CC du 14 mars : le "potentiel de crémation", le Contrat de Ville...
JC Gruau, vous aviez, hier soir, lundi 14 mars 2016, un conseil communautaire où vous avez pu, une nouvelle fois, redire que la crémation n’était pas votre tasse de thé ou, au choix, votre pinte de bière ou votre verre de vin rouge. Je l’ai redit en effet car le conseil a délibéré sur le mode de gestion à adopter – en l’occurrence la procédure dite de concession de service public - afin de brûler les cadavres des Lavallois qui souhaitent que leur corps finissent dans un four crématoire…
Vous avez, permettez-moi de vous faire cette remarque, une bien triste façon d’évoquer le sujet… Disons que je reste dans le ton – ô combien sinistre – de la délibération, si j’ose dire.Car, bien que je sache que gouverner c’est prévoir et que les statistiques fassent partie de l’attirail de l’homme politique moderne, c’est avec effroi que j’ai lu les premiers paragraphes de cette délibération !
Pourquoi ? Parce que j’y ai découvert un « potentiel de crémation » - c’est l’expression employée – un « potentiel de crémation » qui, programme le document, se situerait la première année, entre 480 et 560 cadavres. Nous sommes également ravis d’apprendre qu’après cinq ans d’exploitation, nous compterons 700 crémations par an et, après 25 ans, les feux de cadavres pourraient monter à 1 065 par an ! Super
Terrifiant ! Bien sûr ! Car c’est peu dire que cette délibération glace le sang et préfigure le monde de demain, « leur » monde de demain, celui de M. Zocchetto et consorts, qui ne ressemblera pas à un film de Gérard Oury avec Louis de Funès et Bourvil.
Ne me dites pas que vous avez repris les arguments que vous aviez déjà développés lors de la dernière séance consacrée à ce sujet ? Non. J’ai voulu démontrer et avec des arguments nouveaux que, dans le domaine de la crémation, le Président Zocchetto est l’homme du double discours…
L’homme du double discours ? Oui car d’un côté il évoque avec des trémolos « gourvilliens » dans la voix la lutte contre le réchauffement climatique et de l’autre il préconise un procédé qui va l’accroître immanquablement…
La crémation ! Eh oui car cette horrible façon de disparaître n’a, en matière d’écologie, aucune leçon à donner à l’inhumation ! Aucune ! Une courte recherche sur l’internet permet d’apprendre que la crémation dépense énormément de gaz naturel, libère beaucoup de CO2 et dégage jusqu’à 6 grammes de mercure ce qui est dû principalement à la présence de plombages dentaires.
Tiens donc ! Oui, il faudrait pouvoir les ôter avant la crémation du défunt mais, primo, il n’est pas sûr que les familles acceptent et, deuzio, que nous ayons tous des dentiers de petits vieux au moment du grand départ…
Mais ces pollutions ne sont pas les seules à constituer un problème pour l’environnement ? Non. Pendant qu’il est brûlé le corps, qui a été rempli de produits formolés (pour son nécessaire entretien par les thanatopracteurs), dégage des dioxines !
A cela il convient d’ajouter le recours au bois… En effet même si le corps n’est pas inhumé, il doit tout de même être placé dans un cercueil ! Or, ai-je lu sur un site spécialisé, tous les fabricants de cercueils ne proposent pas des modèles de plus en plus respectueux de la préservation environnementale et du développement durable, avec des bois issus de forêts « écogérées » et dont les essences peuvent être considérées à croissance rapide comme le pin. En fait, pour avoir des obsèques plus écologiques il faudrait que les Français acceptassent d’utiliser des cercueils en cellulose, c’est-à-dire en carton mais, à ce jour, ces derniers ne semblent pas correspondre, dans notre pays, aux exigences culturelles et qualitatives des familles ni à celles, très techniques des crématoriums.
Est-ce le seul « blocage culturel » ? Non. Pour que la crémation soit plus efficace sur le plan écologique, il faudrait qu’elle devînt une source d’énergie permettant d’alimenter les réseaux publics ou de chauffer piscines et écoles or, concernant l’utilisation de ces calories d’outre-tombe, la France est encore frileuse et renâcle à se pencher sur l’impact écologique des cercueils. J’avoue, pour ma part, que je me vois mal me baigner dans l’eau de la piscine Saint-Nicolas en la sachant chauffée par le cadavre de ma voisine, fût-elle socialiste ! Puis-je apporter, cher Bois-Renard, une petite précision ?
Oui. A ce moment, il a fallu que je hausse quelque peu le ton car j’ai senti que, devant la grogne de certains élus (que je ne peux voir de ma place), le Président était à deux doigts de me couper la chique…
Mais vous avez poursuivi quand même votre discours… Bien sûr !
