CM du lundi 27 février : le DOB ne baisse pas les impôts et Zoc 1er refuse les armes à feu pour les policiers municipaux...

Alors, cher JCG, évoquons le conseil municipal d'hier soir : vous aviez de nouvelles tables en bois clair mais... vos micros personnels étaient en panne. Il a fallu donner de la voix... C'est ce que je pensais quand j'ai pris conscience que nous n'avions pas "nos" micros, mais, quand on s'exprime sans ces derniers, les paroles des uns et des autres ne peuvent être enregistrées... Donc, il fallait impérativement attendre le micro baladeur, ce qui nuit à la vivacité des débats car on ne peut répondre du tac au tac... Dommage, sans micro, nous aurions pu faire de la politique comme avant, au temps de nos prédécesseurs, Clemenceau, Jaurès et les autres, qui parlaient sans l'aide de la technique...

Le conseil d'hier soir avait été convoqué pour l'examen du Débat d'Orientation Budgétaire qui avait été retardé à cause du protocole transactionnel que la Ville signera prochainement avec Depfa bank, protocole ayant pour objet de mettre fin au différent l'opposant à la Ville de Laval. Oui, c'est exactement cela. Il fallait que nous soyons consultés concernant ce protocole que les élus de gauche ont refusé d'approuver car ils ne le trouvent pas suffisamment intéressant pour la Ville.

Il s'agit d'une vieille histoire qui remonte à 2006, d'Aubert regnante, un prêt  qui a été intéressant puis qui ne l'était plus puis qui l'était de nouveau puis qui devenait meurtrier pour nos finances publiques ... Oui, en gros, c'est ça. Même si elle n'en était pas responsable l'équipe Garot/Boyer s'y est intéressée trop tardivement... Mais bon, c'est assez fastidieux, retenez seulement que l'équipe Zocchetto/ Habault est bien meilleure dans ce domaine et qu'elle est en passe de régler ce problème... qui aura coûté bonbon à la Ville de Laval, c'est-à-dire au contribuable local : vous, moi...

Vous avez néanmoins demandé des explications quand Boyer a évoqué une somme de 20 millions à payer plutôt que les 8 présentés par Philippe Habault. Oui, j'avais besoin d'un complément d'informations car ce sont des sujets que je comprends dans les grandes lignes mais qui m'ennuient dans le détail car, au final, c'est toujours la banque qui gagne...

C'est pourquoi vous avez cité l'écrivain Alexandre Zinoviev (1922-2006) ... J'ai évoqué en effet la citation qui, pour moi, résume parfaitement notre époque et notre avenir, la citation qui m'a le plus "ébranlé" car je la comprends 5/5  : "On peut lutter contre le communisme, on peut lutter contre le nazisme mais on ne peut pas lutter contre la banque." Ce n'est même pas la peine d'essayer... Car la banque a toujours raison ! Regardez la campagne actuelle du "petit" Macron, ancien banquier Rothschild soutenu par la finance internationale et tous les grands patrons les plus détestables du pays par l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes au grand public dont ils bourrent quotidiennement le crâne avec leurs journaux qui militent pour le Nouvel Ordre Mondial  (Bergé, Drahi, Niel, Pigasse...).

Il est aussi soutenu par Monsieur Arthuis, ce "Roi Jean" au physique de marchand de sushis... Oui, Monsieur Arthuis, comme vous dites, c'est Monsieur Pognon !

Il faut dire qu'il ne parle que de ça, ne pense qu'à ça, ne rêve que de ça. A qui le dites vous car il se trouve que les hasards de ma vie professionnelle ont voulu que je le suive comme journaliste (CCI, Ville de Laval...) dans le mitan des années 90, et notamment quand il était ministre de l'Economie et des Finances (1995-1997) - son bâton de maréchal - où il donnait l'impression de jouir chaque fois qu'il pérorait dans un micro sur l'arrivée imminente de son euro de malheur qui nous a mis dans une panade infernale et a rendu la vie quotidienne incroyablement difficile à des millions de Français. Car tout a augmenté de manière vertigineuse sans qu'on puisse rien y comprendre ! Tout ! La postérité de ce politicien, qui continue de s'enrichir au parlement européen (renseignez-vous sur ce que ces gens-là gagnent tous les mois, c'est honteux !), sa postérité sera revue à la baisse, croyez-moi, quand les Français se révolteront...

Vous croyez qu'ils le feront ? Bien sûr, quand ils auront tout perdu... Ils ont encore trop à perdre en manifestant violemment mais cela arrivera... Quant à la promotion de Macron dans les journaux (combien de unes - au bras de sa "maman" - de Paris-Match ?) et, partant, sa soudaine progression dans le cerveau des lecteurs qui gobent tout, chacun devine qu'elles bénéficient du soutien des banques, du "capital apatride", comme on disait dans le temps. Cette propagande est honteuse, terrifiante, désespérante, tout ce qu'on veut mais... c'est ainsi : le Système a choisi son candidat...

