Le grand retour du covidé (1) : Joséphine Baker vs LGBT, la Vierge du Gué d'Orger, l'Affaire Jean-Mimi...
Cher JCG, un mois après votre retour à la maison, je reviens vers vous car j'ai appris par l'un de nos amis communs ce matin, samedi 18 décembre, que vous étiez monté à la capitale mercredi et jeudi ! Eh oui, cher Bois-Renard, votre ami vous a dit la vérité : je suis bien retourné à Paris où j'ai passé deux après-midi à la Librairie française, totalement française. Pour revoir mes collègues et certains clients fidèles, bien sûr ! Mais aussi pour tester mes capacités à reprendre mon métier prochainement, a priori le 29 décembre prochain…
Peut-on dire aujourd'hui que votre satanée covid n'est plus qu'un lointain souvenir ? Hélas non, cher Bois-Renard ! Je la sens encore bien présente dans ma cage thoracique cette pneumonie que le fameux virus m'a offerte comme cadeau de fin d'année ! Et ce, chaque fois où je dois faire un effort physique plutôt marqué : quitter mon lit, un fauteuil, me laver, jouer avec notre gros chiot, monter un escalier d'au moins quinze marches… Couché ou assis, j'aurais tendance à l'oublier, à croire que je suis exactement comme avant, mais debout et actif, merci Wuhan !
C'est vrai qu'au téléphone, vous donnez l'impression de péter de santé ! A ce qu'il paraît mais… il ne faut surtout pas vous fier à ma voix pour vous faire une idée précise de ma santé actuelle… Ma voix a toujours été mon point fort, mon organe vital (si j'ose m'exprimer ainsi), et comme le débit est généralement au rendez-vous, je peux faire illusion… Si toutefois je ne parle pas juste après un effort physique …
Donc fatigue permanente ? Non ! Seulement, je vous le répète, quand je fais un effort physique assez marqué. Par exemple, tout à l'heure, je suis sorti dans la cour avec notre chiot, un jeune mâle labrador on ne peut plus turbulent. Souhaitant qu'il dépensât une énergie que j'ai tendance à lui envier depuis ma pneumonie, j'ai alors saisi la branche qu'il avait dans la gueule et l'ai jetée le plus loin possible ; bien qu'anodin (à moins d'être manchot), ce geste m'a quand même fatigué au point de devoir attendre de longues secondes pour retrouver un souffle normal... Bon vous allez me dire que je n'ai pas à jeter des branches dans l'exercice de ma profession…
C'est vrai ! Et notons que le grand changement dans votre vie depuis le dernier entretien, c'est que vous sortez enfin de chez vous… et y compris jusqu'à Paname ! Oui, depuis une quinzaine de jours. Mais j'ai commencé prudemment : conduit par l'un de mes fils, je suis allé dans le centre-ville contempler les «fameuses» Lumières de Laval qui ne portent plus le beau nom de Noël dans leur intitulé ! Comme si la naissance du Rédempteur ne faisait pas partie de notre culture, de nos traditions ! Abrutis d'élus locaux ! Dans ce cas, pourquoi fêter Noël ? Ah, je pose pour la millième fois la question : jusqu'où va la connerie municipale ?
Scandaleux ! Oui, mais qu'attendre de la nouvelle équipe qui compte un premier adjoint d'un genre particulier (oui, je sais : interdit d'en dire plus sous peine de poursuites judiciaires) et qui se caractérise par sa détestation permanente du catholicisme…
A ce sujet, j'ai pu constater en circulant au Gué d'Orger que la statuette de la Vierge qui était installée sur la maison située à l'angle de la rue de Cossé et du Gué d'Orger avait disparu ! Cette statuette était là depuis des lustres et préservait, dit-on, le quartier des accidents…
Tiens donc ! Eh oui, comme je l'avais évoqué dans un article sur les niches du Vieux Laval, article qu'on peut trouver sur ce site à la rubrique C'était Laval (Décors), un vieux Lavallois, un certain Georges Chevallier, avait constaté que «lorsqu’on a enlevé la Vierge du Gué d’Orger de sa niche, plusieurs accidents [s'étaient] produits ; par exemple, le 27 septembre 1958, jour où un camion a défoncé la vitrine de l’épicerie. « Le voisinage ému obtint son retour dans une niche toute neuve. Depuis, dit-on, il n’y a plus d’accidents…»
Si des gens de la mairie me lisent…
Je pensais que vous alliez parler des nouveautés en matière de circulation… Ah, oui ! encore un sujet qui fâche le vieil automobiliste lavallois que je suis ! Je râle en effet chaque fois que je ne peux plus prendre la rue de Beauvais en direction du château d'eau situé près de La Bonne auberge ! Sens unique ! Je râle quand je ne peux plus prendre la partie haute de la rue du Mans ! Sens unique !
