CM du lundi 19 décembre (II) : le chahut des territoriaux, Pillon qui prône l'invasion via Lampedusa...
Cher JC Gruau revenons sur le conseil municipal très agité du lundi 19 décembre durant lequel vous avez dit haut et fort ce que vous pensez de la nouvelle organisation du temps de travail pour les agents municipaux... Sachez que je suis d'abord intervenu pour évoquer une décision municipale prise depuis le dernier conseil et relative à un tableau qu'une artiste-autodidacte de chez nous, Simone Buard-Masson, a offert à la Ville de Laval. Comme ce tableau est plutôt agréable à l'oeil et ne nous a pas coûté un rotin, j'en ai profité pour dire à Didier Pillon qu'il n'a pas besoin de dépenser notre argent pour acheter des oeuvres (le plus souvent sans intérêt) : il lui suffit d'attendre qu'on nous les offre...
C'est vrai qu'il serait moins généreux s'il s'agissait de son propre argent... Ah ça, c'est certain ! Mais nous allons y revenir plus loin car vraiment, l'adjoint à la Culture a été au-dessous de tout lundi dernier ! En attendant, revenons, si vous le voulez bien, à cette donatrice...
Si vous le souhaitez... J'ai proposé au maire un moyen original de la remercier, un moyen, j'en suis certain, qui lui ferait immensément plaisir (je la connais suffisamment pour l'affirmer) mais qui, surtout, permettrait d'immortaliser une tranche de vie politique de l'histoire de notre cité...
Quel est donc ce moyen ? Donner à une plaque de rue le nom de son mari Roger Buard décédé en 2009 qui, comme certains Lavallois le savent, sut porter avec un certain panache - il faut le dire - les couleurs du socialisme en Mayenne. Ancien adjoint de Robert Buron et d'André Pinçon, ancien conseiller général et ami de François "Tonton" Mitterrand qu'il reçut deux fois chez lui place Hardy de Lévaré, Roger Buard se singularisa par son refus d'accepter nombre de postes prestigieux qui auraient pu l'enrichir mais, du même coup, compromettre la haute idée qu'il se faisait de son engagement à gauche de l'échiquier politique.
Vraiment, vous êtes sérieux ? Oui. Il aurait pu être maire de Laval en 1973, il a refusé ; ministre en 1981, il a refusé, président d'une entreprise publique en 1985, il a refusé, et tout ça pour rester droit dans ses idéaux de jeunesse. C'est sans doute d'ailleurs pour cela que les socialistes qui ont précédé François Zocchetto à la mairie ne lui ont jamais offert la plaque de rue que je me suis permis de suggérer ce lundi. A titre personnel, je tiens à le signaler. Et aucunement au nom de cette famille Buard qui - hélas - a toujours penché politiquement du mauvais côté...
Puis vint l'intervention concernant la nouvelle organisation du temps de travail déjà évoquée dans notre interview précédente. Quelque chose à ajouter ? Oui. Je n'avais pas l'intention de redire quoi que ce soit sur le sujet considérant avoir déjà tout dit la semaine précédente lors du conseil communautaire... Mais c'est "l'épisode 36" du grand feuilleton lancé sur le blog de Force Ouvrière qui m'a, si j'ose, dire, contraint à en remettre une louche, une petite louche...
Comment ça "une petite louche" ? Disons qu'après avoir lu la prose des camarades de FO je comptais revenir sur trois points évoqués dans cet "épisode 36" (et relatif, j'insiste, au conseil communautaire du 12 décembre). Puis j'ai trouvé que cela serait trop long pour les conseillers présents le 19 décembre mais, si vous le souhaitez, je peux vous en parler...
Allez-y ! Eh bien pour tout vous dire, j'avais d'abord été quelque peu sidéré d'apprendre que l'auteur de l'article se permettait de féliciter chaudement la police municipale d'avoir refusé "la moindre participation à un service d'ordre contre leurs collègues" !
