Sylvie Deslandes, Pudibonde de la Parité
Depuis mars 2008 et l'arrivée de "Guillaumette Zéro Défaut", Laval est une ville à la page, qui dispose d'une "adjointe à l'égalité hommes-femmes et aux luttes contre les discriminations". Derrière ce titre pompeux se trouve une femme qui, pendant six ans, va toucher près de 1 500 euros par mois pour nous apprendre à bien penser, à ne plus dire (publiquement) de méchancetés sur notre voisin, à respecter celles et ceux qui, de près ou de loin, appartiennent à l'une des minorités que Marianne V chouchoute désormais d'une manière de plus en plus obsédante...
Cette femme, qu'elle s'en défende ou non, incarne le Bien, la Règle, la Droite Ligne, la Morale actuelle et tous ceux qui ne pensent pas comme elle se trouvent ipso facto du côté du Mal, du Négatif, dans le camp des Méchants...
Cette femme à la personnalité aussi forte que la carapace de la sculpture du Père Ubu dans le centre-ville, s'appelle Sylvie Deslandes, médecin (ou médecine ?) dans la vie civile.
Elle est entrée dans l'histoire politique locale en faisant retirer de nos rues une affiche représentant une petite culotte portée - on l'imagine - par un derrière entièrement refait par l'ordinateur d'un publicitaire... Mais tel n'était point la raison du courroux de notre élue, de sa haine... Un beau cul, même refait, c'est offensant pour l'image de la femme (ce serait plutôt l'inverse qui devrait l'être, non ? Mais en existe-t-il de vilain ? Vaste débat...).
A l'heure où n'importe quel gamin peut (hélas) se connecter sur un site pornographique en moins de trente secondes, cette censure d'un autre âge a fait hurler de rire de très nombreux Lavallois, et même des conseillers municipaux de gauche qui, bien sûr, ont préféré se taire pour ne pas mettre leur équipe dans la gêne... Personnellement, cette entrée en matière de notre Première dame patronnesse (ça rime avec fesses !) m'a donné envie de la rebaptiser "Pudibonde de la Parité" ou encore "Mamie Sloggi"...
Gageons qu'elle trouvera maintes occasions de mériter son premier surnom... Et de nous faire sourire, pour éviter de pleurer sur l'époque dans laquelle nous vivons...