Le CM du 26 juin 2017 : crématorium, études coûteuses, Boyer la chochotte, rythmes scolaires, Marcel Gauchet...
JCG revenons, si vous le voulez bien, au conseil municipal de lundi dernier, 26 juin 2017, qui s'est terminé tardivement et a connu quelques échanges un peu plus agressifs que d'habitude entre J.-C. Boyer et le tandem Habault/Zocchetto... Si vous le souhaitez mais je doute fort que cela intéresse les Lavallois car il n'y avait rien d'essentiel ou de croustillant à se mettre sous la dent. M. Boyer est beaucoup intervenu, vous l'avez entendu, car il tient à affirmer son rôle de leader de la gauche lavalloise dans notre assemblée composée par des muets à 95%. Il a notamment critiqué très durement le compte administratif 2016 que Philippe Habault avait présenté avec la clarté qui caractérise l'expression orale de l'ancien candidat libre à la députation.
Je vous ai entendu le défendre, il me semble. J'ai dit que tous les élus au pouvoir présentaient toujours de manière favorable ce qu'ils ont fait et que le C.A. révèle (il décrit avec précision les dépenses réellement effectuées et, partant, permet de contrôler les promesses électorales du candidat qui a remporté l'élection). Boyer le faisait aussi du temps où il était aux commandes de la Ville, tout ça est vieux comme le monde - et je dirais : "c'est de bonne guerre !" Maintenant, le catastrophisme de Boyer concernant la situation lavalloise m'a surpris - voire agacé - car il voit la goutte d'eau lavalloise (l'endettement, principalement) mais pas le tsunami migratoire qui est en train de détruire une France haïe et salie chaque jour par ses "élites" toutes atteintes de "sida mental" (Pauwels avait vu juste dès 1986, quand il avait ainsi décrit les étudiants de l'époque aujourd'hui au pouvoir).
Que voulez-vous dire par là ? Que nos gouvernants actuels, à la botte des organismes internationaux (ONU, FMI...), sous prétexte d'assurer nos retraites, ont décidé de faire débarquer en France des centaines de milliers d'hommes jeunes - et, pour la plupart, africains et musulmans - qu'ils osent présenter comme des "migrants" qui fuient la guerre - et ce afin de faire vibrer la corde sensible des abrutis & autres naïfs qui écoutent matin, midi et soir depuis des dizaines d'années les merdia et, pour certains cathos sans discernement historique, leur curé gnangnan... Adeptes de la capote généralisée et de l'avortement de masse remboursé par les contribuables, nos gouvernants qui se moquent d'une histoire de France qu'ils ne connaissent aucunement, ont donc choisi sciemment de remplacer les "souchiens" que nous sommes par des cohortes d'étrangers avec lesquels nous ne saurions cohabiter sans sortir le révolver ! Car aucun avenir paisible et harmonieux n'est possible quand on fait cohabiter des cultures aussi différentes que celles qui occupent désormais la planète France...
C'est absolument délirant ! Oui, et cela se résume en une série de slogans qui heurtent nos oreilles, nos traditions, notre amour du pays, notre être le plus intime : "L'étranger premier servi !" "L'étranger premier nourri, logé, blanchi !" "L'étranger premier défendu", surtout ! Car nous sommes dans l'impossibilité d'émettre, concernant ces envahisseurs d'un genre nouveau, des critiques qui ne se retournent pas contre nous ! Rapport aux lois liberticides et anti-discriminatoires qui nous clouent le bec dès que le sujet vient sur la table... "Vous êtes raciste !", nous dit-on à la moindre remarque qui ne soit pas laudative à l'égard des nouveaux arrivants...
Et que dire du passé de notre pays, de nos traditions ? Qu'il ne passe plus ! Et que la nouvelle équipe au pouvoir a intégré ce fait, qui ne chagrine plus que les Français de France, les "Français-français" ayant dépassé la quarantaine et quelques dizaines de milliers de jeunes, Dieu merci, qui, de par leur éducation chrétienne (le plus souvent) ou par eux-mêmes, n'ont pas renoncé à être autre chose que des consommateurs abrutis devant des écrans plats...
N'est-ce pas le triomphe de cette terrifiante idéologie du néolibéralisme si finement décrite par Marcel Gauchet dans son avant-dernier livre : Comprendre le malheur français. Oui, mais, si vous le permettez, je pense qu'il convient d'expliquer de quoi il s'agit en citant les passages de cet excellent livre où ce grand historien des idées définit "les règles de cette idéologie nouvelle qui pénètre toutes les activités humaines. " D'où le danger qu'elle représente...
