CM du 20 mars 2017 : la Mixité sociale, Pillon et son Africaine à 2000 €, le futur musée Jacques Perrin...

J'ai apprécié, cher JCG, que le conseil municipal d'avant-hier soir, lundi 20 mars, se soit, grâce à votre dernière intervention, achevé par quelques rires quand vous avez placé une citation de Jean Cocteau pour définir avec esprit la personnalité joyeuse de l'élu franco-italien Damiano Macaluso... Disons que ce sympathique Rital avait vanté d'une manière particulièrement enjouée une animation concernant les jardins, animation que Monsieur Gourvil s'est permis - c'est son droit le plus strict - de critiquer d'une manière particulièrement sombre, voire sinistre... J'ai voulu que nous nous séparions dans la bonne humeur et, pour ce faire, me suis souvenu de la définition de l'Italien par le fameux JC que vous avez évoqué : "Un Italien est un Français de bonne humeur."

En revanche quand vous avez abordé la "mixité sociale" si chère à Madame Soultani et Monsieur Zocchetto, personne n'a souri. Non car c'est un sujet qui n'a pas vocation à être "creusé", si vous voyez ce que je veux dire... On en parle, certes, c'est une expression à la mode mais... défense d'en donner une définition ! Ce qui me surprend, m'irrite, me dégoûte, m'exaspère, etc. c'est que si les élus donnent l'impression d'en vouloir toujours plus pour obtenir des subventions ou construire de nouveaux logements sociaux, en revanche, les habitants de Laval, eux, n'en veulent pas ! Et ne souhaitent même pas en entendre parler ! Car ils savent pertinemment ce que recouvre ce terme...

Pour résumer : il s'agit d'installer dans nos quartiers des étrangers qui n'ont rien à y faire sinon  y mettre rapidement le boxon car leurs modes de vies sont incompatibles avec les nôtres... Exactement. Mais on peut aussi nommer cela l'africanisation de la France en général et de Laval en particulier...  Car ce sont le plus souvent des clientèles originaires du continent africain... Et, dans ce domaine, c'est peu dire que la coupe est pleine, archi-pleine... Nous ne sommes pas Africains que je sache et n'avons, à ma connaissance, nulle vocation à le devenir !

C'est pourquoi vous vous êtes permis de demander aux élus qui préconisent cette "mixité sociale" de la tester eux-mêmes près de chez eux... Oui, je m'offre ce genre de remarque car j'ai été élu par des Lavallois qui n'aiment pas plus que moi ce genre de mixité... Mais évidemment, personne n'a levé le doigt... Zéro volontaire ! Pour les autres, on veut bien de cette "mixité". Mais pour soi, pas question ! quelle horreur !

Vous en avez parlé après une délibération liée au contrat de ville de nouveau vanté par Madame Soultani. Oui, encore 105 000 euros qui vont partir en fumée pour maintenir la paix sociale, seule obsession des élus républicains... Ne voulant pas reprendre pour la énième fois une critique des innombrables "actions" proposées, j'avais préféré axer ma critique sur le sujet qu'on vient d'aborder et que le Contrat de Ville met toujours en avant...

Vous avez également insisté sur le fait que les Lavallois en avaient ras-la-carafe... Bien sûr qu'ils en ont ras-la-carafe de ces arrivées de populations qui n'ont rien à faire chez nous ! Quand vous vivez tranquille vous n'avez pas envie de voir débarquer des voisins qui vont vous pourrir l'existence par leurs façons de vivre très différentes des vôtres... C'est humain... Mais je n'en dirai pas plus car... nous sommes dans un pays totalitaire qui s'appelle la France où tout détail concernant les "nouveaux arrivants" - les "Remplacistes", comme les appelle l'écrivain Renaud Camus - peut vous conduire devant un tribunal. Enfin, bref, la "mixité sociale", on n'en veut pas !

Pas plus qu'on ne veut des oeuvres plutôt minables que notre adjoint à la culture Didier Pillon continue d'acheter avec notre pognon ! Ah, ça, Pillon est je crois le plus enragé de tous les immigrationnistes du conseil municipal alors qu'il vit dans un milieu mayennais qui n'a rien de commun avec l'exotisme et l'orientalisme qu'il vante désormais comme un publicitaire ! A ma connaissance il n'a jamais été confronté aux problèmes que posent les populations qui, sponsorisées par les banquiers et gouvernants cosmopolites du Nouvel ordre mondial, envahissent notre pays...

