Les illuminations

Les sacro-saintilluminations-jarryes Illuminations de Noël attiraient - attirent - des milliers de badauds… C'est peu dire que je les ai vantées chaque année même si d’aucuns - des écolos pour la plupart - les jugeaient superflues, polluantes, coûteuses.... C'était, un mois durant, le sujet du jour bien qu’on ne l’voie que la nuit… Celui qui unit tous les Lavallois, toutes générations confondues, et que ces derniers placeraient en première position, s’il leur fallait, dans un sondage, choisir leur animation municipale préférée ! 

Il est vrai que Laval by night n’est jamais autant animée que quand elle est illuminée… Ni jamais aussi séduisante… Au point d’attirer, le long de ses quais, des milliers de touristes, du département et des quatre coins du pays ! Beaucoup de voitures aussi, qui rendent la circulation sacrément difficile mais… agréable pour les piétons (les grands chouchous de l’époque actuelle). Car les bouchons qu’entraînent les illuminations ralentissent la vitesse des automobilistes avec une efficacité que n’auront jamais les radars automatiques que l’Etat multiplie, un peu pour la sécurité, beaucoup pour renflouer ses caisses… Autre point positif de ces illuminations : elles intéressent les grosses chaînes de télévision comme TF1, qui leur consacrent tous les ans des images vues par des millions de téléphages ! Côté réclame, c’est un bon coup !

Mais l’aspect le plus positif relève du sentiment entre une ville et ses habitants : il aura, en effet, fallu faire briller des milliers de petites ampoules pour que de nombreux Lavallois découvrent à quel point leur ville est superbe…Car ne l’oublions pas, indiquais-je chaque année, les illuminations doivent avant tout leur succès à la beauté des lieux, autrement dit au travail de nos ancêtres-bâtisseurs, à ceux qui, jadis, dans des conditions difficiles et parfois héroïques, ont bâti le Vieux-Château, aménagé le lit de la rivière La Mayenne et, plus près de nous, construit des quais qui offrent chaque soir un spectacle dont on ne se lasse pas.

Un spectacle que les socialistes ont - évidemment - repris dès décembre 2008…