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Les critiques du service (Réactions)

journauxLe 29 novembre, huit mois après la réélection de François de Sénert, la jeune Isabelle Penchant organise une réunion du service communication qu'elle coordonne du mieux qu'elle peut. But de l'opération : évoquer le Laval Infos. N’ayant point de temps à perdre et pensant que ma présence risquait de clore certaines bouches, je reste chez moi à gratter des articles.

Toutefois, dès le lendemain, je prends connaissance du rapport que me tend Isabelle, rapport qui fait état de dix-sept critiques, toutes  négatives et émanant, pour la plupart, d’une vieille fille aigrie qui se reconnaîtra peut-être. Dix-sept critiques ! Il y en aurait eu deux ou sept, j’aurais attaché de l’importance à cette réunion, mais dix-sept ! Comme dit l'autre avec les impôts : trop de critiques tue la critique !

Outre la police de caractère jugée "trop petite", le service trouve que "le bandeau du titre est trop gros et pas assez sobre" ; le format est "trop large", le papier "trop brillant", le grammage "insuffisant" ; "pas assez de photos noir et blanc" (pour une "plus grande sobriété")… La vieille fille en question a également demandé si l’on pouvait prévoir "une page pour l’opposition municipale", une autre pour les "numéros des services municipaux", une rubrique "permanence des élus". Une question est également posée :  "Les légendes sont-elles toujours pertinentes ?"

Evidemment le journal Le Rennais est vingt fois cité en exemple… Pour sa couverture, son titre, son format, sa rubrique "permanence des élus"… Ces critiques confirment ce que j'ai toujours pensé depuis des lustres : la plupart des communicants professionnels sont socialos ou socialisants… Donc ils veulent un canard de socialos. Comme à Rennes, à Angers, au Mans… Toujours cette incapacité à faire autre chose que le voisin, à être original... Toujours ce désir de copier sur les collègues de la grande ville, de jouer les moutons ; toujours cette envie d'être dans le coup, cette peur panique de passer pour un plouc, un ringard, un "has been"... 

 La suite dans le livre...


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