Curieuse façon de voir les choses ! Oui car elle laisse sous-entendre 1°) que ladite police, si elle avait répondu présent à l'appel du maire, ne serait venue que pour lutter contre les manifestants et non pour faire régner la sécurité des débats en général et celle des élus en particulier ! et 2°) que cette même police municipale agirait en fonction des délibérations qui concernent leurs collègues ! Est-ce à dire aussi qu'elle ne verbaliserait pas la voiture d'un collègue de la mairie ? qu'elle ne lèverait pas le petit doigt si un territorial se montrait agressif dans la rue à l'égard d'un citoyen qui ne travaillerait pas à la Ville de Laval ? J'ose espérer que non mais il faut avouer que la manière de "vanter" l'absence de cette police pourrait le laisser accroire...
Une autre remarque sur cet épisode ? Oui, et qui, cette fois, a trait à la police nationale qui, elle, toujours selon le rédacteur anonyme du site Force Ouvrière, aurait eu "un comportement républicain". J'ai demandé autour de moi ce qu'était un tel comportement et personne n'a su me le dire ! Hormis... quelques contempteurs de Robespierre qui m'ont immédiatement parlé d'un goût prononcé pour la guillotine... Doutant que les camarades de FO aient la même définition j'espère que nous en saurons plus sur ce type de comportement dans l'un des épisodes qui sortiront en 2017...
Une autre remarque sur le sujet ? Oui. Le syndicat FO parle, je le cite, "du malaise profond qui gagne désormais tous les services". Très bien mais j'aurais pu lui répondre au conseil que ce genre de commentaire ne peut que faire sourire quelqu'un qui, comme moi, a travaillé pour la mairie de Laval, comme vacataire puis comme contractuel, de 1993 à 2008 !
Pourquoi ? Parce que j'ai toujours entendu parler "du malaise profond qui gagne désormais tous les services" ! Toujours ! Je n'ai pas eu le temps de retrouver pour les présenter au conseil les traces de ce malaise dans les différents tracts ou autres "Vecteurs libres" qui en faisaient état en leur temps mais je pourrais le faire sur simple demande de la part du "syndicat qu'il vous faut"... Comme disait Jacques Bainville, le grand historien de l'Action française : "Tout a toujours très mal marché". Y compris à la mairie de Laval...
Sans entrer dans les détails, c'est d'ailleurs sous l'ancien maire Jean-Christophe Boyer que le malaise atteignit des sommets, ancien maire qui, aujourd'hui, a droit à des compliments de la part de FO qui méritent -excusez-moi- une grosse, une énorme poussée de scepticisme car tout le monde a compris que les primaires de la gauche approchaient à grands pas... Il s'agit, vous l'avez compris, d'une pitoyable course aux bulletins de vote qui ne peut qu'engendrer le mépris, pour ne pas dire le dégoût chez les hommes libres qui aiment à défendre mordicus le "duo" qui devrait obséder tous les hommes politiques de qualité : bon sens & vérité...
Dommage que vous n'ayez pu dire tout cela, c'est fort intéressant. Peut-être mais je n'ai pas souhaité en faire trop.
Vous avez eu raison... Dommage, en revanche que vous ayez eu, de nouveau, un "geste vulgaire et déplacé" à l'égard de vos contradicteurs... Oui, je vous l'accorde. Mais c'était la première et la dernière fois.
Comment vous croire ! Vous aviez déjà dit ça la dernière fois... Certes, mais c'était pour le conseil communautaire ! Maintenant, je le dis pour le conseil municipal [rires]. Mais j'avoue ne pas être fier de m'être laissé entraîner... par mon idiosyncrasie (pour employer un mot savant que j'aime bien). J'ai encore beaucoup de progrès à faire pour me comporter comme un gentleman... devant la mauvaise foi syndicale...
