La fête des mères est discriminatoire !
S’il est une fête discriminatoire entre toutes, c’est bien celle qui permet chaque année de distinguer les femmes ayant eu un (ou plusieurs) enfant(s) ! Eh oui, la fête des mères est de celles qui devraient faire bondir Pudibonde de la Parité car elle va à l’encontre de son catéchisme anti-discriminatoire ! Bin... c’est vrai ça ! les femmes qui, pour x ou y raison, n’ont pas eu d’enfants, elles n’ont pas de fête, elles !
Autre « scandale » qui devrait faire bondir notre Sylvie, mobiliser tout son « esprit citoyen » : cette fête est entrée dans notre calendrier sous Vichy. Voui M’sieurs, Dames, c’est le Maréchal-Nous-Voilà qui a souhaité cette intrusion, comme quoi il n’a point fait que des conneries, le vainqueur de Verdun…
Ces point évoqués, qu'il me soit permis d'offrir à Mamie Sloggy quelques citations liées à la fête des mamans qui pourraient être écrites par n’importe quel fils ou fille car elles cernent parfaitement les innombrables qualités que la plupart d’entre nous accordons à nos «chères mamans»….
Jean Gastaldi
C’est le cas, par exemple, de celles de Jean Gastaldi pour qui « une maman est semblable à une rose qui ne fane jamais » ! Cette beauté immuable, c’est l’amour qui l’irrigue, bien sûr !
Celui de l’enfant : « Une mère ne meurt jamais, écrit André Levy, car on l’appellera toujours maman… » Mais aussi celui de la maman : « Toutes les mères sont riches quand elles aiment leur enfant, dixit Maeterlinck. Il n’en est pas de pauvres, il n’en est pas de laides, il n’en est pas de vieilles ! Leur amour est toujours la plus belle des joies. »
Et André-Modeste Grétry de donner une explication : « Le chef-d’œuvre de Dieu, c’est le cœur d’une mère. »
Charlotte Granier
De son côté, Jill Churchill énonce une vérité mille fois vérifiée : « Il n’y a aucune recette pour devenir une mère parfaite, mais il y a mille et une façons d’être une bonne mère. »
Là encore, c’est une affaire d’amour, d’amour maternel ! Lequel ne va pas sans inquiétude : «Une maman ne dort jamais, écrit Gastaldi (encore lui !). Elle est liée au sommeil de son enfant.» Cette pensée en appelle une autre, de Charlotte Granier : " Une mère, c’est quelqu’un qui blêmit quand le téléphone sonne à 11 heures du soir…"
Annelou Dupuis
Pour évoquer l’amour maternel, cette même Charlotte utilise une très belle image : « Quand les aventuriers de l’extrême qui ont une mère ouvrent leur sac à dos, ils trouvent des chaussettes propres, de la vitamine C et une tablette de chocolat au milieu des pitons et des piolets. » Allez vous étonner qu’après, écrit Annelou Dupuis, « les enfants n’imaginent pas un seul instant que leur mère pourrait faire des choses beaucoup plus passionnantes que laver leur jean » !
La Britannique Pam Brown a, elle aussi, beaucoup écrit sur les mamans, « les seules à dire la vérité, même quand ça fait mal ». Elles « connaissent aussi les recettes, celles qui nourrissent, celles qui font grandir ».
« Une mère, poursuit-elle, c’est la personne dont on a besoin alors que personne d’autre ne peut faire l’affaire. » Dans le même registre, Hélène Thomas compare « l’amour d’une mère pour ses enfants » à une « veilleuse dans la nuit ».
Les proverbes
Pour Pam Brown, « aucune mère n’est dupe quand on joue faux ! » Et cela n’est jamais très grave car « une maman, poursuit Gastaldi, c’est celle qui gronde mais qui pardonne tout ! »
« C’est même venu au monde pour ça ! », pensait Alexandre Dumas.
La sagesse populaire évoque aussi la mère. « Une chemise de lin cousue par ta mère est plus chaude qu’un manteau de laine cousu par un étranger », certifie un proverbe finnois.
« Dieu ne pouvait être partout alors, il a créé la mère ! », dit un proverbe juif. Les Russes, eux, pensent que «l’amour d’une mère remonte des profondeurs de l’océan». Les Japonais ont un joli dicton : «Dans le panier du goûter, on trouve l’amour de maman...»
Les grands hommes
Plusieurs grands hommes se sont inclinés devant leur mère. Tolstoï, notamment, pour qui « rien ne vaut une douce maman ». Napoléon, lui, pensait que « l’avenir d’un enfant est l’œuvre de sa mère»… «Tout ce que je suis, tout ce que je rêve de devenir, a écrit Abraham Lincoln, je le dois à mon ange de mère.»
Enfin, pour conclure sur les citations liées à celles que nous fêtons tous les ans à la fin du mois de mai, évoquons le mot d'Ida Elisabeth Eisenhower dont l’un des sept rejetons, le numéro 3, deviendra le 34ème président des États-Unis. Quand on lui demandait si elle était fière de son fils, sa réponse était brève et immuable : « Lequel ? »
En résumé, bonne fête à toutes les mamans !
Y compris à Sylvie Deslandes-Parité-Trou-de-Nez !