certaines arrivées de populations pas nécessairement désirées par le plus grand nombre…
Faire de Laval une ville où il fait mieux vivre qu’ailleurs et où les impôts locaux sont supportables, voilà notre objectif principal. Il y en a d’autres, bien sûr et vous aurez en temps et en heure tous les détails les concernant grâce à un programme que nous sommes en train de boucler.
Sachez toutefois que ce dernier, outre la saine gestion de l’argent public, privilégiera également la fidélité à nos valeurs, à notre histoire chouanne, au respect que nous devons à la France et à ceux qui l’ont toujours défendue et aimée. Si j’insiste sur ce sujet, cher Thibaut de la Tocnaye, c’est pour vous dire que la suppression de la plaque de rue du 19 Mars 1962 fait partie de nos priorités, par respect pour nos frères harkis si injustement bafoués et blessés après la terrible année 1962 qui, à titre personnel, fut néanmoins une grande année puisque celle de ma conception…
Quant aux arrivées massives de familles dont la culture, les mœurs, les habitudes alimentaires et religieuses n’ont rien à voir avec notre cité, ce n’est pas parce que le maire n’a aucun pouvoir de s’y opposer qu’il doit nécessairement se taire, et subir l’invasion sans la dénoncer auprès des Lavallois et des pouvoirs publics qui en sont responsables !
Comme disait dans le temps Pierre Bellemare, « il y a toujours quelque chose à faire ! »
Nous ferons ce que nous pourrons et ce d’autant plus facilement que nous ne sommes liés à aucune loge, aucun club, aucune association susceptible de freiner notre volonté d’action.
C’est important de ne pas connaître tout le monde et de ne pas être apprécié par certaines huiles, c’est ce qui donne le pouvoir de dire NON et de s’opposer à certaines dérives !
Oh, je le sais, nous ne ferons pas de miracles, n’agiterons pas de grands rêves mais comptez sur nous pour tenter de tout mettre en œuvre pour que nos enfants puissent vivre dans une ville où l’on peut encore circuler sans risquer d’être un jour interrompu par une bagarre entre bandes rivales à la Kalachnikof…
Vous allez dire que j’exagère et que Laval jamais ne ressemblera à certaines villes qui font aujourd’hui la une de la rubrique des faits divers. Non, vous n’allez pas le dire car justement si vous êtes là, c’est que vous êtes convaincus du contraire ! Et que vous êtes d’accord avec cette prévision du journaliste Eric Zemmour : "Marseille est notre avenir !"
Maintenant, ce qu’il me reste à vous dire c’est de vous inviter à parler de notre liste au plus grand nombre de Lavallois que vous rencontrerez et ce quels que soient leur âge, leur intérêt pour la politique, leur statut social, leur goût et affinités. Dites-leur qu’une liste de "vrais Lavallois" se constitue pour la défense de notre identité et de notre civilisation et qu’il lui manque encore quelques bras car, comme vous le savez, on doit livrer 45 noms également partagés entre hommes et femmes.
45 noms, c’est de la folie car 20 suffiraient amplement.
C’est de la folie, mais c’est la loi et nous devons nous y conformer !
A l’heure où je vous parle une bonne trentaine de volontaires ont déjà répondu « présent » et se réjouissent d’avoir à témoigner de leur attachement à nos valeurs communes au cours d’une campagne qui a déjà commencé à livrer de grands, de bons, de savoureux moments d’amitié. Mais il en faut encore un certain nombre afin de pouvoir pallier à d’éventuelles mauvaises surprises…
La défection de dernière minute, par exemple, suite à un problème quelconque ou à de fortes pressions…
Si j’insiste sur cet aspect c’est parce que je sens bien dans le regard de certains adversaires politiques dits de droite combien ce quota à atteindre les réjouit…
C’est là-dessus que certains se basent pour ne pas nous voir émerger sur la scène politique lavalloise… C’est en quelque sorte, leur dernier espoir car, pour le reste, ils savent que leur refus du Front les condamne à l’échec…
« Vos 45 noms, me disent-ils, vous ne les aurez pas car jamais, à Laval, 45 personnes n’auront l’audace de se présenter avec une étiquette Front National… »
Mesdames, Messieurs, ces quarante cinq noms, grâce à vous, nous les aurons. Et le 23 mars, retenez cette date, nous créerons la surprise à Laval !
Et ailleurs !