Allez-y... "L'essence du néolibéralisme, écrit-il, c'est de mettre en oeuvre jusqu'au bout un principe philosophique simple, ancien dans ses racines, mais qui devient pour la première fois la règle ultime du fonctionnement collectif : il n'y a que des individus - des individus qui sont définis par leurs droits, sur le plan abstrait, juridique, et par leurs intérêts, sur le plan concret, économique. Cette platitude apparente emporte en réalité des conséquences abyssales, impliquant la volatilisation de ce dont étaient faites jusqu'alors les sociétés, y compris les sociétés modernes : elles étaient, depuis la Révolution française, des communautés politiques de citoyens mais elles restaient des Etats-nations, avec tout ce que cela impliquait de cadres contraignants, et de fidélités à ces cadres pour les existences particulières. Les droits individuels s'inscrivaient à l'intérieur de réalités plus fortes, qui leur donnaient un sens politique et historique. La citoyenneté définissait un espace politique dépassant les individus isolés et donnant une cohérence aux actions privées."
Très vrai ! Oui, "les acteurs économiques, ainsi, étaient supposés ne pas travailler que pour leur profit immédiat mais s'insérer dans un mouvement visant à l'accroissement de la richesse collective et au bien-être général. D'où l'idée de progrès. Tout cela définissait un destin collectif, dont les idéologies révolutionnaires avaient radicalisé la promesse. Le moment néo-libéral est celui de la volatilisation de ces repères qui paraissaient de toute éternité constitutifs de l'expérience collective. Il ne reste plus que les individus, définis par leurs droits et leurs intérêts. Le problème politique n'est plus dès lors que celui des moyens de faire coexister les droits des individus et de leur permettre de maximiser leurs intérêts."
Un sacré problème ! Et comment !
La suite, please. "Cette idéologie ne paraît même pas nouvelle, on croit savoir depuis longtemps ce qu'elle raconte. Elle n'a rien de subversif à première vue. Et pourtant elle est chargée d'un potentiel radical. Sans en avoir l'air, elle prétend dire le dernier mot de l'histoire humaine, qui est supposée trouver là son aboutissement. Le présent livre sa vérité, qui est notre liberté. Le passé relève d'un obscurantisme meurtrier, dont nous n'avons rien à faire."
C'est tout-à-fait ça ! Oui. "Nous sommes passés pour de bon comme quelque chose qui ne se pense pas comme une fin de l'histoire mais comme un au-delà de l'histoire. Nous sommes à la fois dans une époque post-politique - il demeure du politique, mais à l'état résiduel, et comme une nuisance - et post-historique parce que notre présent, qui croit avoir trouvé les repères de la vraie liberté, ne se pense plus du tout comme un accomplissement de l'histoire mais comme la bonne formule, enfin trouvée, des sociétés humaines. " Et Marcel Gauchet de conclure : " Cette vision repose en dernier ressort sur une profonde méconnaissance de ce qu'est et de ce qui fait une société . C'est là qu'elle pose problème et que nous retrouvons le sens habituel du mot "idéologie" : aveuglement, illusion."
On dirait du Muray, votre cher Muray, l'auteur des remarquables "Après l'Histoire" que vous dégustiez à la fin du siècle dernier... Oui, Muray avait vu cela lui aussi, cette post-histoire si déroutante pour ceux qui ont connu l'ancienne époque. Il a su décrire avec un talent inouï cette nouvelle société qui se mettait en place depuis les années 90 du siècle précédent. Toutes ces conneries présentées comme des vérités... Tous ces comportements grotesques qu'il faut respecter, accepter, toute cette niaiserie...
Mais reprenons, si vous le voulez bien, le fil de notre conseil municipal de lundi soir durant lequel Boyer, une fois de plus, a laissé sous-entendre qu'il pourrait saisir la justice parce que Monsieur Habault l'avait traité de "défaitiste" ! Avec une remarque du style : "Si les bombes tombaient vous seriez du genre à fuir..." Oui, vous avez bien retenu. Trois fois rien mais l'ancien maire est du genre chatouilleux... Je me suis alors permis de lui dire qu'il ferait mieux de quitter notre enceinte car l'exercice de la démocratie inclut nécessairement des propos qui peuvent fâcher, des conflits...
Ce Boyer, c'est vraiment une chochotte... On va finir par le croire. Mais bon, il ne portera pas plainte contre M. Habault, que ce dernier dorme en paix... Mais revenons, si vous le voulez bien, à ma toute première intervention concernant les nouvelles études consacrées au dynamisme de la Ville de Laval...
Oui, des études extrêmement coûteuses bien qu'elles soient financées en partie par la Caisse des Dépôts et Consignation... Je veux mon neveu puisqu'il y en a pour 200 000 euros ! A noter que je fus, une fois de plus, le seul à critiquer ce genre de dépenses car, comme vous le savez, les socialos, quand ils sont au pouvoir, en sont toujours particulièrement friands...