Ce Pillon est franchement enragé... Oui, la dernière fois il nous faisait acheter un tableau vantant Lampedusa - symbole de l'invasion de l'Europe en cours par de faux réfugiés - et cette fois, hier soir donc, il nous a fait acquérir, pour 2000 euros, une tête d'Africaine qui n'a rien à faire dans nos musées ! Une véritable provocation ! Mais heureusement, j'ai su me maîtriser et ne pas lui dire ce que je pensais de son numéro de collabo ! J'étais vraiment à deux doigts de me lâcher...

Oui, moi non plus, j'avoue ne pas comprendre ce qui le pousse à se montrer aussi acharné... Disons que si je ne le savais pas "plutôt honnête" je le soupçonnerais d'être de mèche avec les artistes qu'il enrichit car, franchement, je ne comprends pas qu'on puisse avoir des goûts de c. pareils !

Il est peut-être qualifié pour parler de Mozart à des "péquenots" qui ne connaissent rien à la musique classique en recrachant sur ce personnage ce qu'il a lu dans les livres des autres, mais, dans le domaine pictural, franchement...  Je ne comprends pas. Une maîtresse de là-bas peut-être ?

Mais le conseil est habitué à ce petit jeu entre vous : à chaque fois que Pillon présente un tableau ou un collage d'enfant de 5 ans sur l'écran géant pour le présenter aux élus-payeurs, les conseillers du centre donnent l'impression d'attendre votre réaction avec impatience... Oui, car je me flatte de n'avoir pas perdu la capacité d'apprécier ce qui mérite ou non d'être acheté par la collectivité.

Quand vous avez critiqué "l'oeuvre" d'hier soir, le maire a rétorqué que les élus lavallois de la fin du XIXe siècle s'étaient ridiculisés en refusant d'acheter quelques toiles de Rousseau, établissant ainsi, de fait, un parallèle entre le talent du Douanier et celui de la Marie-Rose je ne sais quoi qui a accouché de son Africaine... Oui, et c'était pour le moins osé car les deux époques considérées ne sont pas plus comparables que les artistes en question !

J'ai trouvé cette remarque d'autant plus déplacée que la Ville - Pillon, en l'occurrence - a complètement raté le coche de la grande exposition mondiale consacrée au Douanier Rousseau l'an passé au Musée d'Orsay ! Oui, bonjour la leçon liée à Rousseau ! Mais je pense que Pillon est "tenu", qu'il est sous influence car c'est un homme charmant certes mais c'est un mondain, un de ces frères Trois-Points qui ne peuvent rester une journée complète seul avec eux-mêmes car ils ne vivent que dans le regard des autres, de la société... Surtout - surtout- ils ne pissent jamais contre le vent ! et suivent à la lettre les diktats du politiquement correct, lequel, on ne le dira jamais assez, promeut matin, midi et soir 365 jours par an et dans tous les grands media le cosmopolitisme destructeur des peuples en général et de l'identité française en particulier...

Et tout ça au nom de la nécessaire ouverture aux autres, de l'ouverture, etc. ! Oui. Je vous le répète : seul le cosmopolitisme l'intéresse et il le met à toutes les sauces et de manière outrée, grotesque, ridicule... Cette Africaine, je le redis, n'a rien à faire dans nos musées. Quand je pense que son père, ancien stagiaire professionnel,  jouait au foot à l'USEB dans le temps (et dans les buts), quelle déchéance !

En revanche, le projet de musée Perrin que vous avez lancé ne semble pas l'intéresser... Ah, ça, je n'ose même pas lui en parler car quand on achète les tableaux qu'il achète avec notre argent, on ne peut pas s'intéresser à des uniformes des différentes armées ayant combattu lors du Second conflit mondial...  C'est par trop ringard ! Et ça ne sent pas assez l'Afrique ! Même si, je ne vous apprends rien, de nombreux faits d'armes s'y sont déroulés...

Pouvez-vous nous dire exactement ce que vous avez demandé au maire, lors de la délibération concernant les festivités de mai prochain pour commémorer la victoire des Alliés contre les Nazis et associés... Bien sûr, voici l'intégralité de mon laïus, qui s'adresse au maire de Laval  :

"Je pense que la victoire de 1945 mérite toujours d'être saluée 72 ans plus tard, me réjouis des manifestations programmées et profite de cette commémoration à venir pour vous faire part d'une demande solennelle. D'une "affaire à saisir" en quelque sorte et que vous n'avez pas le droit de rater, monsieur le maire.

