Les critiques de West Planplan (Journal intime)

drapeauxA partir du moment où l’opposition s’est structurée, en 2001 avec l'arrivée de Guillaume Falot, les critiques – c’est de bonne guerre – se sont multipliées. A l’égard de l’équipe municipale bien sûr, mais aussi à l’égard de Laval Infos… Résultat : le maire, le cabinet et certains élus se sont mis à lire West Planplan avec une attention encore plus soutenue (ce qui n’est pas peu dire !) Personnellement, je lisais ce canard avec plusieurs jours de retard, attendant que ma belle-mère me refourgue ses vieux exemplaires, qui passaient d’abord (qui passent toujours) chez sa voisine…

Mes relations avec les journalistes de West Planplan se sont toujours limitées à un « bonjour-au-revoir ! ». Et en 13 ans, deux "confrères" seulement m’ont marqué, qui écrivaient mieux que les autres et surtout, étaient capables de penser autrement que leurs confrères (enviés) de Libé ou de Télérama ! Il y avait un certain Lionel Bigorneau je crois, qui a vite gagné la Bretagne. Et un autre type dont j’ai oublié le nom ; il était spécialisé sur les sujets économiques mais hélas est mort d’un cancer avant de souffler ses 40 bougies. Pour le reste, méfiance absolue…

Je pense que mes papiers devaient les agacer. Le ton. Le style. Les vannes. La couleur politique. Les références au catholicisme. La totale ! Il est vrai que la plupart des sujets d’actualité suscitent chez moi des réactions opposées aux leurs. Que je ne milite pas pour les « sans-papiers » (que je continue d’appeler clandestins), que fêter les bienfaits de la Loi Veil ne m’excite guère, que je n’ai pas de poster de Mao ou de Che Guevara dans mon bureau, que je ne suis pas un militant de la cause homosexuelle, etc. En plus j’admire certains écrivains morts depuis longtemps et, parfois, compromis avec le régime de Vichy… (…)

Je dois dire aussi que je ne prisais guère un certain T. qui, quelques années, fut le rédacteur en chef de West Planplan. Je le trouvais mou de chez mou et surtout, tellement prévisible, tellement politiquement correct (la défense systématique des minorités, le côté gnangnan toujours privilégié, l’envie de débusquer un ancien nazi de 90 ans tous les matins…). Au départ nos relations étaient plutôt correctes (il m’avait même "fait un papier" sur ma deuxième pièce, 1999) puis, après l’article sur Le Pecq, j’ai senti comme un froid... Eh oui mon petit bonhomme il y a des gens qui pensent différemment de toi, désolé !

J’avais de bien meilleures relations avec les gars du Bourrier de la Moyenne. Non parce qu’ils étaient plus à droite que ceux de West Planplan (la droite, maintenant ! c'est le fric et uniquement le fric !) : ils étaient moins marqués par le politiquement correct. Je pense à Jérémy Miaulard notamment et même à Albéric Dupont. Plus à droite, catholique affirmé, Manu des Cordeliers est aussi un type que j’apprécie, un homme avec lequel on peut balayer nombre de sujets sans que cela pose un problème particulier... 

La suite, dans le livre…