Pourquoi ne pas vous êtes maîtrisé ? Le brouhaha des "enfants gâtés" de la soirée m'empêchait de me faire entendre alors que les trois gauchos de service - Gourvil, Boyer et Guillot - ont eu la chance, eux, de pouvoir s'exprimer dans un calme quasi absolu grâce au silence de leurs petits camarades ! Mais j'étais surtout très agacé quand j'ai vu des fonctionnaires se marrer ouvertement alors que j'évoquais les nombreux suicides que le chômage entraîne tout au long de l'année... Je juge ce comportement irresponsable, lamentable, détestable, tout ce que vous voulez ! On ne rit pas - et de surcroît - devant un chômeur quand ce dernier évoque la détresse de ses compagnons d'infortune ! Surtout quand on a la chance, la grande chance, l'immense chance de bénéficier d'un emploi à vie ! D'où ma réaction, reprise par le quotidien Ouest-France du surlendemain : "De quoi vous plaignez-vous nom d'une pipe ? Voulez-vous que les chômeurs vous remplacent demain ?"
Il est vrai qu'on n'a aucun mal à imaginer les difficultés que nombre de fonctionnaires de la mairie connaîtraient s'ils devaient demain se retrouver subitement au chômage... Qui parierait un kopeck sur leurs chances de retrouver un travail dans le privé ! Oui, personne ! Et c'est bien dommage que ces râleurs professionnels ne soient jamais passés par la case "chôm'du" dans leur "carrière" car cela leur aurait appris la vie... Et le respect du plus faible ! C'est ce que je me suis permis de leur dire avec, je l'avoue, un plaisir non dissimulé.
Cela me fait penser à ce qu'écrit l'excellent Hannibal, dans le dernier Rivarol (celui du jeudi 22 décembre dans un conte de Noël subtil et à mettre entre toutes les mains "cultivées" : "Le Père Noël est une ordure homophobe et négationniste") : "On devrait forcer les candidats à la présidence de la République à faire un stage de chômeur, comme les élèves ingénieurs font un stage ouvrier : la société française ne se comprend pas vraiment aujourd'hui si l'on n'a pas été chômeur de longue durée." Entièrement d'accord ! D'où mon geste, que je regrette uniquement... parce qu'il a une connotation vulgaire et déplacée...
Mais il est vrai que tout le monde se moque des problèmes du voisin ! C'est comme dans la célèbre chanson immortalisée par Ray Ventura et Maurice Chevalier "Quand un vicomte rencontre un autre vicomte" : "Chacun sur terre se fout se fout/ Des p'tites misères de son voisin du d'ssous ! " Je suis d'accord, quand j'avais moi-même un travail digne de ce nom, un travail qui me permettait de nourrir ma famille sans que ma femme ne soit obligée de bosser à l'extérieur, je ne passais pas mon temps à plaindre les chômeurs... C'est comme la maladie, le handicap, le chagrin d'amour, le deuil... faut vraiment y goûter pour comprendre le problème. Toutefois quand j'avais un travail à la mairie, j'avais conscience d'être un privilégié. Il est vrai que je ne comptais pas mes heures car d'Aubert me laissait travailler à ma guise. J'aimais beaucoup ce que je faisais. Heureux temps...
Même si je désapprouve votre geste, force est de reconnaître que l'ambiance était des plus électriques dès votre arrivée à la mairie et que vous avez eu droit à de très nombreux sifflets et autres hurlements chaque fois que vous vous exprimiez... Oui, j'ai eu droit aux sifflets dès que j'ai gravi les marches permettant d'accéder à l'hôtel de ville. J'ai d'ailleurs tenu à remercier mes contradicteurs par quelques gestes qui m'ont donné une grande envie de ferrailler quelques minutes après... Ensuite, les syndiqués de l'Hôtel de ville ouvraient les fenêtres chaque fois que je parlais afin que les sifflets de leurs complices montassent jusque dans la salle du conseil... Bon, avouons-le, ce genre de comportement fait partie du jeu syndical, si j'ose dire. C'est de bonne guerre. Mais, par les temps (pénibles) qui courent, c'est franchement déplacé. Et cela joue contre leurs acteurs à un point qu'ils ne sauraient imaginer : beaucoup de Lavallois, en effet, sont d'accord avec ce que j'ai dit mais ils préféreraient se faire couper en morceaux plutôt que de l'avouer publiquement... Je ne vous dis pas ce que certains citoyens pensent des râleurs de la mairie... car nous sommes à la veille de Noël...
