Du passé, table rase ! (révolution)

journauxComparé à son prédécesseur Laval La Vie, Laval Infos présentait trois changements visibles à l'oeil nu : la forme magazine, un grand nombre de photos  et, enfin, l'abandon de la publicité payante...

 

La forme magazine

En page 15 du 1er numéro, sous le titre "A nouvelle équipe, nouveau journal", l'adjoint au maire chargé de la communication, le sieur Guy Loiseau, indique que "la volonté de changement doit également être marquée par une transformation du support d'information municipale". L'ancienne équipe avait un journal de format tabloïd et plié en deux : Laval la Vie (créé en 1993 par une agence de l'Isère) ; la nouvelle équipe menée par François de Sénert aura un magazine : Laval Infos. Préférant ce type de revue (je n'aime point le format tabloïd, qu'il faut ouvrir pour savoir de quoi parle la une !), je m'estime satisfait...

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Davantage de photos !

L'autre caractéristique visible de Laval Infos par rapport à son prédécesseur est la grande place accordée aux photographies (prises par l'inusable Djack Clique, 27 ans de mairie, et son collaborateur Fabien Mary). Au risque de choquer les esthètes qui raffolent du noir et blanc et des documents sobres et épurés, la maquette privilégie également les couleurs qui flashent, celles qu'on repère à 100 mètres. Pourquoi un tel mauvais goût ?, demanderont certains esthètes en se bouchant le nez. Pour toucher le plus de lecteurs, pardi ! Car un journal municipal n'a pas un lectorat homogène comme en ont, entre autres, France Football et Le Monde Diplomatique, Auto Plus et Le Chasseur français... 

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Stop pub !

Exceptions faites pour les cinq premiers numéros qui durent achever le contrat liant feu Laval la Vie (l'ancien journal municipal) à une régie publicitaire de Paris (EDL Communication), la publicité disparut du nouveau magazine. Cette particularité de Laval Infos sauta aux yeux dès le numéro 6. Pour des raisons d'éthique, François de Sénert avait considéré que la réclame devait être réservée aux journaux privés qui, à de rares exceptions (Le Canard Enchaîné, Rivarol, Charlie Hebdo...), ne peuvent s'en passer... Seul le Bourrier de la Moyenne se réjouira de cet abandon qui va dans le sens souhaité par le Syndicat National de la Presse Hebdomadaire Régionale...

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