Plaire aux touristes : découvrir le Carmel !

carmelDans le numéro 52 (juillet-août 2000) j'écrivis l'histoire du  carmel de Laval car ce dernier y accueillait exceptionnellement un concert, le 10 août, dans le cadre des « visites musicales nocturnes ».

Cet événement était l’occasion de présenter un cadre idéalement situé – sur une colline – et dont l’architecture – qui privilégie le béton – est inspirée par une œuvre du célèbre architecte Le Corbusier.

Un cadre où, détachées de tout bien terrestre, vingt-quatre carmélites recherchent la communion parfaite de leur âme avec Dieu…

Pour faire comprendre leur choix radical, je place dans mon article deux petits textes du Sel de la terre de feu André Frossard.

Dans le premier, Reclus et à genoux, le Cavalier seul du Figaro répond à la question : « Faut-il vraiment justifier les vocations contemplatives ? Le monde moderne s’en charge si bien ! Il nous fabrique une civilisation insupportable, ennemie du surnaturel, brouillée avec le sacré, froide comme une machine, bête comme un système et si manifestement résolue à étrangler une liberté par jour qu’elle appelle à grands cris cette forme radicale de l’objection de conscience que constitue l’entrée en religion (…) 

Devant cette vaste entreprise de « dépersonnalisation » (menée par le monde moderne), le propos de fidélité à la lumière, qui fait le contemplatif, sonne comme un refus. Nous comprendrons bientôt l’utilité de ces reclus immobiles et à genoux, les yeux tournés vers une ineffable présence, lorsque dans ce monde défiguré nous éprouverons le besoin de regarder un visage d’homme… »

 La suite dans le livre...