Il y a à Laval et vous le connaissez très bien, un nonagénaire plein d'allant bien que récemment éprouvé par la disparition de sa femme, Jacques Perrin pour ne pas le nommer, qui dispose chez lui, dans une pièce spéciale rajoutée à sa maison d'une collection incroyablement riche d'objets et documents relatifs à la Seconde guerre mondiale justement : il y a des tenues militaires (une bonne centaine) ainsi que des cartouchières, casques, tracts, affiches, une de journaux, etc. par dizaines. Sans oublier une centaine de livres traitant de ce sujet qui continue de susciter tant d'intérêt...

Bref, de tout sauf des armes.

Cette collection que vous avez d'ailleurs fait connaître à plus de 2 300 curieux ou passionnés d'histoire lors d'une exposition d'un mois au printemps 2015 dans les anciens locaux de Siloë (Chapitre), cette collection commencée il y a plus de trente ans représente le type d'animation que toutes les mairies de France et de Navarre rêvent d'avoir en leur possession pour faire connaître la Seconde guerre mondiale au plus grand nombre et en particulier aux jeunes qui, depuis que la chronologie a été abandonnée dans les programmes de l'Education dite nationale ont grand besoin d'être motivés dans le domaine de l'histoire.

Cette collection, Jacques Perrin ne peut continuer de s'en occuper seul et propose de vous - pardon - de nous l'offrir gratis pro deo.

Vous savez que j'ai la réputation de vouloir rogner sur toutes les dépenses qui ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement de notre cité, à commencer par les tableaux que Monsieur Pillon achète lors de chaque conseil municipal. En revanche quand il s'agit d'histoire et - plus précisément - de transmission de connaissances en direction des jeunes générations, il n'y a pas à mégoter un seul instant d'autant qu'il vous suffit simplement de trouver une salle municipale de 150 m² environ et de mettre au service de l'exposition, quelques jours par mois, un agent de la Ville non surchargé par ses tâches officielles et que le sujet intéressera au point d'avoir envie de jouer les Jacques Perrin devant les visiteurs. Et encore, cette mise à disposition n'est point nécessaire car une association de passionnés est tout-à-fait en mesure d'assurer bénévolement des visites à la demande en les groupant, si besoin est, quelques jours par mois.

Je vous demande donc solennellement, Monsieur le Maire, d'étudier le plus sérieusement possible cette demande guerrière un peu particulière mais qui peut apporter beaucoup plus à la Ville qu'elle ne lui coûtera.

Sans vouloir mettre une quelconque pression, je tiens à dire également que si rien n'est fait dans un avenir relativement proche Jacques Perrin sera obligé d'offrir son inestimable trésor de guerre à une autre commune...

Voilà, monsieur le maire, ce que je voulais vous demander en espérant que vous saurez trouver une solution pour loger ce mini-musée qui a récemment séduit le conseil des sages, lequel pourrait fort bien plancher sur ce sujet ô combien valable et permettre de le voir aboutir avant que Jacques Perrin ne fête son quatre-vingt-quatorzième anniversaire..."

Avez-vous reçu une réponse de la part du maire ? Non. Le silence. Mais je sais aussi que je ne lâchais pas un scoop, la demande ayant déjà été plus ou moins formulée...  Je sais aussi que l'élu Goussin, qui s'occupe du conseil des sages et se trouve être l'un des voisins de Jacques Perrin, envisage de trouver une solution... Enfin, si rien n'est fait, nous prendrons notre bâton de pèlerin, Jacques et moi, et irons frapper à la porte de certaines communes limitrophes de Laval, qui seront certainement contentes d'avoir en leur possession une collection qui, comme on dit, mérite le détour et peut attirer du monde lors de chaque période estivale.  

Venons en au budget... J'ai apprécié vos deux remarques, une fois de plus, frappées au coin du bon sens... La première a concerné les taux d'impôts locaux, seule chose qui m'intéresse vraiment vous finissez par le savoir.

J'ai voulu rappeler au maire qu'il avait tenu sa promesse électorale de baisser les impôts de 10% mais ai aussi souhaité lui rappeler que la liste que je conduisais il y a tout juste trois ans promettait, elle, une baisse de trente pour cent, baisse tout-à-fait réalisable à condition de serrer la vis de toutes les dépenses indispensables et de supprimer carrément toutes les  dépenses inutiles.

10% de baisse c'est mieux que rien, ai-je poursuivi, mais ce n'est pas assez pour que le contribuable en ait réellement conscience et félicite l'équipe en place car tout continue d'augmenter avec cet euro de malheur et cette frénésie débile de mises aux normes occasionnée par ce principe de précaution qui nous obligera bientôt à porter un air-bag accroché à nos ceintures au cas où nous tomberions dans la rue ou ailleurs.