Qu’avez-vous dit ? Qu’on allait me rétorquer que la crémation évite l’occupation des sols contrairement à l’inhumation, l’occupation et l’entretien sur une longue durée ! Ce qui est faux car les cendres ne sont pas nécessairement dispersées dans la nature ou dans le jardin du souvenir ! Elles sont, le plus souvent, conservées dans un caveau et alors, l’occupation des sols redevient un facteur négatif ! Ces choses dites, ai-je conclu, on prend conscience que la crémation est surtout une mode, celle d’une société déchristianisée qui considère qu’il n’y a plus rien après la vie, une vie essentiellement consacrée à la sauvegarde du corps et du compte bancaire. Bref, la crémation n’a rien d’écologique et, à ce titre, mérite d’être dénoncée. Et, en garçon poli et bien élevé, j’ai terminé en remerciant le Président de m’avoir permis de le faire ce jour…
Vous êtes souvent un peu long. Oui, c’est voulu, rassurez-vous. Mais sachez que je serai plus bref les deux dernières années du mandat zocchettien. Surtout si j’ai la possibilité de former une liste réellement décomplexée dans le domaine de la parole ! Puisque vous avez abordé la forme de mes interventions, il faut que vous sachiez une chose, cher Bois-Renard : en bon littéraire qui s’assume, je ne m’exprime pas seulement pour les élus qui – parfois – « subissent » mes coups de gueule et mes nombreux rappels liés à notre identité chrétienne, catholique devrais-je dire ; je le fais aussi pour que ces paroles soient gravées – et à jamais – « dans le marbre » des comptes rendus… Il y aura bien un jour, du moins je l’espère, un historien qui, dans un siècle ou deux, que la France soit ou non musulmane, s’intéressera à la période actuelle qui voit notre société se saborder elle-même en grande partie à cause du cosmopolitisme de nos « élites » et de la lâcheté des électeurs dits de droite ! Il y aura bien un type curieux dans mon genre qui se demandera comment la France, en 2016, a-t-elle pu commettre ce suicide. Et alors, cet historien, scrutant les comptes rendus des conseils lavallois, se dira qu’il y avait au moins un Gruau de la branche Paul pour sauver l’honneur du bon sens, des traditions, de l’amour du pays réel, etc.
Cela est vraiment important pour vous ? Oui. Très important. C’est une de mes motivations. Mais la principale, celle qui me pousse à contredire des gens qui, souvent, ne me connaissent qu’éructant des idées politiques contraires aux leurs (si tant est qu’ils en aient), est évidemment ailleurs : je dis haut et fort ce que j’estime le plus à même d’être utile à la formation du Bien commun, que d’aucuns nomment l’intérêt général. J’aime mon pays profondément et cela me chagrine de le voir mourir ainsi… Et je le dis sans barguigner (et sans me demander si cela gêne Pierre, Paul, Jacques !) car, comme vous le savez, je suis aussi un adepte forcené de la liberté d’expression. Et c’est peu dire que je souffre des restrictions que le législateur judéo-maçonnique a instaurées depuis la loi Pleven de 1972…Autant le manque d’argent ne me rend pas malheureux mais devoir me taire sur plusieurs sujets, ne pas pouvoir dire telle ou telle vérité, quel supplice !
Revenons, si vous le voulez bien à hier soir… Hier soir, non sans une certaine surprise, j’ai senti que, vraiment, les élus étaient tous ou presque bien décidés à voir leur corps disparaître en fumée ! Alors qu’il n’y a pas encore 30% de crématistes en Mayenne ! Et que le nombre de musulmans ne cesse de grimper partout, y compris dans notre département !
Ensuite, sur quoi êtes-vous intervenu ? J’ai profité de la délibération sur le programme des « aides à la pierre » pour évoquer une inquiétude qui concerne l’attention particulière que l’Agglo souhaite porter sur les communes de la première couronne, lesquelles sont soumises à la Loi SRU qui oblige de produire 20% de logements sociaux sans quoi un « constat de carence » pourrait être délivré, « impliquant des pénalités financières ».
Pourquoi êtes-vous inquiet ? Parce que le gouvernement anti-France qui nous dirige si pitoyablement depuis trois ans n’a, comme celui de Nicolas Sarkozy d’ailleurs, qu’un désir, le même que celui de l’idéologie dominante cosmopolite : remplacer la population française dite « de souche » en créant, 365 jours par an, de la « diversité ethnique » aux quatre coins du pays !
Pardon, il appelle ça de la « diversité sociale » ! Oui, je sais. Mais il suffit d’avoir des yeux et des oreilles pour savoir qu’il s’agit de « diversité ethnique ». Or, cette diversité est l’un des pires fléaux du monde moderne car il accélère la mise en place d’une société multi-frictionnelle dans laquelle il ne fera pas bon vivre, y compris en maîtrisant plusieurs arts martiaux susceptibles de nous faire embaucher dans un remake d’un film de Bruce Lee ou de Chuck Norris !