Cela peut marcher ? Oui. Les media ont "dézingué" Fillon pour que Macron se trouve face à Marine Le Pen au deuxième tour... Vous imaginez les "quinze jours de la haine" que nous allons revivre, comme en 2002... Mais rien n'est fait et je me refuse à jouer les pronostiqueurs, étant particulièrement mauvais dans ce domaine...

Revenons à ce protocole d'accord qui a donc été signé... Oui, et on peut dés lors espérer ne plus entendre parler de cet emprunt toxique qui revenait aussi souvent dans nos débats que la passerelle de la gare de Monsieur Boyer et la bibliothèque Badinter de Monsieur Guillot.

Même s'il coûtera quand même 8 millions d'euros aux Lavallois, un million d'euros pas an ? Disons que nous ne l'aborderons plus qu'une fois l'an, lors du vote du  budget...

A propos de budget vous ne l'avez pas voté hier soir mais le grand argentier Philippe Habault a présenté le débat d'Orientation Budgétaire. Oui, avec le talent oratoire qui le caractérise quand il parle chiffres. Dans ce domaine, le maire a trouvé l'adjoint adéquat...  

Vous avez quand même contesté un point de son intervention... Oui, une fois de plus j'ai déploré que les taux d'imposition ne baissent pas car je demeure persuadé que toute baisse d'impôt - même symbolique - est une invitation à l'initiative privée, au dynamisme personnel, au sens de l'effort... Oui, ai-je dit, toute baisse d'impôt est un rayon de soleil...

Il va vous dire qu'il ne peut pas baisser la pression fiscale, que l'Etat ne donne plus d'argent, etc. Je n'ai pas attendu qu'il me le dise ! J'ai fait comme on dit "les demandes et les réponses" en lui rétorquant que, dans ce pays, il y a surtout, et les électeurs en sont de plus en plus conscients, des hommes et des femmes politiques qui s'arrangent pour vivre très bien de l'argent public... comme un certain ancien premier ministre qui a défrayé la chronique dernièrement...

Vous avez aussi abordé les envahisseurs qui sont nourris, logés, blanchis, soignés et j'en passe au frais de la princesse Contribuable alors qu'ils n'ont rien à faire d'autre chez nous à part y mettre le boxon et... de métisser notre population... Oui, j'ai redit mon opposition totale, viscérale à l'invasion migratoire qui nous tue mais je ne me souviens plus des termes exacts car j'improvisais... J'ai dit, pour résumer, que l'Etat trouvait de l'argent pour les étrangers inassimilables, qu'il trouvait le moyen de tout leur payer... Ce qui veut dire qu'il y a bien de l'argent public quand l'Etat en veut, pour ses missions de métissage, de grand remplacement de population.

Pour vous une baisse d'impôt même minime a son importance. Oui. Ce genre de baisse, même symbolique, ne peut qu'être la bienvenue car je constate tous les jours en discutant avec des jeunes Lavallois qu'un grand nombre d'entre eux envisagent soit de quitter le pays soit de trouver une planque pour vivre comme des assistés professionnels...

Se fatiguer pour toujours payer plus de taxes destinées à enrichir les parasites venus d'ailleurs et les politiciens, non merci ! Comment leur donner tort ?

Et pour conclure vous avez évoqué votre "boulangère du lundi", une certaine Christelle aux yeux très bleus chez laquelle vous vous rendez quand Chevy est fermé, à la sortie de Laval, direction Changé, rue de la Filature pour être précis... Oui, car elle m'a annoncé la semaine dernière qu'elle avait vendu son commerce créé il y a six ou sept ans ! En effet, elle et son mari ont choisi d'être salariés, de ne plus travailler en indépendant !

"Mais nous sommes nombreux à venir acheter vos belles petites miches de pain", lui ai-je dit. "Peut-être !, m'a-t-elle répondu. Mais quand on a payé tout ce qu'on doit payer à l'Etat et aux différentes collectivités, il ne nous reste plus assez de forces, d'envie, de passion pour accomplir des semaines où les 35 heures sont grillées bien avant l'arrivée du week-end !"

Et que dire des problèmes de recrutement que cette boulangère ne veut plus connaître, de toutes ces personnes - pas forcément désagréables - qui viennent lui demander de les embaucher pendant six mois pour ensuite se remettre à Pôle Emploi pendant deux ans et toucher des allocations chômage !

Bref, il faut absolument qu'il y ait des gestes encourageants de la part de tous les gouvernants. Hélas ! Mes collègues se moquent de mes arguments, visiblement.

A propos de collègues vous vous êtes pris de bec avec le communiste de service. Oui, c'est une tradition. Il ne cesse de condamner les aides publiques aux entreprises privées alors que son journal préféré, L'Humanité, reçoit 7 millions d'euros par an. C'est crispant. Qu'il change de disque ou alors qu'il change de parti ! Je ne citerai jamais assez ce proverbe africain : "Quand le singe monte à l'arbre il faut qu'il ait le cul propre !"