Mais le pompon, c'est la nouvelle manière de circuler rue de Bretagne : sur une voie - au lieu des deux que nous avons toujours connues - pour se rendre à Saint-Berthevin ! Mais qu'est-ce que c'est encore que cette connerie crispante à souhait ! Alors qu'il n'y a quasiment jamais de bus et encore moins de vélos à emprunter cette voie, les technocrates aux ordres du mondialisme en marche leur en ont offert une ! Scandaleux ! Minable ! Usant, aussi ! Marre de tous ces abrutis d'élus et de technocrates qui passent leur temps à nous pondre des règlements détestables ! Déjà avant de tomber malade, j'avais constaté de bien curieux bouchons rue de l'Industrie (où prospère l'enseigne Leroy-Merlin, pour ceux qui se repèrent avec les enseignes connues), en me rendant au Leclerc de Saint-Berthevin…
Forcément, les automobilistes, quand ils constatent que leur parcours habituel n'est plus ce qu'il était, qu'il leur fait perdre de précieuses minutes, ils ont tendance rapidement à en trouver d'autres, qui créent de nouveaux problèmes… Mais bien sûr tous ces nouveaux changements - appelons-les : emmerdements - s'inscrivent dans la lutte contre le réchauffement climatique, et la défense de la planète Gaïa ! Il faut donc - et partout en Europe, pas seulement à Laval ! - de moins en moins de voitures (ou alors des automobiles de location, aux mains de multinationales) et de plus en plus de vélos et autres trottinettes pour bobos immatures… avec lesquels (je parle des vélos et des trottinettes) il est quasiment impossible, sauf si vous êtes un cycliste professionnel, de grimper les rues Hydouze, des Déportés, Félix Faure, du Britais, de Bel-Air…
C'est que Laval ne ressemble pas aux quais de la Seine… Oui, enfin, ras le bol de cette vie qui devient exécrable, c'est le cas de le dire, à tous les coins de rues ! Mais la Mairie et le Conseil départemental poussent à la roue, forcément ! Histoire de se faire bien voir des «merdias» et de bénéficier de subventions nationales ou transnationales destinés à changer notre environnement… Surtout, et à aucun moment, un élu ne doit pisser contre le vent ! Nous sommes de plus en plus dans une prison à ciel ouvert, et je ne vous parle même pas du «passeport vaccinal» que ces fumiers veulent nous imposer !