Qu’espérez-vous alors ? Que les autorités concernées pourront choisir les familles qu’elles placeront dans ces logements sociaux à venir, et qu’il s’agira exclusivement de familles françaises, et non de familles qui veulent imposer à la culture mayennaise des coutumes et une religion qui n’ont rien à voir avec les nôtres… et que nous ne saurions accepter en trop grand nombre sous peine de disparaître à jamais… Il faut, dans ce domaine, faire jouer la préférence nationale… et j’espère que les élus concernés auront, sur ce sujet, la main aussi forte et assurée que lorsqu’il s’agit d’augmenter les indemnités des vice-présidents… Enfin, j’ai également ajouté que « la préférence nationale était éminemment républicaine car la république est fondée sur la distinction entre le citoyen et l’étranger. » (Henry de Lesquen)
Ensuite est venu, présenté par la « cumularde » Samia Soultani, le chapitre sur la « politique de la Ville » intitulé – attention baratin : Protocole de préfiguration du projet de renouvellement urbain de Saint-Nicolas… Oui et comme Madame Soultani a commencé son laïus en évoquant certains rappels, j’ai souhaité lui en livrer un qu’elle avait oublié. Il a trait à la cour des comptes qui, en 2012, avait constaté l’échec de la politique de la Ville : échec pour susciter un climat de concorde digne de ce nom, échec pour utiliser l’argent public à bon escient, échec pour susciter l’enthousiasme de certaines populations…
Et vous en avez ajouté un autre, si je me souviens bien. Oui, un petit dernier, que la cour a laissé de côté et que j’ai l’habitude de dénoncer dans cette enceinte : échec pour susciter l’attention du lecteur féru de clarté qui se met à éplucher certaines délibérations qui permettent de faire rimer « jargonnantes » et « débilitantes ». J’ai poursuivi que c’était bien triste de vivre dans une époque comme la nôtre où les « élites » ne savent plus quoi inventer pour dépenser inutilement l’argent du contribuable afin qu’il développât une nouvelle « mixité » pour ces territoires, qu’il améliorât la « nouvelle gestion urbaine de proximité » et le fameux, l’inénarrable « vivre ensemble », cette expression toute faite dont on sait avant même d’avoir fini de la prononcer qu’elle ne peut déboucher que sur une zizanie saignante comme une bonne côte de bœuf…
Bref, vous avez refusé de signer ce protocole de « préfiguration du projet de renouvellement urbain de Saint-Nicolas » ! Oui, car il ne réglera aucun des problèmes de ce quartier que j’ai fréquenté au siècle dernier, dans une autre vie où les politiques osaient encore appeler un chat un chat et, le cas échéant, réprimander une jeunesse qui n’aurait pas compris de ne pas l’être quand elle savait d’instinct qu’elle dépassait les bornes…
Ensuite, vous êtes parti dans une longue diatribe pour demander aux élus ce qu’ils pensaient de ce Contrat de ville qui dépense l’argent en pure perte. Oui, comme j’ai constaté qu’une fois de plus mon intervention ne suscitait que du silence, je me suis adressé à mes collègues comme à des proches. Madame Soultani me disant qu’il fallait tout faire pour lutter contre le chômage, qu’ils – les politiques – « devaient tout essayer », je lui ai dit qu’il y avait une chose qu’ils n’avaient pas essayé et qu’ils devraient tenter prochainement c’est de baisser leurs émoluments, de gagner infiniment moins de fric ! Car les politiciens gagnent trop d’argent, beaucoup trop, je n’en démords pas surtout quand leurs actions nous mènent à la gamelle générale, à la catastrophe finale ! Ils se tiennent tous par la barbichette et appartiennent tous aux mêmes cercles de pouvoir où ils retrouvent des « frères » qui ne le sont que par leur goût immodéré pour l’argent et les signes de pouvoir terrestre…
Vous avez également proposé de lui montrer votre carte de chômeur que vous avez depuis cinq ans (en fin de droits, à savoir sans être rémunéré à ne rien faire, je le précise). Oui, car Madame Soultani me parlait du chômage contre lequel elle veut lutter en appauvrissant toujours davantage les forces actives de ce pays. Qu’une élue aussi bien rémunérée (trois mandats hyper-juteux au regard de leur utilité sociale) ose me parler du chômage, de cette plaie sociale avec lequel je vis depuis tant d’années, est une chose que je ne supporte pas sans répondre. Mais il est vrai que tout est à remettre à sa place dans ce pays qui, je le répète, s’enfonce chaque jour dans la barbarie, la déchéance, la nullité culturelle, en clair : dans une fosse à purin ! Pauvre Lavallois qui va bientôt tomber de haut quand plusieurs catégories sociales n’auront plus de quoi se nourrir et se soigner…
