Vive le passé (C'était Laval)
L’année 2000 s’ouvre avec un hors série de 20 pages (1900-2000, 100 ans de Laval) truffé de photos légendées et placées selon un plan chronologique tenant compte des mandatures effectuées par les différents maires de Laval qui se sont succédé entre 1900 et 2000. Ces maires sont au nombre de neuf : Victor Boissel, Eugène Jamin , Adolphe Beck, Albert Goupil, Francis Le Basser, Robert Buron, Aimé Zoziau, Yves Patoux et François de Sénert.
Le but était de "marquer le coup" pour l'entrée dans l'an 2000 - XXIe siècle et IIIe millénaire - qui faisait trembler tous les responsables informatique en 1999 (le fameux bug qu'on ne vit jamais !) et mouiller (pour parler très vulgairement mais certaines le méritent) toutes les chargées de communication de l'époque.
Pour réaliser ce document (sans augmentation de salaire ni prime ni bonus d'aucune sorte, précisons-le), je consultai divers ouvrages liés à l'histoire locale (pas de wikipédia à l'époque !) et empruntai plusieurs dizaines de vieilles cartes postales à la bibliothèque municipale. Les deux dernières pages étaient, elles, réservées à une interview du maire de Laval. Si j'eus un vif plaisir à rédiger ce numéro dans son entièreté, j'en eus un autre du même calibre en constatant que les lecteurs mordaient à l'hameçon : tous les suppléments sont partis comme des petits pains et nombre de Lavallois ont tenu à les conserver précieusement chez eux...
Ce point rappelé, le numéro de Laval Infos de janvier eut quand même droit à son C'était Laval, qui narra une histoire toujours très appréciée, celle de notre blason…Puis vinrent des sujets historiques aussi différents que l’ex-usine Scomam du temps où elle portait le nom de Borel, la visite officielle du Président Félix Faure en 1896, les belles années du théâtre Saint-Martin (avec Emile Irté), les niches du Vieux Laval, L’Auberge de la Perle (qui accueillit ses clients au pied de la rue de Bel-Air pendant trois ou quatre siècles), le Carmel de Laval, les beaux balcons du Vieux-Laval et, enfin, sur trois numéros qui firent l'objet d’une polémique qui ne m’inquiéta guère, la carrière du mayennais Frédéric Lefèvre qui dirigea longtemps Les Nouvelles Littéraires et, à ce titre, interviewa tout le gratin des lettres françaises...