Revenons à vos sorties… Dès le lendemain de la promenade nocturne avec le fiston, j'ai effectué mes premières courses en solitaire, si l'on peut dire, et tout d'abord dans la grande surface de Saint-Berthevin où j'ai mes habitudes mais où je ne croise désormais plus personne de connaissance… Le temps de la campagne électorale et du «candidat dit d'extrême-droite» appartient au passé…
Qui vous dit que vous n'en ratez pas quelques-unes à cause de ce foutu masque qui saccage les relations sociales… et dont la seule véritable justification (gouvernementale) est facile à identifier : il s'agit du seul symbole visuel de cette «plandémie» ; s'il disparaît, la «plandémie» aussi…
Bien vu ! Mais en attendant, il nous rend la vie impossible chez ceux qui, dans leurs boutiques ou administrations, l'exigent de manière totalitaire. Comme de bons petits marchands de nems et de rouleaux de printemps bien soumis au crédit social de leur foutu pays ! De plus, cette muselière nous empêche de respirer… A qui le dites-vous ! Moi qui ai besoin de tout mon souffle, eh bien, j'en bave vraiment… Et je ne l'ai pas seulement constaté dans la grande surface où, Dieu merci !, je peux régulièrement, en tirant sur l'élastique, le tenir à 10 centimètres de ma bouche pour respirer normalement, mais aussi chez Les Compagnons d'Emmaüs à Villiers-Charlemagne et à Laval (où j'ai accompagné ma plus jeune fille, et où je me suis fait admonesté comme un mioche de 5 ans par un grand imbécile de la Maison qui se prenait pour John Wayne), à la pharmacie (où je n'étais pas retourné depuis mon test positif de début novembre) ainsi qu'à la Maison de la presse où j'ai pu acheter moi-même mon Rivarol, le seul journal qui trouve pleinement grâce à mes yeux et que je lis quasiment de A à Z depuis une quinzaine d'années…
Ayant lu le courrier des lecteurs de ce même Rivarol (n°3497), permettez-moi de vous féliciter pour votre petite intervention concernant la «panthéonisation» de Joséphine Baker. Une «panthéonisation» honteuse, selon vous ! (rires)… Merci ! Cela faisait plusieurs semaines que je souhaitais rappeler le comportement pour le moins «réac» de cette femme de caractère, comportement que j'avais dénoncé, dans l'indifférence générale en 2019, lors d'un conseil municipal qui attribuait une plaque de rue à Jojo La Banane, un comportement que Marlène Schiappa ignore visiblement.
Pour que nos lecteurs comprennent ce que vous venez de dire, voici le petit texte en question :
Joséphine au Panthéon, mais que fait la police LGBT ?
« Quiconque a lu entièrement la notice de Wikipédia concernant Joséphine Baker ne peut qu'être sincèrement étonné qu'un gouvernement autant porté sur la jaquette que celui que nous subissons, ait pu «panthéoniser» cette danseuse de charleston sans se faire admonester par le lobby LGBT ! En effet, les toutes dernières lignes de cette notice stipulent que notre Jojo La Banane avait commis un geste, comment dire, bien peu charitable à l'égard de l'un des innombrables rejetons qu'elle avait adoptés (12 au total). Accrochez-vous lecteurs, c'est du lourd ! : « Malgré sa propre bisexualité […], écrit wikipédia, elle a fait preuve d'homophobie en chassant de son foyer un de ses fils, Jarry Bouillon Baker, pour l'envoyer chez son père parce qu'il était homosexuel. Selon celui-ci, elle craignait qu’il ne "contamine" ses frères. » Texto !
Mais que fait la police LGBT ?
Laquelle a également laissé passer une citation de Joséphine, une citation encore bien peu dans le ton de l'époque et qui, les lecteurs de Rivarol en conviendront volontiers, mérite d'être méditée par bien des artistes (ou réputés tels) vivant en France mais originaires de pays lointains : «Puisque en scène, je fais sauvage, je m'applique à la ville à devenir civilisée.» »
Bonnes remarques ! Disons que je n'ai pas perdu ma niaque, et que je trouve dommage qu'il y ait si peu de résistance aujourd'hui chez des personnes qui considèrent pourtant que la dictature du petit micron & associés mondialistes devient de plus en plus étouffante…
Mais bon, pour en finir avec mes sorties, sachez que je suis allé voir mon médecin, ce cher docteur Bauer, qui, vous vous en souvenez peut-être, m'avait rendu visite à l'hôpital quand j'étais encore «en réa»…