Très bon...  Dernier exemple en date, entendu hier matin sur Radio Mayenne : un gamin ne peut plus faire de vélo dans la rue sans l'obligation de porter un casque homologué ! Et pan pour le budget des familles les plus modestes qui se réjouissaient de voir leur enfant se dégourdir les jambes avec le vélo du grand frère !

Attendez, laissez-moi me souvenir... le second point concernait les investissements liés à la gare qui accueillera dans quelques mois la LGV. Quelle mémoire, cher Bois-Renard, quelle mémoire ! Oui, j'ai dit au maire que je comprenais qu'il ait eu envie de faire une petite rénovation (même si je déplore l'ancienne grande salle où les places assises étaient plus importantes !), oui, je comprends cette rénovation mais...comme je lui ai dit plusieurs fois, il ne sert à rien d'avoir dans sa ville le train le plus rapide de sa génération et la gare la plus neuve qui soit si les gens à revenu modeste ne peuvent pas s'acheter un billet... Or, qu'ai-je récemment appris en écoutant Radio Mayenne ?

Que le billet de train Laval-Rennes augmenterait de 5 euros ! Exact ! Voilà donc de quoi plomber l'impact de tous ces investissements dits de beauté...

Puis vint une sorte de coup de théâtre, enfin : si j'ose dire... Alors que vous comptiez vous abstenir de voter ce budget, une intervention vous a fait changer d'avis et... vous l'avez voté ! Oui, Georges Poirier, qui appartient au camp des opposants - socialistes ? - rangés derrière Jean-Christophe Boyer, a énuméré les économies que la Ville a opérées dans le domaine des subventions accordées aux associations... C'était plutôt impressionnant et, pour moi, réjouissant car nombre d'associations dirigées ou manipulées par des gauchos sont concernées par ces économies budgétaires... D'où mon plaisir à revoir ma copie, mon vote si vous préférez... Je pense en effet, et cela figurait dans notre programme électoral, qu'il est nécessaire de supprimer ou, à tout le moins, de baisser sérieusement la plupart des subventions accordées aux associations, lesquelles peuvent - et doivent - tourner avec moins d'argent !

Je vous ai ensuite entendu critiquer sévèrement Boyer quand ce dernier a indiqué que les plus gros contribuables allaient davantage bénéficier de la baisse d'impôt que ceux qui ne le sont pas [contribuables]. Oui, Boyer nous a livré un discours en mode PS version Epinay-sur-Seine (1971). Je lui ai dit ce que sait depuis toujours tout homme sensé à savoir qu'appauvrir les "riches" (entre guillemets) n'a jamais enrichi les pauvres. Et que l'entendre sortir son refrain "lutte des classes" me faisait doucement rigoler quand on sait combien il avait pu gagner, lui, quand il était à la fois maire de Laval, président de Laval Agglo, conseiller général et chargé de mission au ministère de la Fonction publique.

Ces socialos sont vraiment impayables dans le domaine de l'argent !"Faites ce que je dis, pas ce que je fais !" Oui. Et, dans le même registre, j'ai tenu aussi à rabrouer le coco de service quand il nous a sorti son grand couplet sur la "lutte contre les discriminations" ! Il a oublié le goulag ou quoi ? Les "riches" d'un côté, les prolétaires de l'autre ! Dans le domaine discriminatoire, les communistes ont poussé la faucille et le marteau jusqu'à tuer de manière horrible plus de 100 millions de personnes... Enfin, rien de bien nouveau dans ces prises de bec...

Qu'avez-vous dit au début du conseil, je ne me souviens plus très bien, concernant l'organisation d'une "journée citoyenne" dans le quartier de Thévalles en mai prochain, un "projet collaboratif" qui portera les couleurs de la Ville... Disons que la "journée citoyenne" est un projet national destiné à réunir des "citoyens" prêts à participer à diverses tâches matérielles pour améliorer la vie de leur quartier. La Ville accepte d'y participer mais la date de mai ne lui convient pas car il y a déjà pléthore d'animations durant le mois de Marie... Cependant, les gens de Thévalles étant fin prêts, ils serviront de cobayes à cette manifestation qui sera menée l'an prochain dans tous les quartiers et a pour ambition de retrouver "l'esprit d'une place de village" en - je cite - "valorisant le parvis devant leur église".