J'ai bien écouté ce que vous avez dit et n'ai rien trouvé de choquant, ni la première fois ni lundi dernier. Rien de haineux non plus ! Les attaques contre vous sont ridicules, déplacées, sans fondement ! Bien sûr ! Mais le hasard a voulu que je reçoive gratuitement, ce même lundi 19 décembre, un exemplaire de l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles", que j'ai ouvert... quelques minutes avant de partir pour le conseil. La couverture a immédiatement attiré mon attention : "Ces fonctionnaires qui nous ruinent"...
Le hasard fait bien les choses... Oui. J'ai jeté un oeil sur le dossier et le trouvant de nature à entraîner un débat constructif au conseil, je l'ai pris avec moi pour en toucher deux mots aux camarades présents dans la salle... Je serais parti vingt minutes plus tôt de chez moi, je n'aurais jamais évoqué en conseil ce "match public-privé" qui a, je pense, eu l'effet d'un chiffon rouge devant un taureau...
En fait ils n'ont pas supporté que vous évoquiez à haute et intelligible voix les innombrables avantages de la fonction publique... Sans doute car vous connaissez le dicton " il n'y a que la vérité qui blesse"... Mais comment se retenir quand a seulement parcouru ce dossier... Et comment résister à lire ce que j'ai lu : "Rémunérations, avantage Public ! Sécurité de l'emploi, avantage Public ! Temps de travail, avantage Public ! Prestations familiales, avantage Public ! Jours de congé, avantage Public ! Droit de grève, avantage Public ! les retraites, avantage Public !"
Je constate en vous écoutant que le journaliste de Ouest-France n'a cité qu'une partie de vos propos... Oui, il n'a pas osé tout mettre ! Mais je ne lui en veux pas car il faut de la place pour évoquer tous ces avantages ! Beaucoup de place ! En revanche je lui en veux, si j'ose dire, de ne pas savoir écrire convenablement "en transe" ! Quelle boulette ! Cela gâche l'article ! "En trans" !
Il est vrai que les journalistes ont tellement l'habitude d'évoquer le transhumanisme ou les transgenres, deux grands sujets à la mode... Quand même ! Quelle faute ! J'aimerais mieux toutes les transes du monde plutôt que d'avoir signé un article avec une pareille faute !
Etiez-vous donc "en transe" ? Nenni ! J'étais simplement très remonté. Remonté comme peut l'être un chômeur en fin de droit qui voit des "privilégiés de l'emploi" en appeler à la vindicte publique sous prétexte qu'on leur demande de travailler 30 minutes de plus par jour pour conserver le même nombre de jours de vacances ! Remonté comme on peut l'être quand on doit s'exprimer dans le chahut généralisé ! Franchement, le comportement des râleurs était insupportable...
En tout cas, je pense que vous vous êtes fait de nouveaux ennemis lundi dernier. "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur", aime à dire un certain Jean-Marie... Mais vous le savez déjà, cher Bois-Renard, j'ai été élu pour dire un certain nombre de choses qui me semblent justes, équitables, frappées au coin du bon sens. Cela plaît, tant mieux ! Cela déplaît, tant pis ! Quant à la vigueur de mes réactions, je suis un homme encore en vie, moi ! Et qui aime à s'exprimer avec passion - et non comme un notable, comme un conseiller départemental, incapable de lâcher un mot plus haut que l'autre ! La vie, c'est le combat, le conflit, les oppositions... Ce n'est pas de s'écraser en permanence pour monter le plus haut possible dans la hiérarchie politicienne en abandonnant en route toutes ses idées de jeunesse ! Ah, ça non, plutôt mourir !
Vous faites de la politique, quoi ! J'allais vous le dire ! Je ne me résous pas à baisser la tête systématiquement comme le font certains afin de ne pas faire de vagues, de ne pas perdre leurs avantages, leur réputation, leur pognon surtout... Cette lâcheté permanente dans le domaine de l'action politique m'est insupportable ! D'ailleurs, elle l'est aussi - et plus encore - pour le pays, qui en crève...