Redites-moi ce que vous avez dit... S'il est normal qu'une mairie fasse tout pour essayer de rendre son centre-ville le plus agréable et le plus commerçant possibles, il est en revanche anormal qu'elle dépense des sommes colossales dans des études effectuées par des pseudos-spécialistes qui se contenteront de nous en mettre plein la vue avec leurs power-points qui ne marchent jamais quand il faut et leurs expressions à la mode. Car j'ai regardé le coût total de ces études et demeure persuadé que n'importe quel groupe de Lavallois intéressés par le développement de Laval obtiendrait des résultats aussi "efficaces" sans que cela ne nous coûtât un euro... Force est de reconnaître que le problème est quasi-insoluble, à tout le moins pour développer la partie commerce - et cela pour une raison simple connue de tous : il est désormais impossible d'attirer une multitude de consommateurs dans le centre-ville alors que les élus socialistes qui ont régné sans partage sur Laval de 1971 à 1995 ont constitué une offre commerciale pléthorique à la périphérie de notre cité ! Une offre pléthorique qui appliquait d'ailleurs à la lettre la célèbre recette théorisée par un certain Bernard Trujillo dans les années 50 : "No parking no business". Une offre pléthorique appelé à croître car les nouvelles enseignes semblent rechigner à s'installer au loin des centres commerciaux...
Bref, comment convaincre aujourd'hui un consommateur de venir en voiture dans le centre-ville alors qu'il peut se garer gratuitement - et sans perdre une minute - sur n'importe quel parking de grande surface ? Je leur ai dit que je n'avais pas la solution pour convaincre mes concitoyens de bouder les grandes surfaces, les fréquentant moi-même ; mais que je savais en revanche que les études qu'ils ont commandées ne serviront à rien !
Alors, au moins, ai-je conclu, économisons notre argent et, bien sûr, veillons absolument à ne pas laisser entrer "toute la misère du monde" à Laval car quand le centre-ville sera totalement occupé par leurs chers faux "migrants"... nos petits commerçants n'auront que leurs yeux pour pleurer...
Il est évident que les nouvelles populations qui viennent, avec notre aide, coloniser l'Europe, auront, dans le centre-ville, un effet repoussoir auprès de la clientèle... Oui, surtout auprès des femmes seules qui ont tendance à davantage fréquenter les petits commerces que les pères de famille nombreuses ayant fait dix ans de karaté... Tout cela est évident mais nos élus refusent d'en parler... Et pourtant ils ne sont guère excités à l'idée de fréquenter les nouveaux venus... Vous vous souvenez de mes critiques répétées contre cette "mixité sociale" qu'ils veulent imposer de janvier à décembre mais... le plus loin possible de chez eux !
Ensuite je vous ai entendu évoquer de nouveau l'arrivée du crématorium car il était question de la cession de terrain aux Faluères pour installer ce four crématoire dont tant de nos concitoyens semblent aujourd'hui des adeptes... Oui, j'ai profité de l'occasion qui nous était donnée lundi soir avec cette cession de terrain pour redire très brièvement mon indignation concernant ce que j'avais appris la semaine dernière de la bouche de l'élu crématiste Jean-Jacques Perrin : dans notre cité, à Laval, vieille terre chrétienne s'il en fut, la combustion des corps de nos défunts servira à chauffer certains bâtiments publics.
Incroyable ! Oui ! Jusqu'à présent nos sociétés européennes latines refusaient d'admettre que la crémation devînt une source d'énergie... Contrairement à ce qui se passe dans les pays nordiques, il y avait, chez nous, comme une sorte de "blocage culturel", un respect multiséculaire de la mort, du défunt... Certes quelques esprits modernes, progressistes, imaginaient très bien que l'eau de la piscine (par exemple) pût être techniquement chauffée par le cadavre d'une voisine mais ils refusaient moralement de l'envisager et pour elle et pour eux-mêmes. Depuis la semaine dernière nous savons que cette monstruosité sera rendue possible... Je me suis permis d'affirmer que c'est à ce genre de fait qu'on découvre combien le nouveau monde qui se met en place glace le sang... Un nouveau monde qui, bientôt, j'en suis certain, rendra la crémation obligatoire pour tous... Et, comme je l'avais dit la semaine dernière, aucun media n'a dénoncé ce fait car forcément, nos "amis" journalistes penchent tous du côté des écologistes qui, eux, trouvent très bien de lutter contre le prétendu réchauffement climatique en multipliant partout les crématoriums qui, comme chacun sait, réduisent les émissions de CO2...
