L'Affaire NRH (Réactions)
4 septembre : Renaud Souriant [le directeur de cabinet de Sénert] me téléphone pour me signaler que le syndicat Kilvoufaut me reproche, via le dernier Laval Infos, de faire de la réclame pour une « revue d'extrême droite », la Nouvelle Revue d’Histoire. Quelle pitoyable attaque ! Et qui en dit long sur le terrorisme intellectuel de l'époque ! Il est vrai que la NRH ne penche point à gauche mais penche-t-elle de l'autre bord ? Pas sûr ! Seule l'Histoire l'intéresse, et parfois, plus souvent qu'on ne pense, le clivage droite-gauche n'a aucune importance...
Qu’en est-il de cette nouvelle "affaire" ? Dans le numéro de l’été 2006 j’ai consacré mon C’était Laval à la guerre de 14-18 car on "fête" les 90 ans de Verdun, 1916. Ayant acheté dernièrement le numéro de la NRH avec, en couverture, un poilu et L’année de Verdun en gros titre, j’ai reproduit cette couverture qui, c’est vrai, me permet d'évoquer cette "revue d’histoire épatante, sans équivalent sur la marché actuel, car rédigée par des historiens lassés par les interprétations partiales de l’histoire..." Je le pense, je l'écris...
Voilà ce qui a déclenché le courroux du syndicat Kilvoufaut toujours prêt - comme les scouts !– à mettre des bâtons dans les roues de François de Sénert, sa bête noire. Qu’un type aussi féru d'Histoire que Pierre Jacobin, la tête pensante du syndicat, puisse critiquer ainsi la NRH en dit long sur l’état d’embrigadement que toute structure collective (en l’occurrence un syndicat) génère chez ses membres... Dans une société "normale", solide, saine, même mes adversaires me remercieraient d’avoir fait l’effort intellectuel d’écrire deux pages sur l’année 1916 à Laval...
La suite dans le livre...