Bien sûr ! et que vous a-t-il dit, ce cher docteur Bauer ? Qu'il fallait continuer de me reposer si je voulais récupérer totalement. Ayant eu lui-même une covid assez salée l'année dernière, avec passage d'une semaine à l'hôpital, il m'a indiqué qu'il s'était arrêté six semaines. Et que ce délai n'avait rien d'excessif… Il m'a signé un arrêt de travail courant jusqu'au 26 décembre, mais, bonne nouvelle !, avec la possibilité de sortir sans restrictions d'horaires… ni de lieux. C'est pourquoi, pour mon plus grand bonheur, je me suis rendu à Paris mercredi et jeudi dernier, les 15 et 16 décembre pour, entre autres, aller saluer les collègues et clients de la Librairie française…
Tout s'est donc bien passé ? Très bien ! Et l'émotion était au rendez-vous…
J'imagine aisément combien vous deviez être heureux de retrouver cette librairie qui compte tant pour vous depuis plus de quatre ans… Oui ! Et ce d'autant que ces joyeuses retrouvailles avec mon milieu parisien sont intervenues après la première bonne nouvelle de la journée - et quelle bonne nouvelle ! : j'ai pu grimper mes huit étages tant redoutés sans trop tirer sur mes jambes et mon souffle. En sept minutes chrono, l'affaire était réglée ! Sept ! Et de me retrouver tout guilleret dans le lieu que j'avais quitté le samedi 31 octobre dans un état de fatigue tel que j'avais laissé ma petite poubelle de table - Dieu merci quasiment vide ! - sur mon bureau…
Et moi qui pensais que vous mettriez plus de 30 minutes ! Je m'attendais aussi à un «score comparable» mais, contre toute attente, les étages se succédaient à un rythme encourageant… J'avoue n'avoir jamais monté «mes» marches avec autant de satisfaction… Je mis toutefois deux fois plus de temps le soir - près d'un quart d'heure - quand je regagnai ma piaule sur le coup d'une heure du matin, après un dîner mémorable chez une grande amie et son compagnon qui avaient eu l'excellente idée d'offrir à leurs invités plusieurs douzaines d'huîtres aussi pleines que bien fraîches… Hum… Un régal du début à la fin… Et j'étais d'autant plus enchanté par ce choix que la veille, ma femme m'avait appris que nous n'en mangerions point cette année au réveillon. C'était la troisième bonne nouvelle du séjour parisien…
Et la deuxième ? L'accueil que mes collègues et clients me réservèrent dès que je mis un pied dans la boutique… J'ai également revu, de passage dans notre librairie, un auteur pour le moins actif, le jeune Adrien Abauzit, qui vient de faire paraître un nouvel ouvrage, Apologie de la papauté, dans lequel il revient sur le pourquoi de son sédévacantisme militant qui séduit et irrite à la fois. Mais nous n'avons pas abordé ce sujet qui, je l'avoue, m'embarrasse un tantinet car il m'oblige à faire un choix que je ne juge pas présentement opportun… J'ai préféré botter en touche et évoquer «l'affaire Jean-Michel»…
Ah, cette rumeur qui met en cause le sexe de la première dame de L'Elysée… Oui. Cette rumeur est la conclusion d'une enquête fouillée et réalisée par une journaliste, Natacha Rey, qui fait beaucoup parler d'elle en ce moment sur les réseaux sociaux, enquête reprise par l'excellente lettre d'informations confidentielles créée par Emmanuel Ratier, Faits & documents qui lui a consacré cinq numéros…. Résultat : d'aucuns en sont arrivés à considérer que Brigitte Macron ne serait que la version féminine d'un certain Jean-Michel Trogneux et qu'elle (il ?) aurait abandonné cette identité (et le reste, si j'ose dire), pour vivre avec le jeune «micron» quand ce dernier avait 14 ans, et elle, lui (?) 39. En clair, le président de la «raie-publique» française serait l'époux d'un transsexuel…
Incroyable ! Délirant ! Et vous accordez du crédit à cette histoire ? Disons que j'ai beau être surpris, j'avoue que, dans le contexte actuel (où la fiente en haut-lieu semble être particulièrement prisée), je la crois possible et pour plusieurs raisons que les événements liés à la supercherie covidienne (à laquelle croient des millions de Français hypnotisés par la peur : 300 morts par jour de la covid pour 8 milliards d'habitants !), que la supercherie covidienne donc m'interdisent d'éliminer d'emblée.
Pour faire court, je ne crois pas qu'une femme de 39 ans puisse s'amouracher durablement d'un moussaillon de 14 ans. Je crois qu'une femme de 39 ans, de surcroît mariée et mère de trois enfants, peut avoir une liaison, une histoire d'amour, un coup de sang, une passion pour un homme beaucoup plus jeune qu'elle mais certainement pas pour un blanc-bec de 14 ans (à moins qu'il ait le physique d'un jeune de 17/18 ans, comme l'avait, paraît-il, le jeune Depardieu), et pas durablement.