Et M. Zocchetto ? Il a dit qu’à m’entendre, il fallait laisser les populations défavorisées mourir de leur belle mort, ne pas intervenir pour les aider, etc. ce qui est faux, archi-faux car j’ai un programme pour les jeunes des cités, comme on dit. Mais ce programme passe aussi par des leçons aujourd'hui oubliées, des leçons que plus aucun adulte n'ose donner aujourd’hui à une jeunesse déracinée et gavée de nullités télévisuelles, à une jeunesse qui préfère vendre de la drogue que de travailler, qui se fait de la femme l’image que la pornographie lui impose sur ses écrans plats où seule la performance imbécile compte. Il s’agit de leçons d’éducation qui ont fait leurs preuves jadis : des leçons de politesse, de langue française, des leçons d’histoire de France aussi. Elle passe aussi, cette éducation, par le rétablissement du service national, etc. Par la fermeture des frontières, la sortie de l’Union Européenne et la réémigration car certains étrangers n’ont rien à faire chez nous, rien. Alors que, M. Zocchetto, lui, comme Boyer et Garot du reste, en parfait agent du Grand Remplacement de Population et en parfait exécutant de l’idéologie cosmopolite, n’a rien d’autre à proposer que de donner de l'argent aux « populations qui posent problème », du fric prélevé sur les citoyens qui, eux, ne posent aucun problème car ils travaillent comme des larbins du matin au soir !
En fait, la seule obsession des politiques, c’est la paix sociale. Oui. Gagner du temps jusqu’à la prochaine élection, qu’ils espèrent remporter… Tout cela ne peut que mal finir, y compris avec le grand nombre de fonctionnaires que compte ce pays...
Ouest-France a évoqué votre intervention dans son édition de ce matin. Oui et cela m’a fait plaisir car les termes choisis sont justes. Rien à redire. Dommage qu’il n’y ait pas eu une ligne concernant les méfaits de la crémation en matière d’écologie...
Une élue cégétiste a été choquée que vous parliez de « Lavallois de souche » dans une enceinte républicaine. Oui, j’ai entendu ce « délire », cette remarque d’une bêtise crasse mais qui sent son « coco » à cent mètres à la ronde car ce dernier a toujours été un ennemi de la réalité, qu’il a toujours voulu maquiller, changer, assassinée. Lavallois de souche, je suis et Lavallois de souche je demeurerai quoi que cette élue puisse penser. Elle ne me fera changer ni de nom, ni de sexe, ni d’histoire, ni de goûts, ni de région, etc. En clair, vous devinez ce que je lui dis… Et l’estime que, désormais, je lui porte…
Enfin, concernant la lecture publique, vous avez émis une idée quand M. Lefort a indiqué quelles seraient les pénalités à payer pour les adhérents des bibliothèques qui perdraient leur carte… Oui. J’ai signalé que ces cartes étaient inutiles puisque les lecteurs, fichés dans l’ordinateur du bibliothécaire, se voient remettre les livres qu’ils empruntent exclusivement par ce dernier, qui pourrait ainsi se contenter de leur demander une carte d’identité. Et une économie de plus, une ! Mais Christian Lefort a argué du fait qu’en agissant avec des cartes spéciales, les bibliothécaires perdraient du temps ! J’ai alors dit que ce gain ne devait pas être une obsession, et qu’il allait déjà en gagner avec la crémation !
Et c’est alors que le maire a dit qu’il serait nécessaire qu’on vous expliquât certains modes de fonctionnement ou quelque chose d’approchant. Oui, c’est ce que j’ai cru entendre, à défaut de comprendre car je ne vois pas en quoi mon idée était absurde alors qu’on ne sait plus quoi inventer pour pomper de l’argent aux contribuables…
Enfin, pour conclure notre entretien, on peut dire que ce fut un conseil relativement animé. Si on veut, car les socialistes sont quasiment muets ! Et Gourvil passe son temps à pontifier... Il faut dire qu’ils sont d’accord avec l’équipe municipale dans 99% des cas et dans 100% de ces derniers quand il s’agit de sujets de société. Comme quoi, sur le fond, Jean-Christophe Boyer et François Zocchetto appartiennent à la même famille politique, celle qui a fait une croix sur l’avenir de la France française. Et qui ne vibre plus que quand on évoque l’abolition des frontières, le métissage, etc.
Merci JCG, c’est toujours un plaisir de vous interroger. De rien, Bois-Renard et… à la semaine prochaine. Après le conseil municipal...