Pas idiot... Eh oui, tout me plaît dans cette formulation qui, pour une fois, sort de la novlangue habituelle puisqu'il y est question d'esprit, de place, de village, de parvis et d'église, en quelque sorte il s'agit de retrouver les fondamentaux qui ont constitué notre pays. Toutefois...

Toutefois...  La seule critique que je me suis permis d'évoquer tient au terme "citoyen", qui a tellement servi qu'il en devenu éculé ; "citoyen, écrit Philippe Muray, signifie désormais conforme à ce qu'attend la correction politique", le politiquement correct, l'air du temps. On est citoyen aujourd'hui quand on dit que les femmes ne doivent pas être plus nombreuses que les hommes dans une maternité ; on est citoyen quand on refuse d'évoquer l'expression "mieux vaut entendre ça que d'être sourd" pour ne pas choquer les malentendants ; citoyen quand on a peur du réchauffement climatique mais pas de l'arrivée massive sur notre sol de millions de "migrants" parmi lesquels se trouvent des terroristes islamistes, etc.

Bref, on est citoyen quand on parle comme MM. Garot, Boyer, Gourvil et Guillot... Oui. Je me suis donc permis de demander au maire de changer ce terme qui est devenu un repoussoir et de le remplacer, tout simplement, par Lavallois...  Oui, ai-je conclu, appelons cette journée "la journée lavalloise", car ce qui nous intéresse ce n'est pas de former de bons citoyens qui militeront dans les partis des élus bobos précités mais de vrais Lavallois... avec lesquels une vie commune est non seulement possible mais souhaitable.

Eh bien dites donc, pas mal pour un "citoyen" qui ne gagne que 26 € par mois, qui n'a plus aucune troupe (depuis l'éviction du FN) et dont la carrière politique marque des signes de fatigue bien qu'elle n'ait que trois ans d'ancienneté... Disons que l'appétit vient en mangeant... A savoir que quand je reçois les délibérations par la poste quelques jours avant le conseil, il arrive que je ne sois guère motivé quand je découvre le programme puis, en lisant attentivement telle ou telle délibération, des idées viennent, qui permettent de prendre part au débat de manière parfois... passionnée.

A ce propos, vous n'avez pas pu regarder celui de TF1 qui a permis aux cinq "gros" candidats de s'affronter. Non ! Et je n'en ai aucunement souffert car je n'aurais pas regardé TF1 quoi qu'il arrive n'ayant pas la TV et, surtout, parce qu'aucun candidat ne me plaît vraiment...

C'est dingue ce que vous me dites car j'ai croisé pas plus tard que ce matin quatre personnes de droite qui m'ont dit la même chose... J'assiste en spectateur totalement démotivé à cette compétition et j'avoue avoir le plus grand mal à écouter l'un ou l'autre ne serait-ce qu'une minute. Pour différentes raisons tous me déçoivent, m'ennuient ou m'exaspèrent.

La faute, d'après vous, aux lois liberticides, qui interdisent d'aborder tous les sujets possibles ? Certainement car il est pénible de ne pas pouvoir s'exprimer sur tous les sujets. Ne serait-ce que pour nommer les maux qui tuent la France afin de pouvoir les combattre... Mais aucune de nos têtes d'affiche - qui toutes manquent singulièrement de culture politique - ne souhaite supprimer ces freins, ces censures, ces interdits qui nous pourrissent l'esprit. Quel malheur !

Mais vous irez voter quand même ! Je pense que oui mais j'aurai sans doute besoin de me motiver car, je vous le répète, je ne crois plus à une amélioration de l'état de la France par les urnes. Le Système est par trop pourri... Désolé d'être aussi peu... optimiste.

Il faudrait aller chercher l'élu franco-italien que vous avez évoqué au début de notre entretien pour clore ce dernier de manière joyeuse... Non, je vais aller chercher Nikita Khrouchtchev - cela fera plaisir au coco municipal de service - car j'ai appris hier une citation de lui qui m'a bien fait sourire...

Je vous écoute... "Si j'étais mort à la place de Kennedy je ne suis pas sûr qu'Onassis aurait épousé ma femme."

Très drôle, mais j'en ai appris une récemment qui ne manque pas de finesse non plus... Je vous écoute...

"Etre athée, c'est croire qu'on ne croit pas." Pas mal... Quel est son auteur ?

Un Irlandais qui avait de l'esprit et une fine plume, Richard Steele (1672-1729). Sur ce, cher JCG, à très bientôt pour évoquer le dernier bouquin de Philippe de Villiers, "Les cloches sonneront-elles encore demain ?" Votre jour sera le mien, cher Bois-Renard.