Voilà des années que je me pose la question : mais qu'est-ce qui cloche dans «l'histoire d'amour» de Brigitte et de son gigolo ? S'il s'agit de pédophilie, d'une histoire d'amour entre «hommes», c'est différent… Et tout s'éclaire… Car tout le monde a compris (s'il a vu les photos du «micron» avec les jeunes délinquants congoïdes et dénudés croisés lors de je ne sais plus quel voyage en outre-mer), oui tout le monde a compris, saisi, intégré le fait que celui qui nous tient lieu de président en pince grave pour le sexe masculin… Or, s'il en pince autant pour son propre sexe, pourquoi serait-il avec une femme, et depuis si longtemps ? Pourquoi jouerait-il une telle comédie ? En 2017, année de son élection, il aurait pu être élu président tout en revendiquant son goût pour la jaquette. On ne vit plus sous Vincent Auriol, que je sache, et encore moins sous Mac-Mahon !
Argument recevable… Autre argument : les photos scandaleuses autorisées par la présidence de la raie-publique de la fête du 14 Juillet sur le perron de L'Elysée démontrent l'attachement du couple pour les travestis et autres transsexuels… Le but est de banaliser ce genre de spécimens… Et, là encore, si Bribri n'est autre que Jean-Mimi, tout s'éclaire, tout prend sens..
Argument recevable… je ne vois pas pourquoi une lettre aussi sérieuse et bien documentée que Faits & Documents, une lettre qui s'est illustrée dernièrement par des numéros de qualité supérieure concernant, entre autres, le pacte de corruption (encore «micron» !) et la grande réinitialisation du monde (The Great Reset), pourquoi une lettre de cette qualité irait-elle s'aventurer dans une histoire pareille au risque de perdre tout crédit ? Ce n'est pas le genre de la maison, loin s'en faut !
Mais au fait qu'en pense votre interlocuteur du mercredi à la Librairie française, le jeune Adrien Abauzit ? Il pense que c'est un tissu d'âneries qui ne peuvent qu'avoir une influence négative sur le combat que mènent les partisans de la vérité, ceux que l'on nomme «complotistes»… Il n'apprécie pas du tout ce genre d'information et ne lui accorde aucun crédit. Aucun ! Il pense que l'enquêtrice raconte des balivernes et que rien n'est «sourcé» ! Même topo pour mes arguments, qui ne l'ont aucunement séduit.
Rien à faire ! Rien ! Il ne veut rien entendre d'autre sur ce sujet et attend, je pense que les journalistes à l'origine de cette rumeur soient démasqués. En attendant, quand on lit cette enquête, nombre de données sont pour le moins étonnantes…
«L'une des filles à la Brigitte», comme on dit en Mayenne, dans le numéro de Paris-Match du 8 octobre 2020, avait évoqué la mort de son père, le premier mari de la «Première dame», un certain Auzière, en indiquant qu'elle l'avait fait enterrer le jour même. Qu'en dites-vous ? Qu'elle apportait de l'eau au moulin des « complotistes » car la loi interdit d'inhumer un cadavre le jour de son trépas…
Bon, cessons cette conversation qui ne saurait quand même occuper trop d'espace dans notre conversation et revenons, pour finir la première partie de cet entretien, sur votre passage à la Librairie française. Vous avez évoqué les amis, les clients, les discussions sur les thèmes qui vous sont chers... What else ? comme disent les branchés… Eh bien, les bouquins bien sûr ! Car ce bref passage m'a également permis de découvrir de nouveaux ouvrages sortis pendant mon absence (ou qui, commandés, n'étaient pas arrivés quand je dus m'aliter), des couvertures que je ne connaissais pas et qui me réservent - pour certains - de nombreuses heures de bonheur en perspective.