C'est aussi pour cela que vous avez critiqué l'achat par la Ville - donc par les impôts des Lavallois - d'un tableau à 2 000 € d'un certain Michel Maurice. Oui, ce tableau non seulement est tout-à-fait quelconque mais - et c'est le plus grave - délivre un message politique que bien des villes de gauche n'oseraient pas lancer par les temps qui courent puisqu'il vante ouvertement - accrochez-vous, c'est du lourd ! - l'invasion migratoire que l'Europe connaît depuis un an via les arrivées de ces pseudo "migrants" qui, tôt ou tard, à Laval comme partout ailleurs, plongeront notre société dans la guerre civile... Il s'agit en effet d'une peinture représentant des embarcations symbolisant, je vous le donne en mille : Lampedusa, l'île de tous les dangers pour notre continent européen...
Oui, j'ai lu cela car, comme pour le Port-Salut, c'est écrit dessus ! L'artiste Maurice peut bien penser et peindre ce que bon lui semble, ce n'est pas le problème, on s'en moque comme de notre première chemise ! Mais qu'un élu oblige le contribuable lavallois à financer le délire immigrationniste de ce monsieur, non ! mille fois non ! En tout cas, qu'une mairie dite de droite paie avec l'impôt ce genre de propagande est scandaleux, la-men-ta-ble ! Monsieur Pillon, sur ce coup, est au-dessous de tout ! Mais ce beau parleur s'en contrefiche car il est obsédé par le désir de se faire bien voir dans les milieux dits culturels ! Plaire aux snobs et aux bobos est le grand dada de cet adjoint ! L'invasion plaît aux artistes, aux merdias, alors, allons-y gaiement ! et achetons une toile qui en fait un geste glorieux ! Oui, c'est minable !
Le plus incroyable - mais vous l'ignoriez pendant le conseil - était qu'au moment même où ce Pillon vantait son tableau à la gloire de Lampedusa, un "migrant" justement passé par cette île tuait avec un camion plusieurs Allemands lors du marché de Noël de Berlin... Oui. Mais Monsieur Pillon n'en a cure, qui pense être en dehors de toute contingence politique car il se croit le seul à représenter la culture à Laval ! Je veux bien qu'il fasse d'excellentes conférences sur Mozart devant des publics de chefs d'entreprises plus ou moins incultes (sur le sujet) mais cela ne doit pas lui donner le sentiment d'être un nouveau Pic de la Mirandole... Enfin, nous aurons, je pense, l'occasion de reparler de ce Lampedusa à 2 000 € et sans doute plus tôt qu'il ne le pense...
Vous l'avez quand même quelques minutes après félicité d'organiser prochainement le 50e anniversaire du musée d'art naïf... Bien sûr ! Et je lui ai même demandé d'organiser une conférence, une causerie si vous préférez, sur un homme qu'il a bien connu car il était de famille avec lui, le regretté Jean-Pierre Bouvet, qui fut la cheville ouvrière de ce musée d'art naïf dont nous sommes si fiers. Sa veuve - née Claude Pillon - est toujours d'attaque ainsi que ses fistons et nombre de ses amis, qui pourraient tous témoigner sur ce personnage trop tôt disparu et qui sut, avec les fonds Bordeaux-Le Pecq et Lefranc, mettre en place un musée tout-à-fait insolite.
J'espère qu'il suivra votre conseil. Je l'espère aussi et qu'entre temps il n'aura pas de nouveau dépensé des dizaines de milliers d'euros pour acheter des tableaux qui, je le répète, n'ont point à rejoindre nos collections. Surtout quand ils vantent une invasion migratoire qui fera de l'année 2017 une année encore plus mauvaise que la précédente.
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne fête de Noël, cher JCG. Je vous souhaite la même chose, cher Bois-Renard, et vous dis "à bientôt" !