La chouannerie

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L’historienne France Chouannait aura une page complète dans le Laval Infos d’avril 2000 pour la sortie de son Histoire générale de la chouannerie, un pavé que dégusteront les Mayennais qui s’intéressent autant à l’histoire de leur pays (Jean Chouan est de Saint-Berthevin) qu’à la vérité des faits (si souvent falsifiée ou passée sous silence).

Cette page choquera les Lavallois que le mot "chouan" fait bondir car il reste synonyme de terroriste et de brigand. Il est vrai que la chouannerie demeure souillée par « des idées reçues bicentenaires, fruits d’une propagande magistralement menée par la police de Fouché ». Quelques jours après la publication de cet article, lors d’un vernissage quelconque, le conseiller municipal adepte de la faucille et du marteau Jean Pommier hésitera, en me voyant avancer vers lui, à "serrer la main d’un chouan". Je lui réponds du tac au tac qu'il m'est souvent arrivé de serrer celle d'un camarade du parti de Joseph Staline…

Deux pages pour Le Souvenir vendéen

J’agis par amitié… c’est par la formule de Jean Chouan que la conseillère municipale Bernardine de Beaufort accueillit, le 8 novembre 2003, dans la salle du conseil de l’hôtel de ville, les membres de l’association de J'oublie pas mon Histoire ! participant à l’anniversaire de la Virée de Galerne.  L’armée vendéenne étant passée trois fois à Laval en 1793, il était normal que 210 ans après leurs ancêtres, les adhérents de l'association précitée s’arrêtassent dans notre cité… Seule la gauche en sera choquée, qui attaquera l'article en conseil municipal…

La suite dans le livre...

 Deux pages pour « Jambe d’argent »

En octobre 2004, le sujet de C’était Laval  m'oblige à signaler que : "Les anti-chouans militants vont encore rouspéter : le Lavallois Bernard Botemps vient d’écrire la vie héroïque d’une de leurs bêtes noire, Jean-Louis Treton, alias Jambe d’argent. Désireux de signer un ouvrage accessible au grand public, l’auteur s’est mis dans la peu de ce mendiant infirme que « rien ne prédestinait à devenir une figure de la chouannerie mayennaise ». Un chef à la bravoure exceptionnelle qui pouvait compter sur 5 000 Mayennais prêts à donner leur vie pour Dieu et le Roi…

Question : quel homme politique d'aujourd'hui pourrait seulement en compter 20 prêts à mourir pour Marianne V ? Mais revenons à cet article, qui suscita une lettre critique émanant d'un ancien restaurateur jadis bien connu sur la place de Laval...

« Je ne suis ni jacobin, ni girondin, ni de gauche, ni de droite, mais simplement un citoyen lavallois qui lit chaque mois avec intérêt Laval Infos. Je trouve très déplaisant (et nostalgique d’une monarchie cléricale), la préface de J.-C. Gruau page 20 de Laval Infos d’octobre 2004. Que je sache : Laval est bien une ville de la République française ? Votre titre de rédacteur (en chef) ne vous autorise pas à faire ce commentaire partisan, Laval Infos n’étant pas le bulletin paroissial, c’est un bulletin qui s’adresse à tous les Lavallois payé par nos impôts. M. Botemps choisit ses sujets, c’est son droit d’historien le plus absolu, c’est votre devoir de signaler la parution de son livre mais sans commentaires partisans. Maintenant que je ne risque plus le sort du chevalier de la Barre pour ne pas me découvrir devant une procession, je vous confie que, personnellement, je n’aurais pas donné ma vie pour Dieu et le Roi sans être un « anti-chouan militant ». Je vous salue, le ci-devant J.-C. Gruau, républicainement vôtre. »

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