Vous avez évoqué Minute et Rivarol, les deux journaux que vous achetez et qui ne reçoivent pas un centime d'euro de subvention. Oui, et le camarade Guillot m'a dit qu'ils ne recevaient pas de subventions parce qu'ils avaient été condamnés par la justice pour propos politiquement incorrects !

Et là, vous vous êtes un peu excité...  Oui, c'est le genre de remarque qui a encore, à mon âge, le don de m'indigner car savoir qu'on puisse être jugé par des communistes ou des gens qui pensent comme ce Guillot (je parle de politique, l'homme est sympathique par ailleurs) est pour moi une chose inimaginable, intolérable, insupportable, je ne l'accepte pas, et ne l'accepterai jamais ! Je ne reconnais à ces gens-là aucun droit pour émettre le moindre jugement moral ou historique. Aucun ! Ces types sont des ennemis de la Liberté d'expression et de la Liberté tout court, des collectivistes qui ont tué des dizaines de millions de gens qui, eux, y étaient attachés mordicus qui, eux, aimaient rire, vivre, dire ce que bon leur semblait sans avoir à demander l'autorisation à leurs salopards de camarades du Kremlin. Bref, je ne veux pas me mélanger à ces gens-là. Nous n'avons pas les mêmes valeurs, ah ça non ! Jamais !

Sa collègue de la CGT vous a traité de "facho", ai-je cru entendre. Oui, c'est le seul mot qu'elle connaisse quand elle s'adresse à moi ! "Facho !" "Facho !" C'est comme si moi je la traitais de p. parce qu'elle est plutôt blonde ! Mais cette inculte ne sait pas que les fascistes étaient des socialistes, des hommes de gauche ! Même chose pour les nazis, des gens issus de la gauche. Et qui le revendiquaient haut et fort.  

Et vous vous excitez en discutant avec des gens pareils ! Je ne devrais pas, je sais, mais que voulez-vous, j'aime la joute politique. J'ai peu d'occasion de m'amuser, vous savez... Et vous connaissez le mot de Maurois : "La pièce est courte, le public est mortel."

Vous avez ensuite salué la convention de coordination entre la police municipale et les forces de sécurité de l'Etat... Oui, j'ai dit que c'était une bonne mesure, légitime, logique...Mais j'en ai proposé une autre à prendre qui le serait tout autant : offrir à nos policiers municipaux - en plus de leur bâton de défense homologué en caoutchouc toilé et de leur aérosol -, leur offrir des armes à feu, non pour jouer les Rambo ou les Charles Bronson de naguère mais pour leur assurer les moyens de se protéger car on leur demande de s'impliquer toujours davantage dans la défense des personnes et des biens, par exemple en les associant à la protection de sites "sensibles". Dans bien des cas, ils risquent leur peau...

J'ai dit que cette demande n'était pas une provocation car il faut savoir que plus de 40% des policiers municipaux ont déjà une arme à feu sur le sol national (soit plus de 8 000 personnes sur les 20 000 que compte la confrérie).  Pour ce faire, rien de plus simple puisque c'est au maire de la décider, en vertu du principe de libre administration des collectivités.  Il peut le faire sans avoir à justifier d'une situation particulière ni sans avoir à demander l'autorisation au préfet !

Monsieur le maire, ai-je conclu, c'est encore un conseil que je vous donne pour votre prochaine candidature à la mairie de Laval, enrichissez d'une ligne ou deux l'article 12 des dispositions diverses de la convention que vous nous demandez d'approuver en offrant - et le plus rapidement possible - des armes à feu aux policiers municipaux car vu la vague de violence qui va bientôt arriver chez nous, ils en auront tôt ou tard un urgent besoin...

Et le maire a refusé tout net. Oui, ce qui m'a d'autant plus étonné que le jour même, son candidat, François Fillon, en voyage chez Copé pour se refaire une santé électorale (défense de rire), François Fillon préconise cette mesure pour les villes de 20 000 habitants !

C'est curieux... Oui mais je dirai que c'est surtout idiot car François Zocchetto sera obligé d'y venir tôt ou tard. Il ne sera bientôt plus possible d'assurer des missions de sécurité sans porter une arme à feu.

Vous avez crié que les voyous en avaient, eux ! Bien sûr ! Mais aussi de nombreux chasseurs, de nombreux tireurs sportifs, de nombreux citoyens ! Il n'est pas idiot, dans le domaine de la sécurité, de compter sur soi plutôt que sur une police qui tôt ou tard sera en sous-effectifs à cause des arrêts de travail inhérents à ce métier.

Mais de tout cela nous reparlerons dans un autre entretien... Vous avez raison, il est l'heure de nous séparer. A bientôt, Bois-Renard...  A bientôt JCG.