Le Motodidacte Estrosi (People)
Le ministre Estrosi – celui que le Canard enchaîné a baptisé le Motodidacte car il fut champion du monde de moto dans son jeune temps – Christian Estrosi donc est venu à l’hôtel de ville le 16 mai 2006 signer, en tant que ministre délégué à l’aménagement du territoire, le contrat de plan permettant d’aider les entreprises locales en général et Flextronics en particulier. Il a passé de la pommade à Sénert d’une manière si appuyée, si lourdingue que j’ai senti « le patron » un tantinet crispé au moins deux ou trois fois.
Mais il faut dire que Christian Estrosi n’a pas la réputation de faire les choses à moitié. Ainsi l'ai-je vu, de mes yeux vu !, serrer toutes les mains des personnes présentes ce jour-là dans le hall de l’hôtel de ville en regardant ses interlocuteurs dans le blanc des yeux avec la tronche de Richard Anconina dans Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch quand le fils spirituel de Bebel s'entraîne à dire "Bonjour" ! J’étais estomaqué par un tel "professionnalisme". J’espère seulement pour lui qu’il se les lave régulièrement ses mains de ministre, sinon il doit se taper chaque année un grand nombre de gastro…
Le départ de Mirabelle Tableau (Gloires locales)
Vous vous étiez habitués à son joli minois qui apparaissait dans chaque Laval Infos (ou presque) et, certains d’entre vous, à sa voix qui commentait avec brio les expos qu’elle organisa chez nous entre 2003 et 2006 (Laval regards d’artistes, Portraits, Sur la route du Tôkaïdo…) On peut l’écrire sans paraître excessif : sous la responsabilité de Jocelyne Faral, la jeune et pétulante Mirabelle Tableau aura écrit un chapitre agréablement coloré de l’histoire de la vie culturelle lavalloise.
Mais… certaines opportunités ne se refusant pas quand on a toutes les qualités pour accomplir une brillante carrière, notre ambitieuse « conservatrice » a choisi de relever un nouveau défi : prendre en charge un musée mondialement célèbre : Pont Aven. A celle qui sut intéresser de nombreux lecteurs dans sa rubrique Un mois/une œuvre, Laval Infos souhaite « bon vent » au pays de Gauguin mais aussi… des galettes qu’un film avec Jean-Pierre Marielle sut immortaliser…
La suite dans le livre...
L'Affaire Claude Martin (Journal intime)
Fin 2006, le directeur de cabinet m’impose de passer un article de l'adjoint Guette-Au-Trou évoquant plusieurs "dépenses relatives à de récentes constructions d’ouvrages de régulation d’assainissement pour prévenir ou retarder l’arrivée des eaux lors de brusques intempéries". Pourquoi ce genre de littérature, avouons-le, illisible pour le commun des lecteurs ? Parce que, prétextant qu’une collectivité n’a pas à imputer ce type d’investissement sur son budget d’assainissement, le Lavallois Claude Martin (photo, à gauche de Patoux) conteste ces dépenses devant le tribunal administratif de Nantes depuis 2003…
Dans l’article, nous mentionnons que « des huit contentieux opposant M. Martin à la Ville de Laval, le tribunal administratif de Nantes, lors de son audience du 10 novembre, vient d’en rejeter cinq et donc de donner majoritairement raison à la Ville de Laval…» Je m’étais opposé à cette allusion – sans aucun intérêt pour les Lavallois ! – qui ne pouvait que nous attirer une demande de droit de réponse du sieur Martin, lequel n’a pas manqué de me donner raison dès la sortie du Laval Infos…
Le hasard avait voulu que je rencontrasse cet ancien adjoint au maire place du 11-Novembre, peu de temps avant cette affaire. Djack Clic m’avait présenté à lui comme "le journaliste municipal". Connaissant l’animal, je n’avais pas souhaité engager la conversation car son anti-Sénertisme était de force 15 sur l’échelle de la Gauche laïcarde… Ancien instituteur, Martin connaissait par coeur son catéchisme en vigueur sous la IIIe République maçonnique - un catéchisme, faut-il l'écrire, fondamentalement anti-catholique. C'était une sorte de P'tit père Combes de poche qu’un rien suffisait à mettre en pétard…
Cette demande d’un "droit de réponse", nous l’avons fait traîner pour une raison qui nous arrangeait bien : elle n’était point arrivée selon les règles en usage. Mais elle traîna tellement – que faisait Claude Martin ?, me demandais-je parfois - qu’elle ne fut jamais publiée ! Il est vrai qu’un drame survint, qui régla définitivement le problème : la mort de l'intéressé quelques semaines après sa demande… Ce laïcard n’eut donc pas ce bonheur de voir Laval Infos publier sa prose anti-Sénert ni même le plaisir - jouissif dans son cas - de voir ce dernier battu par Guillaume Falot en mars 2008.
Laval Agglomération
Le mercredi 20 décembre, parution du 1e exemplaire de Laval Pipo. Moi qui avais toujours refusé d’écrire des niaiseries politiquement correctes, de ne pas être tout entier dans le moindre de mes articles, je me fais un peu honte à la lecture de ce genre de publication on ne peut plus fadasse… Il est vrai que je réécris les articles, principalement. Et que j’ai la possibilité de présenter une commune de l’agglo sur une page complète. Mais le plus incroyable ce sont les réactions qui tombent : ce journal plaît aux élus concernés !
La suite, dans le livre…
Tous en perruque (Goût de la farce)
Dans le numéro de janvier, pour illustrer les Folles journées au goût baroque, j’ai mis un buste de Haendel (qui se retrouve à l'affiche) et la bobine de cinq personnages locaux participant à ce festival. Pour rire, je leur ai mis « la perruque à Haendel » (comme on dit chez nous). Parmi ces personnages se trouve, entre autres, ma patronne, l’adjointe au maire Jocelyne Faral… Ce qui l’a bien fait sourire et, somme toute, lui allait plutôt bien… En revanche, je n’ai pas noté que les jeunes des quartiers ont refusé de chanter dans une église, celle des Brosses en l'occurrence (à cause de leur propre religion, que je vous laisse deviner par vous-même... ).
La suite dans le livre...