Les coups de pouce

bleuAu départ, quand le journal n’était pas encore connu, il y avait peu de coups de fil de commerçants, ce qui fait que certains ont pu avoir droit à une page complète : ce fut le cas de Vas-y Jeannot 53, de la Pizza de la Pasta (rue des Remontées), de TBC (Tricote, Brode et Coud), des Jarulesky quand ils reprirent Aglaë, de la société Finest Ensuite, mais toujours au siècle dernier, certains eurent droit à une demi-page : Aux Douceurs liégeoises, C Mon Livre, Le Nez Grec, Vite, 1 Fleur, la formule Témateux… Je cite ceux qui sont toujours là…

Si les articles des commerçants étaient toujours suivis d’effets, ils n’avaient qu’un défaut pour ces derniers : ils ne passaient qu’une fois dans le magazine ! « C’est à ce prix que les lecteurs dévorent Laval Infos !», devais-je répéter à tous ceux, nombreux, qui téléphonaient quelques mois après pour avoir du rab ! « De plus, ajoutais-je, il faut tenir compte de la passion du journaliste pour ce qu’il fait. Une fois, ça va, deux fois, bonjour le ras-le-bol ! » Néanmoins, devant l’insistance de certaines…

En effet quand une commerçante avait la franchise de m’avouer qu’elle avait du mal à joindre les deux bouts, je trouvais toujours un moyen de la faire repasser. C’est ainsi qu’on revit, plusieurs années après son premier article, la mère de famille – toujours fraîche et avec une nouvelle adresse de son Vas-y Jeannot 53… J’ai aussi écrit quatre articles pour Frédérique Lamerguez, qui commença par vendre ses fringues pour femmes dans la même boutique que sa copine Sabine des Herbiers, Et ta sœur elle bat le beurre !, rue des Poils-de-Marraine...

La suite dans le livre...