Des racines dans mon âme (introduction)

 

gustavethibon«  L’homme ne se dévoue qu’à ce qui fait partie de lui-même, aux choses et aux êtres sans lesquels il ne peut pas vivre. On ne peut demander à personne de prendre soin de son chapeau comme de sa tête, et de tant d’êtres sans racines il serait vain d’espérer beaucoup de fruits.

Aucun encouragement matériel ou moral, aucune rigueur légale n’empêcheront l’immense majorité des hommes de se désintéresser de fonctions qui n’ont pas de racines dans leur âme. » Gustave Thibon

 


Au XIXe siècle, un éminent professeur de géographie ouvrait ainsi son cours sur le pays de Shakespeare :« Mesdemoiselles, Messieurs, l’Angleterre est une île. » Et d’ajouter après un long silence : « Ce sera tout pour aujourd’hui. »

Puis il quittait l'amphithéâtre sans même répondre à la moindre question...

En ouverture de mes souvenirs professionnels, voici mes premiers mots : « Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Laval, ville dont j’ai tenu le journal 13 ans durant, est une ville de gauche. »

Pendant treize ans, de fin 1995 à mars 2008, j’ai eu la chance inouïe d’occuper des fonctions qui avaient des racines dans mon âme.

Les textes publiés dans C'était Laval Infos reviennent sur cette période à jamais révolue, et qui coïncida avec l’essor de la ville de Laval dirigée par un maire de qualité, François de Sénert.