Aucune remarque ? Non. Mais le coco de service a demandé la parole pour réaffirmer sa désapprobation au fait que la crémation soit effectuée dans le cadre d'une "délégation de service public". En fait, lui, il veut bien être "crématisé" et conséquemment chauffer n'importe quel bâtiment mais à condition qu'aux manettes du four crématoire se trouvent des fonctionnaires... Et non des salariés d'une entreprise privée ! Car ce monsieur déteste le privé, tout ce qui est privé !
Il est pour la collectivisation des moyens de production... Oui, c'est un coco pur et dur. Qui a l'impression de vivre dans un pays ultra-libéral alors que nous battons tous les records de taux d'imposition ! Et que nous ne pouvons quasiment rien dire ni rien faire sans que l'Etat nous surveille...
Bon, le conseil s'est ensuite éternisé avec des sujets sans intérêt... C'est ce que j'ai pensé. Il y a eu notamment la privatisation des amendes dans le centre-ville (un sujet interminable et obscur) et, présenté par Jacques Phelippot, la participation financière des parents d'enfants scolarisés en classes élémentaires qui, comme leurs petits camarades de maternelle, participent tous les après-midis aux activités proposées par les ateliers organisés par la Ville de Laval dans le cadre de la fameuse réforme des rythmes scolaires. Pour simplifier, il n'y avait jusqu'à présent que les parents des enfants de maternelle qui payaient ; désormais payeront également les parents des enfants scolarisés en CP, CE1, CE2, CM1 et CM2 (cinq niveaux que nous appelions d'mon temps : 11ème, 10ème, 9ème, 8ème et 7ème). La majorité veut étaler les paiements auprès de tous les parents dans un souci d'équilibre et aussi pour pouvoir bénéficier de subventions de la CAF...
Et la gauche a couiné... Oui. Elle ne veut pas que les parents de maternelle payent désormais pour leurs enfants qui viennent de passer en CP... Elle considère qu'ils n'ont pas à payer "deux fois" par rapport aux parents qui avaient, ces trois dernières années, des enfants scolarisés en élémentaire et qui non seulement ne payaient pas mais en plus n'avaient pas payé quand leurs enfants étaient en maternelle...
Qu'avez-vous dit ? Que je trouvais un peu fort de café de voir les socialistes reprocher à l'équipe municipale actuelle d'essayer de gérer au mieux cette stupide réforme des rythmes scolaires qu'ils ont imposée à l'ensemble des collectivités territoriales alors que tout le monde sait pertinemment qu'il s'agit d'une usine à gaz de nature à plomber encore davantage la gestion des deniers publics tout en faisant de l'école une sorte de halte-garderie !
lamentable ! Et quelle facture ! Oui. 1 600 000 € d'investissement ! C'est de la folie ! La meilleure solution, la seule valable, ai-je ajouté, aurait été de s'opposer à cette réforme, de dire NON ; mais les gouvernants au pouvoir depuis des lustres disent OUI à toutes les idioties - pour rester poli - que leur pondent des technocrates surdiplômés payés pour inventer matin, midi et soir, de nouveaux moyens de rendre notre existence quotidienne d'autant plus invivable que le contribuable doit toujours cracher au bassinet...
Et vous avez voté cette délibération ? Oui, car elle permettra de mieux gérer les finances locales. La gauche n'avait qu'à faire payer tout le monde il y a trois ans. C'est elle qui a commis la boulette, si j'ose dire.
Eh bien dites donc, c'était une "sacréééée soiréééée", comme disait un animateur célèbre de la fin du siècle dernier ! Il y en a eu de meilleures, je vous l'accorde. D'autant qu'il faisait vraiment chaud, très chaud et que nous n'avons pas eu droit à une distribution de glaces... ni même à une bonne bière pression !
Et voilà que prend fin, j'imagine, ce compte-rendu qui s'est tenu sans la présence de Madame Soultani, que le maire n'a pas évoquée. Non, je pense qu'il le fera vendredi prochain, lors du conseil spécialement convoqué pour élire son remplaçant...
Encore une "sacrée soirée" en perspective ! Oui, mais celle-là ne devrait pas durer trop longtemps puisqu'il n'y aura qu'un vote à effectuer. Et, pour une fois, je n'y assisterai pas car j'ai une obligation...
Sur ce, bonne journée à vous et à très bientôt ! Oui, enfin, souhaitons-nous "bonnes vacances" car nous ne devrions pas nous revoir avant la rentrée de septembre.
Bonnes vacances, c'est vite dit car j'ai cru comprendre que vous n'en prendriez pas cet été, cher JCG... Vous êtes bien renseigné mais de cela je vous reparlerai plus tard. Ainsi que de ma "nouvelle vie"...