Ah, ces psy qui jargonnent ! (Anecdote)
Le 9 avril 1999, je suis invité au Champ de l’Action par un groupe de réflexion composé de parents qui s’inquiètent de voir leurs enfants devenir de plus en plus violents à la maison, violents à un point tel que certains géniteurs se font taper dessus par leur progéniture ! But de ma venue ? Faire connaître, via Laval Infos, ce groupe de réflexion qui se réunit depuis 8 mois à la "joujouthèque-bibliothèque" du boulevard du Champ d'Avoine.
Sitôt assis avec les membres de ce groupe je découvre qu'il est composé de plusieurs mères de famille, de quelques "opérateurs sociaux" et de deux "spécialistes" qui aiment autant à s'écouter parler qu'à donner des leçons : un sociologue et une psychologue à la retraite dont chaque parole mérite d'être qualifiée de pédante, jargonnante, incompréhensible !
J'ai gardé le silence une demi-heure puis, ayant un autre rendez-vous à honorer à l'hôtel de ville, je me suis permis de dire à cette dame que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'elle disait ! Sa réponse fut d'attaquer les journalistes en avouant avoir été heureuse de pas avoir dû travailler dans la presse…. J'ai également dit au sociologue qu'être citoyen aujourd'hui ne voulait absolument plus rien dire... Résultat : deux ennemis de plus en cinq minutes et... une certaine fierté car ce genre de spécialiste porte une lourde responsabilité dans les maux dont souffre présentement notre société. Du reste, en les écoutant pérorer je pensais à Bossuet, enfin, à l'une de ses tirades les plus percutantes : Le ciel se rit des prières qu’on lui fait pour détourner de soi des maux dont on persiste à vouloir les causes. Je pensais aussi à Albert Einstein, à cause de la pensée suivante : On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés…
Ce qui m’a le plus amusé dans cette affaire ? La remarque d'un des organisateurs de la réunion, un jeune qui m'a accompagné jusqu'à ma voiture. Il m'a remercié d'avoir dit leurs quatre vérités aux deux spécialistes d’opérette qu'il lui faut supporter chaque 3e jeudi de chaque mois, de 14 h à 16 h. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je me frotte avec les psy dont le métier, trop souvent, est de tout mettre en œuvre pour obscurcir les choses. Des adeptes du "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !"
La suite dans le livre...