Toutefois, devant les nombreuses caisses de livres qui attendaient d'être ouvertes ou rangées au dépôt, je me disais que j'avais eu cent fois raison, ces quatre dernières années, de remercier le Ciel d'avoir la santé pour exercer mon métier de vendeur-polyvalent en librairie…
Votre métier est donc si physique que cela ? «Si physique» pour un type en forme, non ! Evidemment ! Mais pour un «covidé long» dans mon genre, oui ! Disons qu'un libraire reçoit chaque jour (ou presque) plusieurs caisses de livres expédiées - par la Poste ou via un livreur privé - par les éditeurs avec lesquels travaille sa boutique.
Ces cartons peuvent être légers… ou très lourds ! Mais il faut les porter (souvent le livreur se contente de les déposer juste à l'entrée de la librairie où il convient de le rejoindre pour tamponner son bon de livraison), il faut les ouvrir (et avec un bon couteau car nombre d'entre eux, Dieu merci ! sont plutôt bien «ficelés»), en extraire les livres qu'ils contiennent (parfois nombreux), ranger ces mêmes bouquins (où l'on peut, dans un premier temps ; à leur bonne place ensuite), il faut plier les cartons et les mettre dans la bonne poubelle (celle qui permet de sauver la planète…) qui se trouve dans la cour intérieure, à laquelle on accède en se tortillant pour éviter de se prendre les caisses qui stationnent entre la porte donnant sur la cour et les toilettes… Il faut également descendre quelques-uns de ces ouvrages dans la réserve du sous-sol où il faut se rendre plusieurs fois par jour…
Il faut aussi chercher, pour certains clients, dans la boutique, des titres qu'ils nous ont demandés et qui exigent l'intervention du libraire pour savoir où ils se trouvent, ouvrages qui peuvent avoir été mal rangés (par un client qui les aurait feuilletés sans les remettre à leur bonne place)…
A noter qu'il faut aussi - c'est un plaisir, mon préféré - discuter avec les clients, lesquels viennent très souvent pour le contact humain qu'ils savent pouvoir trouver chez nous…
Bref, si la langue joue un rôle primordial, on a aussi grand besoin de ses bras et de ses jambes…
La langue et… les oreilles, non ? Je vous dis cela car j'ai cru comprendre que, parmi vos premières sorties en solitaire, l'une était réservée à une ORL située non loin de chez vous… Oui, j'ai honoré un rendez-vous prévu de longue date avec une jeune ORL roumaine dont le cabinet est situé dans le quartier de la Polyclinique… Cette jeune femme un peu sèche - mais polie - a constaté, si j'ose m'exprimer ainsi, les dégâts que mes proches et collègues de travail «subissent» depuis de longs mois… Elle m'a présenté la courbe auditive normale des gens de 58 ans et la mienne. J'ai compris… C'est pourquoi j'ai fait connaissance en début de semaine dernière, la veille de mon départ à Paris, avec une audioprothésiste très sympathique qui, j'ai pu le vérifier très rapidement suite à notre second rendez-vous de fin de semaine, a fait de moi une sorte d'homme nouveau…
Voulez-vous nous avouer que vous êtes appareillé, comme on dit… Oui, j'ai désormais deux nouveaux amis auxquels je tiens d'ores et déjà comme à la prunelle de mes yeux car ils me permettent de participer à différentes conversations familiales que j'avais tendance à fuir… Je n'ai pas encore une grande expérience de ces prothèses mais j'ai pu constater en écoutant de la musique dans la voiture combien elles étaient efficaces. Quand hier le son avoisinait les 45, un 22 aujourd'hui me suffit amplement…
Eh bien sachez que je m'étais rendu compte de cette amélioration, cher JCG, mais que je n'osais vous en parler… Vraiment, vous vous en étiez aperçu ? Oui, bien que cela ne se voie aucunement. Mais ce qui m'a mis la puce à l'oreille, si l'on peut dire, c'est que vous parlez bien moins fort qu'avant… Vous auriez pu penser que la pneumonie m'avait aussi fait perdre de la voix…
Nenni ! Car je vous avais interviewé, souvenez-vous, bien avant votre passage chez Audilab, et vous aviez une voix de stentor… Eh bien, vous verrez demain quelle voix j'aurai pour la suite de notre conversation car je pense qu'il est temps de laisser au repos nos lecteurs…
A demain, cher JCG ! A demain, Bois-Renard !